Cette phrase de Stendhal est souvent associée à l'idée que la société peut se faire d'un roman qui ne serait que le reflet de la réalité. C'est alors, tout naturellement, que se pose la question du réalisme, de la subjectivité et de l'objectivité.
« Un roman, c'est un miroir que l'on promène le long d'un chemin », Stendhal, Le rouge et le noir, 1830. Cette citation connue de l'écrivain Stendhal peut être comprise comme une définition du roman. En effet, le chemin est celui de la lecture, du temps passé avec le roman. On peut le promener avec soi.
La littérature est perçu comme l'ensemble des productions écrites et orales humaines. Elle a pour objectif l'éducation morale , la valorisation du beau ou Artistique , en un mot il faut dire qu'elle est le miroir de la société vu qu'elle relate nos vécus quotidiens.
* Métaphore du miroir reprise par le terme de « reflet » (image réfléchie ; image, représentation affaiblie/ écho, imitation) = métaphore traditionnelle pour désigner la représentation, la mimèsis. * Métaphore du chemin = espace assez ordinaire et neutre, où n'importe quoi peut surgir.
Le miroir est un genre littéraire né au Moyen Âge, désignant des ouvrages destinés à conseiller son lecteur sur des questions morales.
le Rouge et le Noir est un roman d'initiation, où le héros, le jeune Julien Sorel, fils de charpentier, qui tente de s'élever dans la société, devra franchir de nombreux obstacles. Passionné par Napoléon, il rêve d'une grande destinée en revêtant l'habit de soldat (rouge).
Le miroir : symbole de la vérité
Il met en avant, sans le cacher, les défauts et les qualités de la personne qui se regarde dedans. Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance.
Le Rouge et le Noir peut se lire de plusieurs façons : comme un triangle amoureux se dénouant en une tragédie, comme un tableau extrêmement critique de la société française à la fin de la Restauration, visant tout aussi bien Paris que la province, ou encore comme une satire de l'obsession de la « génération romantique ...
Le roman reflète la réalité comme Stendhal nous le dit : « un roman c'est comme un miroir qu'on promène le long d'un chemin. ». En effet, pour que le lecteur puisse s'identifier dans le livre aux personnages,il a besoin d' un certain cadre faisant office d'une quelconque réalité ressemblant à la sienne.
Chaque écrivain est conditionné par son époque et le mouvement littéraire auquel il appartient. En effet l'auteur s'imprègne du contexte de la société dans laquelle il vit, de ses coutumes, de ses croyances et de ses mœurs pour la création de son œuvre.
Par nature, le roman implique la fiction, l'invention de personnages et de situations imaginaires. Il implique aussi une construction, un ordre des faits, c'est-à-dire la négation du désordre et des aléas qui caractérisent la vie réelle, ou le réel de la vie.
La littérature vise à éduquer, à communiquer des pensées, à influencer et même à séduire. La littérature constitue un héritage patrimonial et peut concourir à la préservation du patrimoine d'un pays, lorsqu'elle en souligne les valeurs, la culture et la civilisation.
Dans le cadre d'une dissertation sur le roman, il est primordial de savoir précisément à quoi renvoie le terme roman. Lecteur : l'acteur du pôle de la lecture, celui qui fait d'une certaine manière face à l'écrivain par le biais du livre.
Fiction narrative, le roman n'est pas tenu d'obéir à des règles, ce qui lui laisse un certain champ d'ouverture. On se pose souvent la question de la véracité d'un récit romanesque. Nombreuses ont été les critiques concernant ce genre. On l'accuse surtout au XVIIIème siècle de mentir, de s'opposer à la réalité.
À travers la littérature s'ouvre les portes d'un niveau plus profond de pensée et de compréhension de toutes les choses vues, entendues et ressenties dans nos expériences quotidiennes de la vie. Cela vous donne l'avantage de communiquer et de participer facilement et artistiquement à la société.
Il est une avancée et un bilan, une totalité et un mouvement. Celui-ci se marque par la primauté de la fiction, et l'on peut soutenir que le roman est né au moment où cette primauté a été établie [2]
Œuvre d'imagination constituée par un récit en prose d'une certaine longueur, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude de mœurs ou de caractères, l'analyse de sentiments ou de passions, la représentation du réel ou de diverses données objectives et subjectives ; genre littéraire regroupant les œuvres ...
Roman dont l'imagination est la composante majeure.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Le texte comporte un triple point de vue : omniscient (par ex. : "Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin du regard des hommes") focalisation interne alternée : Julien est perçu à travers le regard de Mme. de Rênal, Mme. de Rênal est perçu à travers le regard de Julien.
Celui-ci cherche à faire carrière en se couvrant de gloire : bercé par les récits des exploits napoléoniens, Julien veut s'extraire de sa condition de fils de charpentier et rêve d'éclat militaire. Mais, avec la chute de Napoléon Bonaparte, a disparu l'espoir de réussir par les armes.
Son pouvoir réfléchissant permet une mise en abyme du sujet, tandis que sa manipulation permet une mise en rapport avec une série d'autres personnes. Le miroir rend ainsi possible un travail complexe sur l'identité à travers une mise en relation ambiguë du soi et de l'autre.
Une des interprétations du titre est liée aux jeux de hasard, où l'on peut miser sur le rouge ou sur le noir ; la destinée serait alors un jeu de hasard où l'on peut tomber sur une bonne ou une mauvaise carte. On retrouve les deux couleurs à divers moments dans le roman.
Pour Stendhal, passionnément ému par Florence, ce prénom de Julien renvoyait sûrement (parmi d'autres échos) à Julien de Médicis, le frère de Laurent le Magnifique, assassiné dans la cathédrale de Florence en 1478 par les hommes de main des Pazzi alors que son frère le duc échappait par miracle à la même mort.