Au temps jadis, le singe alla voir Dieu et lui demanda à être comme l'homme, Dieu lui dit : - Awô, mais peux-tu demeurer 100 jours enfermé dans une case ? - Awô répondit le singe, vraiment, je le peux, je le jure !
Peau, poils, organes des sens… La peau humaine comprend une couche de graisse. Les poils sont moins nombreux chez l'Homme adulte que chez le singe adulte, ce qui n'est pas le cas du fœtus qui a quand même 2.300 poils au cm2 ; ça laisse songeur ! La croissance des cheveux est continue chez l'Homme.
Certains pensent encore aujourd'hui que l'Homme descend du singe, de quoi exaspérer les paléontologues. Au sens large, l'Homme, en tant que primate, partage inéluctablement un ancêtre commun avec le reste des primates, mais, d'un point de vue génétique, il est en fait son cousin.
Finalement, les caractères retenus pour rattacher les kenyapithèques et les ramapithèques aux hominidés apparaissent comme ceux de grands singes femelles du Miocène. Ils ne sont plus considérés aujourd'hui comme des membres anciens de la lignée humaine.
Les hommes et les singes ont un ancêtre commun, le plus ancien hominidé connu aujourd'hui est Toumaï (7 millions d'années).
La raison est sans doute que six millions d'années de séparation ont produit trop de différences dans les structures des chromosomes et de mutations incompatibles entre les lignées de ces espèces pour que leurs cellules sexuelles puissent encore se féconder.
Mais à la fin de l'Éocène, il y a environ 34 millions d'années, les Haplorrhiniens donnent naissance à un groupe de primates avec un plus grand cerveau, des os frontaux soudés en un seul morceau (le front), moins de dents, une face plus aplatie et des yeux orientés davantage vers l'avant : les « singes » (aussi appelés ...
Homo habilis (2,4 à 1,6 millions d'années) Il a vécu en Afrique de l'Est et en Afrique du Sud. On le considère comme le premier homme véritable en raison de la forme de son crâne et sa capacité crânienne, 600 cm3 en moyenne.
Il y a environ…
7 000 000 d'années : apparition des premiers ancêtres de la lignée des « hommes ». 3 500 000 ans : début de la bipédie prouvée par des traces de pas découvertes à Laetoli (Afrique, Tanzanie).
L'origine de l'Homme a été ainsi promenée d'un continent à l'autre jusqu'à sa fixation en Afrique tropicale. Soixante années de recherches internationales dans cette région ont permis de dessiner un arbre phylogénétique de l'Homme depuis environ 10 millions d'années, avec un grand nombre de ses branches.
L'ancêtre de l'être humain est apparu sur le continent africain il y a environ 5 millions d'années : c'est l'australopithèque.
Une nouvelle étude montre que les capacités cognitives des grands singes seraient plus développées -et plus proches de celles des hommes- que ce que l'on croyait. Ils seraient notamment capables de reconnaître les "fausses croyances" et de prédire les réactions des êtres humains.
Les grands singes, qui partagent déjà la majorité de leur génome avec les Hommes, ont aussi un de leur comportement social qui se rapproche du nôtre.
Parmi les animaux qui partagent une quantité importante de leur ADN avec les Hommes, on peut citer les chats et la souris. En effet, si les humains partagent 93% de leur ADN avec les singes rhésus, ils partagent 90% de leur ADN avec le chat domestique d'Abyssinie et 85% de leur ADN avec la souris.
La bipédie ou plutôt les bipédies
La bipédie n'est pas l'apanage des Homo sapiens. D'autres espèces comme les chimpanzés ou les bonobos utilisent ce mode de locomotion. La seule différence réside dans le fait que seul l'humain l'utilise de manière quasi systématique.
L'idée que l'Homme descendrait du singe est une idée ancienne, encore répandue, mais totalement fausse. Depuis un ancêtre commun vieux de plusieurs millions d'années, Hommes et singes ont évolué en des lignées différentes. La réponse est non.
Les ancêtres de l'Homme ont pris certaines formes plus complexes, de type poisson, toutes aquatiques, formes dont les expressions les plus complexes ressemblaient aux poissons osseux actuels.
Des changements climatiques obligent alors les humains à bouger. La sécheresse rend le centre de l'Afrique peu confortable. Certains humains sont partis vers l'est et ont traversé la mer Rouge. D'autres sont partis bien avant, il y a 100 000 ans, et ont gagné le sud du continent africain.
Les dinosaures et les hommes n'ont jamais vécu ensemble puisque les premiers hominidés sont apparus bien plus tard (le plus vieux crâne d'hominidé découvert par l'archéologie et nommé Toumai est âgé de 7 millions d'années).
La découverte du feu est un tournant majeur dans l'Histoire de l'humanité. Difficile à dater, elle s'est faite de manière progressive à plusieurs endroits à la fois. On sait qu'Homo erectus le domestiquait vers 400.000 ans avant notre ère, et qu'Homo sapiens a développé son usage.
En 2013, le linguiste américain Andrew Byrd, de l'université du Kentucky, a enregistré un texte dans une langue qui pourrait avoir été parlée en Europe il y a 4 000 à 6 000 ans, en s'appuyant sur les plus anciennes traces de sanskrit, de latin et de grec (soundcloud.com/archaeologymag).
L'Afrique est le berceau de l'humanité pour 2 raisons. La première est que les plus proches cousins actuels de l'homme sont les grands singes africains, ce qu'avait déjà énoncé Charles Darwin dès 1871. La seconde raison est que les plus anciens fossiles d'hominidés ont été découverts en Afrique.
Un primate vieux de quelque 13 millions d'années, qui pourrait avoir été le dernier ancêtre commun de l'homme et des grands singes, a été découvert en Espagne, annonce la revue Science.
La lignée humaine comprend tous les groupes d'êtres vivants descendants du dernier ancêtre commun de l'homme avec son plus proche parent, le chimpanzé. Le seul représentant actuel de la lignée humaine est l'Homo sapiens.