Le Plan Marshall était une aide économique et financière proposée par les Etats-Unis à tous les pays européens à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, en 1947. Cette aide devait permettre aux pays européens ravagés par la guerre de pouvoir se reconstruire.
Marshall, présente les principaux éléments de ce qui va devenir le plan Marshall. Celui-ci a pour objectif de stimuler le redressement économique de l'Europe après la Deuxième Guerre mondiale et de contribuer à freiner la menace posée par l'expansionnisme communiste.
Le plan Marshall marque à la fois le début de la guerre froide – car l'URSS y a vu la constitution d'une zone d'influence américaine en Europe, s'autorisant dès lors à constituer pour son propre compte une zone d'influence avec les pays qu'elle occupait - et le début de la reconstruction européenne.
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. En effet, Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
La premier objectif du plan Marshall, qui était de mettre fin à la période de pénurie et de rationnement, a été rapidement atteint. Le second, qui visait à promouvoir la coopération économique des pays européens, première étape vers un marché commun, n'a été que partiellement atteint.
Les principaux bénéficiaires du plan Marshall ont été la Grande-Bretagne et la France, qui ont reçu 49 % des aides américaines (26 % pour les Britanniques et 23 % pour les Français).
Dans un discours qu'il prononce le 5 juin 1947 à l'université Harvard de Cambridge (Massachusetts), le secrétaire d'État américain, George C. Marshall, propose à tous les pays d'Europe une assistance économique et financière conditionnée par une coopération européenne plus étroite.
Le plan Marshall en France
Ils seront rejoints deux ans plus tard par la République Fédérale Allemande. A elle seule, la France touchera quelque 2,8 milliards de dollars de ce plan Marshall. Elle achèvera de rembourser 225 millions de prêts dans les années 60.
16La consultation de Paris des ministres des Affaires étrangères de la Grande-Bretagne, de la France, de l'URSS (Paris, 27 juin-2 juillet 1947) se solda par un échec : l'Union Soviétique refusa de participer au plan Marshall.
Le plan Marshall lancé par les Américains, permet en partie à l'Etat de financer la reconstruction du pays. Les travaux sont confiés à de grands architectes, par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Ces architectes vont alors faire renaître de leurs cendres des villes devenues inhabitables.
C'est le début de la guerre froide. Un « rideau de fer » sépare l'Europe en deux : d'un côté les pays occidentaux sous la protection de l'Amérique et de l'OTAN, qui bénéficient du plan Marshall, de l'autre l'URSS et ses « satellites ». L'Allemagne elle-même est séparée en deux États hostiles l'un à l'autre...
Une première tranche de 5 milliards de dollars (52 milliards de dollars aujourd'hui) est allouée aux pays signataires. L'ECA (Administration de Coopération économique) se charge de contrôler et de gérer les fonds. Les dollars repartent aux Etats-Unis : ils soutiennent l'économie et épongent les excédents.
Du général de Gaulle au socialiste Paul Ramadier, en passant par le parti radical et même les communistes (qui quitteront le navire avec fracas l'année suivante), toute la classe politique s'attelle à remettre le pays sur pied, vite et fort.
Cette aide n'a pas été acceptée par l'URSS et ses pays satellites (pays libérés par l'URSS qui se sont retrouvés sous influence communiste). Le pays qui a reçu le plus d'argent est la Grande-Bretagne, la France arrive en seconde position.
Intitulé "programme de reconstruction européenne" (European Recovery Programm, ERP), il offre à tous les pays d'Europe, y compris l'URSS et les autres pays communistes, l'assistance américaine à la reconstruction matérielle et au redressement financier pour une durée de quatre ans.
Quand la défaite tourne à la débâcle, Pétain demande l'armistice tandis qu'un général inconnu allume la flamme de l'espoir. C'est un coup de dés comme l'Histoire n'en a jamais connu en France.
C'est le début de la première vague d'immigration en France. Suivant les régions françaises, les premiers immigrants sont les Belges et les Piémontais (nom habituellement donné aux personnes venant des États qui constitueront ensuite l'Italie) ainsi que les Suisses.
Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), Albert Lebrun fut président jusqu'en 10 juillet 1940. A cette date, l'armée allemande a envahi la France. L'Assemblée nationale française accorda les pleins pouvoirs au maréchal Pétain : la République n'existe plus.
Le 28 juin 1940, le Premier ministre Winston Churchill reconnaît officiellement De Gaulle comme « chef de tous les Français libres ».
Le général von Choltitz, dernier gouverneur militaire du Paris occupé, reçut des ordres sans nuance, dont celui du 22 août : "Paris est à transformer en un monceau de ruines.
Les indemnités versées aux particuliers, entreprises, collectivités locales et associations pour la réparation des dommages de guerre qu'ils ont subis, sont souvent nécessaires. Mais, elles sont plus facilement financées lorsque l'Etat a été victorieux et reçoit le versement d'une indemnité.
Concrètement, la loi dédouane les assureurs d'une prise en charge des pertes et dommages occasionnés par la guerre, quelle qu'en soit sa nature : guerre étrangère, civile, émeutes ou mouvements populaires.
La guerre de Cent Ans est un conflit entrecoupé de trêves plus ou moins longues, opposant, de 1337 à 1453, la dynastie des Plantagenêt à celle des Capétiens et des Valois, à travers elles, le royaume d'Angleterre et celui de France.
La guerre de Cent Ans s'ouvre quand le roi d'Angleterre Édouard III revendique la couronne de France. Petit-fils du roi de France Philippe IV le Bel par sa mère, il conteste la légitimité de Philippe VI de Valois, élu en 1328 à la mort de son cousin Charles IV.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.