Le Second Empire fut englouti par la défaite militaire de 1870. Le désastre aboutit au déchirement de la nation, avec la Commune et l'annexion de l'Alsace-Moselle.
Le Second Empire se termine le 4 septembre 1870 à la suite de la défaite de Sedan, lors de la guerre contre la Prusse, puissance montante en Europe dirigée par le chancelier impérial Otto von Bismarck.
Louis-Napoléon Bonaparte est d'abord président de la République puis, la dignité impériale et héréditaire étant rétablie en novembre 1852, il devient l'empereur Napoléon III. Le Second Empire s'achève peu après la défaite de Sedan contre la Prusse le 2 septembre 1870.
Cette période débute avec le coup d'État et se termine à des dates variables selon les critères retenus. Puis, à partir de 1860 (droit d'adresse), 1864 (droit de coalition des ouvriers) et 1867 (droit d'interpellation), le régime se libéralise progressivement jusqu'à devenir un Empire libéral en 1869.
L'Empire s'effondre en 1814, car Napoléon est affaibli à cause : de l'impopularité et l'inefficacité du blocus continental (depuis 1806) ; de l'échec de la campagne de Russie (1812) ; de la défaite de la guerre d'Espagne (1808–1814).
À la suite de son coup d'État qui met fin au Directoire en 1799, le général Bonaparte devient l'homme fort d'un nouveau régime politique, le Consulat. Il entend alors mettre fin à la Révolution et rétablir l'ordre tout en entérinant un certain nombre d'acquis de la période révolutionnaire.
30-31 mars 1814: chute de Paris. 2 avril 1814: le Sénat prononce la déchéance de Napoléon. 4 avril 1814: sous la pression des maréchaux, abdication de Napoléon. 6 avril 1814: abdication de Napoléon sans conditions.
Le Second Empire de Napoléon III, qui s'inscrit dans la continuité politique du Premier Empire de son oncle Napoléon, est un régime vertical, dans lequel le souverain est extrêmement puissant. Il est seul responsable devant le peuple, auquel il a toujours le droit de faire appel par plébiscite.
Napoléon II aura été « empereur des Français » durant deux semaines, alors qu'il ne se trouvait pas en France. Ce fut en raison du règne, aussi bref que théorique, de Napoléon II que Louis-Napoléon Bonaparte se proclama empereur des Français sous le nom de Napoléon III .
Régime politique établi en France le 2 décembre 1852 par Napoléon III et qui dura jusqu'au 4 septembre 1870.
Toutefois, le Second Empire est un régime peu démocratique. La constitution donne à Napoléon III tous les pouvoirs : chef de l'exécutif, il a aussi l'initiative de la loi. De plus, les élections sont encadrées (candidatures officielles, nomination de maires…) et la presse est contrôlée.
Le 2 décembre 1 851, le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte organise un coup d'État afin de garder le pouvoir, alors que son mandat de quatre ans prend fin et qu'il ne peut pas se représenter.
Il propose les lois et les promulgue (pouvoir législatif). Le Corps législatif (l'Assemblée), élu au suffrage universel, vote les lois, mais ne peut rien imposer au chef de l'État. De plus, des candidats officiels sont désignés à chaque élection et favorisés par le régime, alors que les opposants sont brimés.
Les opposants sont arrêtés ; l'Assemblée Nationale est dissoute et le SU masculin est pleinement rétabli. Comment se manifestent les oppositions au Second Empire ? Rappel : une écrasante majorité des Français approuvent le coup d'État (plébiscite de décembre 1851) et le fait que LN B devienne empereur.
Le Second Empire, qui met fin à la IIe République par le coup d'État du 2 décembre 1851, va évoluer d'un régime autoritaire concentrant tous les pouvoirs dans les mains de l'empereur vers un régime plus libéral. La défaite de 1870 met fin brutalement à cette ouverture parlementaire.
Le Second Empire constitue une période contrastée : la France connaît un régime d'abord autoritaire puis plus libéral, mais qui s'achève par une sévère défaite militaire.
Le pouvoir exécutif est en effet le pivot du système. L'empereur dispose des prérogatives habituelles (commandement de l'armée, droit de déclarer la guerre, faire les traités de paix, alliance et commerce, faire les décrets et règlements pour l'exécution des lois).
Le Second Empire est à l'origine un régime politique autoritaire où la plus grande partie du pouvoir est entre les mains de Napoléon III: il dispose du pouvoir exécutif et de la partie la plus importante du pouvoir législatif (le droit d'initiative des lois).
Après la défaite de Napoléon et le congrès de Vienne en 1815, la monarchie est réinstaurée en France. Louis XVIII (1815 - 1824) est proclamé "roi de France". Il accorde une charte qui garantit la séparation des pouvoirs et gouverne avec une assemblée élue au suffrage censitaire.
L'aménagement du territoire. Le règne de Napoléon III fut aussi marqué par une grande politique publique d'aménagement du territoire. Le chemin de fer fut au cœur de cette évolution. De 3 600 km de voies ferrées en 1850, on passa à 23 300 km en 1870 (soit environ la moitié du réseau actuel).
La capitale est réaménagée, sous la direction du baron Georges Haussmann (1809-1881), préfet de la Seine de 1853 à 1870. Une nouvelle enceinte fortifiée, plus large, est érigée ; un système d'éclairage au gaz, un réseau d'adduction d'eau potable et des égouts sont mis en place.
Loin devant les Empires grec et romain, l'Empire mongol fut le plus grand de tous les temps. Cela grâce à son fondateur, Gengis Khan, « empereur universel » considéré comme le plus grand conquérant de l'histoire qui unifia les tribus d'Asie centrale au XIIème siècle.
Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo.