Le 11 novembre 2015 , un mois et demi après le début des frappes, au bilan mitigé, Vladimir Poutine a déclaré à la télévision russe que l'objectif de cette intervention est de « stabiliser l'autorité légitime » de Bachar el-Assad et de « créer les conditions pour un compromis politique ».
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
La Coalition nationale syrienne est une coalition de groupes d'opposition syriens basée à Istanbul, en Turquie. cette coalition a été formée en 2011 pendant la crise syrienne. Parmi les autres personnalités de la coalition sont l'actuel président, George Sabra, l'ancien président Burhan Ghalioun et Abdel-Basit Seda.
Les débuts de la guerre
Le conflit en Syrie a commencé par des manifestations pacifiques dans le sud de la Syrie début 2011. Ce mouvement était inspiré par les protestations du printemps arabe en Tunisie et en Egypte.
Si l'Europe et les États-Unis font bloc derrière l'Ukraine, il n'en est pas de même pour le reste du monde. Plusieurs alliés de la Russie ont déjà affiché ouvertement leur soutien, comme la Syrie ou le Venezuela. D'autres, comme l'Afrique du Sud ou de la Chine, ne condamnent pas l'offensive russe.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Allégation : la défense antimissile de l'OTAN représente une menace pour la sécurité de la Russie. Dans les faits : la défense antimissile balistique de l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie et ne peut porter atteinte aux capacités de dissuasion stratégique russes.
C'est la Russie, et non l'État syrien, qui exerce le pouvoir sur certains profiteurs associés au régime. Elle est aidée en cela par son statut international et l'influence qu'elle cherche à gagner jusqu'au sein de l'opposition syrienne.
L'objectif d'Israël est d'empêcher les Iraniens et leurs auxiliaires de s'implanter militairement en Syrie afin de menacer et attaquer Israël à partir du territoire syrien et de construire une ligne logistique d'approvisionnement d'armes d' Iran au Hezbollah au Liban.
La Russie et l'Iran soutiennent depuis le début du conflit en 2011 le régime du président syrien Bachar el-Assad et interviennent sur le terrain de façon décisive. Si leurs objectifs finaux ne sont pas les mêmes, ils apparaissent soudés dans leurs objectifs d'annihiler l'opposition et de maintenir le régime en place.
Le conflit syrien a causé de nombreuses pertes. Chaque camp, mais principalement l'armée de Bachar el-Assad et Daech, sont responsables de milliers de morts, de massacres, de viols et de tortures. Le régime de Bachar el-Assad a effectué de nombreux bombardements contre les civils et a utilisé des armes chimiques.
« Syrie : l'ONU estime que le conflit a fait au moins 350 000 morts en dix ans », RFI, 25 septembre 2021. « Après onze ans de conflit, de nombreux Syriens sont au bord du gouffre », UNHCR, 16 mars 2022.
Elle était composée des mêmes combattants qui aujourd'hui sont dans le front islamique, financé par les Saoudiens, ou des combattants du Front al-Nosra ou des groupes affiliés à Al-Qaida.
Syrie, Chine, Venezuela, Iran
La Syrie n'est pas en reste et soutient depuis longtemps le régime russe. "La Syrie se tient aux côtés de la Russie, étant convaincue du bien-fondé de sa position.
La Syrie, le Venezuela, l'Iran et la Chine sont connus comme des alliés militaires potentiels de la Russie.
Déclenché en 2011 par la répression meurtrière de manifestations pro-démocratie pacifiques, ce conflit s'est transformé au fil des ans en une guerre complexe impliquant factions rebelles, groupes djihadistes et puissances étrangères.
Israël, qui voit l'Iran comme son ennemi numéro 1, s'oppose à une relance de l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien – censé empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique en échange de la levée de sanctions asphyxiant son économie – dont les Etats-Unis s'étaient désengagés en 2018.
Les médias israéliens expliquent cette escalade par l'amplification des transferts d'armes lourdes de l'Iran au Hezbollah à bord d'avions-cargos vers l'aéroport de Damas ou la base aérienne de Palmyre, où elles sont stockées dans des entrepôts avant d'être acheminées au Liban.
Le HCR fournit également une aide d'urgence à plusieurs millions de réfugiés syriens en Jordanie et au Liban. Nous accueillons les personnes dans des camps de réfugiés et veillons à ce que les nombreux réfugiés des villes et des zones rurales reçoivent l'aide dont ils ont tant besoin.
Depuis 1963, la République arabe syrienne est gouvernée par le parti Baas arrivé au pouvoir par un coup d'État ; jusqu'au référendum de 2012, il était inscrit dans la Constitution que le pays ne pouvait être gouverné que par le parti Baas.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
En 2022, le pays avec la plus grande puissance militaire sont les États-Unis, pays fondateur et membre de l'OTAN.