Argument 1 : Le PIB est la somme des valeurs ajoutées, ce qui évite des doubles comptes (doc 2 et 4 + cours) et permet donc d'avoir une mesure exacte des richesses. Argument 2 : Le PIB permet de calculer la croissance économique, qui est la mesure “officielle” du progrès économique et social d'un pays.
Le PIB reste l'indicateur le plus utilisé pour illustrer la croissance économique et peut être utile pour comparer les performances économiques de différents pays. Les États-Unis sont de loin le pays générant le plus de richesses au monde. Ils sont suivis par la Chine. La France est la 7e puissance économique mondiale.
La mesure du PIB a plusieurs avantages : Elle permet de mesurer les richesses produites globalement sur le territoire, donc sa capacité globale à satisfaire des besoins, son . Elle permet de mesurer l'évolution de cette production, ce que l'on appelle l'activité économique.
Le PIB n'est pas une mesure exacte de l'activité économique. Certaines activités économiques créent des dommages non intégrés dans le calcul du PIB. Par exemple, les émissions de carbone ont un coût pour les générations futures : elles modifient l'équilibre climatique, elles dégradent l'environnement.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
Il faut ensuite faire face à l'objection que, même sur ce seul champ de la production, le PIB reste un indicateur incomplet car il n'en mesure qu'une partie, celle qui a pour contrepartie des flux monétaires.
C'est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.
Le produit intérieur brut (PIB) est l'indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la « production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques) résidant à l'intérieur d'un territoire.
Le produit intérieur brut (PIB)
Il donne une mesure des richesses nouvelles créées chaque année par le système productif du pays et permet des comparaisons internationales.
Il ne permet d'appréhender ni les inégalités sociales ni leur évolution. On peut très bien avoir un PIB moyen qui augmente alors que les revenus (qu'il est censé mesurer) diminuent pour une majorité de la population et augmentent fortement pour une minorité, ce qui renforce les inégalités.
La Chine suit d'assez près, avec un PIB de près de 18 billions de dollars, soit 17 % du total. Loin derrière, l'Allemagne, le Japon et l'Inde complètent le top 5 avec des PIB compris entre 3,7 billions et 4,4 billions de dollars.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros.
Le PIB surestime toutes les activités marchandes puisqu'elles sont évaluées à partir de leur prix de vente (plus un produit est cher, plus il fait augmenté la richesse nationale) et il sous-estime toutes les activités non-marchandes qui ne sont évaluées qu'à partir de leur coût, alors même qu'elles peuvent être ( ...
Le produit intérieur brut d'un pays est égal à la somme des valeurs ajoutées des producteurs résidant sur son territoire. Le PIB, c'est la richesse créée par les activités de production. La croissance est l'évolution du produit intérieur brut (PIB) sans tenir compte de la variation des prix.
Depuis le milieu du XXème siècle, le principal indicateur utilisé est le produit intérieur brut (PIB), qui représente la somme des valeurs ajoutées dégagées par les différents secteurs économiques sur un territoire.
Comme le PIB est une mesure qui comprend de nombreux éléments, les économistes ont mis au point trois méthodes pour le calculer. Ces trois méthodes sont l'approche par les dépenses, l'approche par les revenus et l'approche par la valeur ajoutée. Ces approches sont toutes équivalentes et donnent le même résultat.
Le « 1.1 » est le déflateur du PIB. Sa valeur est égale à un plus le taux de croissance de l'indice des prix qui est souvent associé (pour simplifier) au taux d'inflation d'une économie. Où π est le « taux d'inflation » et "1+π" le déflateur du PIB entre l'année A et l'année B.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
Comment le PIB peut-il être analysé au fil du temps? Une autre méthode pour analyser le PIB est de comparer le PIB annuel (ou trimestriel) avec le PIB d'une autre année (ou d'un autre trimestre): en d'autres termes de voir comment il évolue avec le temps. Pour ce faire, il faut calculer un taux de variation.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
La croissance du revenu est-elle le seul aspect du développement et améliore-t-elle le niveau de bien-être de la population ? De fait, le développement économique est généralement associé à la croissance du PIB par habitant.
Trois aspects critiqués
Le premier est que le PIB ne mesure pas les activités non marchandes (comme le travail à la maison) et mesure mal la valeur des services publics. Une autre question concerne la consommation gratuite sur internet, pour des services comme Facebook qui sont compensés par l'incontournable publicité.
Avec un PIB de 70 millions de dollars, Tuvalu est la plus petite économie du monde.
Au total, l'essentiel des différences de PIB par habitant d'un pays de l'Union à l'autre provient des écarts de productivité et des écarts de taux d'emploi (combinaison des taux d'activité et des taux de chômage).
L'évolution en pourcentage du PIB en volume d'une année à l'autre, qui mesure l'évolution de l'activité économique hors inflation, a suivi une tendance générale à la baisse depuis 1950. Source principale : Insee.