En cause, des marges assez basses pour elles sur l'essence.
Au-delà des départs en vacances, la demande mondiale de pétrole bat ainsi des records actuellement: "En 2023, le monde va consommer plus de pétrole qu'il n'en a jamais consommé dans l'histoire, donc cela entraîne une forte augmentation de la demande et une pression haussière sur les prix."
Hausse de la consommation de pétrole au niveau mondial
Alors que l'offre baisse, la demande de carburant, elle, est en hausse. Avec les vacances d'été et les déplacements en voiture mais aussi ceux en avion, la consommation d'essence a largement augmenté.
L'augmentation du prix du carburant dans les stations coïncide avec une hausse du tarif du baril de Brent. En effet, les cours du pétrole voient actuellement un baril de Brent de mer du nord à un prix de 84,2 dollars. La semaine dernière, ce même baril valait 80,7 dollars.
Il s'agit en fait du prix du pétrole raffiné sur le marché nord-européen. S'il est habituellement lié assez directement à celui du baril de pétrole brut, il peut connaître des évolutions décorrélées. Et c'est ce qu'il se passe en ce moment : «Le prix du baril est relativement stable depuis environ neuf mois.
Pourquoi donc pas en France ? Tout d'abord parce que les pétroliers et les distributeurs auraient augmenté leurs marges, comme l'explique Jean-Yves Mano, président de l'association de consommateurs CLCV au micro d'Europe 1.
Pourquoi l'Etat ne baisse-t-il pas les taxes sur l'essence ? Les taxes représentent plus de 60 % de la composition d'un litre de carburant. Pour l'Etat, c'est une grosse manne financière. "Chacun prend sa part", déclare Elisabeth Borne au moment où le litre frôle les 2 € le litre y compris dans les supermarchés.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Cette décélération s'explique notamment par la baisse du prix du gaz et la multiplication des opérations de vente de carburant à prix coûtant dans les grandes et moyennes surfaces, encouragées par le gouvernement. Il y en aura "près de 120 000" dans le pays d'ici la fin de l'année.
C'est une constante depuis ce début d'année 2024 : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter. C'est en tout cas ce qu'indique le point de situation partagé ce lundi 5 février par le ministère de la Transition écologique.
Depuis plusieurs semaines, les prix du carburant ont connu une baisse, laissant envisager un retour à des tarifs encore plus faibles à la pompe en 2024.
Le carburant est une substance combustible qui assure le fonctionnement des moteurs thermiques. En France, comme dans de nombreux pays dans le monde, on trouve principalement trois types de carburant dans les stations d'essence, à savoir l'essence, le gazole et le superéthanol.
Seules quelques exceptions permettent actuellement de vendre à perte. Cela concerne la cessation ou le changement d'activité commerciale, les fins de saisons (soldes d'hiver ou d'été), en cas "d'obsolescence technique ou de produits démodés", ou encore de produits périssables s'ils sont "menacés d'altération rapide".
Le coût de fonctionnement et marges réalisées par le distributeur. Les taxes spécifiques auxquelles sont soumis les carburants. Ces taxes varient d'un pays à l'autre, ce qui explique les écarts de prix. En France, les taxes comptent approximativement pour 60 % des prix de l'essence et du gazole à la pompe.
Les prix de l'essence et du diesel devraient augmenter en novembre, en raison de deux facteurs : la décision de l'Opep + de baisser drastiquement sa production et la baisse de la remise carburant mise en place par le gouvernement. Des pénuries et bientôt une hausse des prix.
Distribué en France depuis 2009, le SP95-E10 est un carburant pouvant incorporer du bioéthanol à hauteur de 10% en volume. Le SP95 présente les mêmes caractéristiques mais son taux de bioéthanol incorporé se limite à 7,5%. Le SP95-E10 a vocation à le remplacer à terme, en accord avec les directives européennes.
L'aide au carburant est prévue comme une mesure temporaire, destinée à fournir un soutien immédiat face à la hausse des coûts du carburant. Si les dates de début et de fin exactes n'ont pas encore été spécifiées, l'indemnité carburant est prévue pour couvrir les dépenses en carburant tout au long de l'année 2024.
Pourquoi cette pénurie de sans-plomb 98 ? Une pénurie de sans-plomb 98 qui s'explique par une « demande prioritaire pour (le) sans-plomb 95 », précise à BFM TV, le président de la branche stations-service et énergies nouvelles du syndicat professionnel Mobilians, Francis Pousse.
Supercarburant sans plomb : 1,80 €/L soit +0,05 € par rapport à février 2024 (1,75 €) ; Gazole routier : 1,77 €/L soit +0,10 € par rapport à février 2024 (1,67 €) ; Le prix de la bouteille de gaz (de 12,5 kg) est fixé à 26,12 €, soit +0,35 € par rapport à février 2024 (25,77 €).
Bonne nouvelle ! Après avoir frôlé dangereusement la barre des 2 euros le litre d'essence au mois de septembre 2023, le prix du carburant a enfin fini par se stabiliser. Autour de 1,76 euros pour le gazole, et 1,79 euros pour SP 95 E10 en ce début d'année 2024, selon les chiffres officiels du gouvernement.
Malte est parmi les pays qui imposent le plus fortement les carburants. 56 % (essence) et 54 % (diesel) du prix final payé par le consommateur est prélevé par l'Etat ; ce qui ne l'empêche pas d'afficher des prix à la pompe parmi les plus bas de toute l'Union.
Concrètement, les recettes de TVA sont affectées au budget général du pays, sans financer un secteur plus qu'un autre. Pour la TICPE, quatrième recette de l'État chaque année, la part affectée au final à l'État n'est que de 60 %. Le reste va aux Départements et aux Régions.
Pourquoi c'est moins cher en Espagne ? Tout se joue du côté des taxes. Les prix de l'essence et du gazole prennent en compte le coût du pétrole brut, les coûts de productions et de distribution ainsi que les taxes.
En France, la pénurie des carburants s'explique essentiellement par le blocage des raffineries et dépôt de carburants.