Ce sont ses épines qui contiennent du poison (13 épines dorsales, 2 épines pelviennes et 3 épines anales). Si le système est uniquement défensif (le poisson lion ne viendra pas vous piquer), les piqûres sont très douloureuses et peuvent même provoquer des malaises et exceptionnellement être mortelles pour l'homme.
Le poisson-lion se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Cette espèce venimeuse n'a quasiment aucun prédateur à l'exception du poisson-flûte, de quelques mérous et carangues de grande taille, ce qui explique sa prolifération en mer des Caraïbes.
Une plancha bien chaude (200°C), un filet d'huile et à peine 1 minute au total suffiront à obtenir un poisson moelleux avec une légère croûte. Terminez par un filet de jus de citron et de la fleur de sel, et le tour est joué. Une façon minimaliste de cuisiner le poisson lion, qui met vraiment la chair en valeur.
Les espèces marines les plus dangereuses vivent plutôt en France d'outre-mer (Guyane, Réunion, Guadeloupe et Martinique) : La rascasse. Présente dans des eaux tropicales. Elle possède des épines venimeuses sur la tête et les nageoires.
On utilise des ciseaux que l'on a emportés avec soi pour couper les nageoires dangereuses : dorsale, pelviennes et anales. Cela suffit à rendre les prises inoffensives puisque les épines de la tête, ainsi que les nageoires pectorales et caudale, qui donnent au poisson-lion son aspect unique, ne sont pas venimeuses.
Pourquoi n'y a-t-il pas d'attaques de requin en Martinique ? Premièrement, le corail forme une barrière naturelle contre ce type de prédateurs au niveau des plages. Deuxièmement, les eaux de la plupart des sites de baignade sont claires et peu profondes (fonds blancs).
L'origine de leur présence est un petit mystère mais une chose est certaine, elle est avérée de longue date. Christophe Colomb décrit en effet la Martinique, lors de sa découverte de l'île en 1502, comme envahie d'une épaisse végétation, peuplée d'indiens hostiles et infestée de serpents !
Le Bothrops fer de lance ou Trigonocéphale (Bothrops lanceolatus) est endémique strict de la Martinique. Contrairement à une idée reçue, il est arrivé bien avant l'homme sur l'île. Sa dispersion en Martinique depuis l'Amérique du Sud via Sainte Lucie, a eu lieu il y a plus de 4,2 millions d'années (Wüster et al, 2002).
Comment nettoyer le poisson-chirurgien ? Pour déguster un poisson-chirurgien en cuisine, il est indispensable de le nettoyer, c'est-à-dire d'enlever les crêtes des nageoires et de porter une attention particulière aux lames. Il faut soulever l'ardillon de la tête vers la queue puis le couper avec des ciseaux solides.
Le poisson lion, une espèce comestible à la chair savoureuse.
5) Un venin non mortel : la rascasse volante peut engendrer d'atroces douleurs, des paralysies et difficultés respiratoires. Heureusement elle n'est pas mortelle pour l'homme, de plus le venin est thermolabile : ses effets peuvent être supprimés par une source de chaleur.
Le poisson-lion est-il toxique ? Pas du tout. Sa chair est tout à fait comestible et même excellente. D'autres pays de la Caraïbe, touchés comme nous, le consomment de manière très large.
Dory appartient au genre Paracanthurus qui regroupe les poissons communément appelés « poissons-chirurgiens ». Ces espèces tropicales sont largement représentées dans nos océans. Elles sont caractérisées par la présence d'éperons tranchants présents sur chaque côté de la queue.
Le poisson-clown est lié à l'anémone de mer.
Le poisson-clown doit son nom à ses couleurs vives et bariolées. On le rencontre au cœur des récifs coralliens, dans les océans Pacifique et Indien. Il a la particularité de vivre à l'intérieur d'une autre espèce, l'anémone de mer.
À ce jour, les serpents et lézards n'avaient pas vraiment fait l'objet de recherches approfondies dans les Caraïbes. Pour de multiples raisons, mais surtout parce qu'il s'agit d'îles volcaniques peu propices à la préservation des fossiles. La Guadeloupe en est l'exception.
Le plus petit serpent du monde vit en Martinique, nous l'avons vu!
Le mamba noir (Dendroaspis polylepis) a la réputation d'être le serpent le plus dangereux au monde. Serpent de la famille des Elapidae, il peut mesurer jusqu'à 4 mètres et vit dans les zones boisées ou rocheuses de plusieurs pays du continent africain : Kenya, Ouganda, RDC, mais aussi Namibie ou Bostwana.
Il existe deux espèces principales à La Réunion. Il existe enfin deux espèces d'Agame, et deux espèces de petites couleuvres, la couleuvre-loup et le serpent aveugle, qui sont toutes deux parfaitement inoffensives.
Les services vétérinaires ont reçu plusieurs appels au sujet de serpents de petite taille "ressemblant à des vers de terre". Il s'agit de Typhlops, petits serpents inoffensifs qui peuplent l'île.
La chair humaine n'est pas au goût des requins
Car contrairement aux idées reçues, les requins ne mangent pas les hommes. "Le requin est un prédateur des océans mais attaque l'homme par méprise. Généralement, il s'en prend aux surfeurs car vu du dessous, ils ressemblent à des tortues ou des otaries.
On découvre ainsi que le pays qui compte le plus d'attaques au monde sont de loin les Etats-Unis, avec 1 564 attaques non provoquées depuis 1580. L'Australie arrive en deuxième position, avec 682 attaques, l'Afrique du Sud en troisième avec 258 attaques, et le Brésil en quatrième place avec 110 attaques.
Si les requins se font peu remarquer le long des côtes de l'Hexagone, c'est moins le cas dans les Outre-mer. Outre le requin-citron, le requin de récif, le requin marteau et le requin mako, on y trouve surtout les trois requins les plus dangereux : le grand requin blanc, le requin-tigre, et le requin-bouledogue.
Le chirurgien bleu fréquente les zones exposées aux courants des platiers et des sommets des pentes externes, de 2 à 40 mètres de profondeur. Sa distribution est très localisée sur le récif. Il se nourrit principalement de zooplancton mais peut s'alimenter aussi d'algues vivant sur les fonds marins.