Il conviendra plutôt de diminuer les apports énergétiques en favorisant les fruits et légumes et en limitant les aliments gras et sucrés. De plus, dans la mesure du possible, la pratique de 30 minutes d'activité physique quotidienne adaptée est conseillée.
Les bouffées de chaleur, les sautes d'humeur, la dépression, la fatigue, la prise de poids et une perte de libido sont des effets secondaires communs du tamoxifène.
Effets indésirables possibles du médicament TAMOXIFÈNE MYLAN
Bouffées de chaleur, démangeaisons génitales, pertes blanches. Développement anormal de l'endomètre, pouvant se traduire par des saignements intermittents (voir Attention).
Si des effets secondaires se manifestent, ils peuvent le faire n'importe quand pendant l'hormonothérapie, tout de suite après ou quelques jours voire quelques semaines plus tard. Il arrive que des effets secondaires apparaissent des mois ou des années à la suite de l'hormonothérapie (effets tardifs).
Les médicaments utilisés pour une hormonothérapie du cancer du sein comprennent le tamoxifène (Nolvadex-D, Apo-Tamox) ainsi que les inhibiteurs de l'aromatase comme le létrozole (Femara), l'anastrozole (Arimidex) et l'exémestane (Aromasin). Ces médicaments peuvent causer une perte temporaire de poils et de cheveux.
Exemestane (Aromasine™)
C'est un anti-aromatase stéroïdien irréversible. Sa prescription après 2 ou 3 ans de tamoxifène, est plus efficace que le tamoxifène seul pendant 5 ans en situation adjuvante et est considéré comme un traitement de première intention au stade métastatique.
Le tamoxifène administré pendant 5 ans a longtemps été le traitement standard en situation adjuvante quel que soit le statut ménopausique, permettant une réduction significative du risque de récidive et de mortalité par cancer du sein à 15 ans de 39% et 30% respectivement (1).
Il est dorénavant recommandé d'attendre non plus 3 mois, mais 9 mois après l'interruption du tamoxifène avant de concevoir un enfant. Une décision qui bouleverse la vie des femmes qui, comme Manon, souhaitent devenir mère avant la fin de leur hormonothérapie.
L'arrêt de l'hormonothérapie après la première année augmentent le risque de rechute du cancer du sein chez les femmes jeunes.
Dans les cellules cancéreuses, le tamoxifène agit comme un anti-œstrogène : sans supprimer la production de cette hormone, il prend sa place au niveau de leurs récepteurs (les récepteurs ERa), bloquant ainsi la prolifération de ces cellules.
Comme Maritxu et Sylvianne, elles sont plus de 30 % à refuser ou interrompre chaque année leur hormonothérapie. Un taux qui, selon une étude allemande publiée en 2013 dans la revue Breast cancer research and treatment, grimpe à 50 % chez les patientes ménopausées après trois ans de traitement.
Le tamoxifène est le médicament hormonal le plus administré pour réduire le risque qu'un CCIS ou qu'un CLIS n'évolue en cancer du sein infiltrant. Le tamoxifène accroît très légèrement le risque de cancer de l'utérus, de thrombose veineuse profonde (TVP) et d'accident vasculaire cérébral.
Une reprise du sport en douceur. Marina est suivie à l'institut Gustave Roussy à Paris qui mène des recherches pour aider les femmes à mieux supporter ce médicament. Une des solutions préconisée est la reprise de l'activité physique. Petit à petit, la quinquagénaire reprend donc le sport, et en parallèle Tamoxifène.
La prise de poids au niveau du ventre peut provenir de différents facteurs : une mauvaise alimentation, un manque d'activité physique, l'âge, des facteurs hormonaux comme la ménopause ou l'andropause. En général, les kilos pris au niveau du ventre sont plutôt difficiles à perdre.
Pour éviter de prendre du poids, ne sautez pas de repas, faites des repas équilibrés, augmentez votre consommation de légumes et baissez celle des produits sucrés et gras.
La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives(2).
Contrairement à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, qui cherchent à tuer rapidement les cellules cancéreuses, l'hormonothérapie vise à entraîner leur mort à plus long terme en créant un milieu hormonal qui leur est défavorable.
L'hormonothérapie est le plus souvent très efficace, notamment dans le traitement des cancers du sein hormono-dépendants (près des trois-quarts des cancers du sein), où elle est souvent prescrite en complément d'une chimiothérapie. Elle a fait chuter la mortalité liée aux cancers du sein.
La confiance en soi
En l'associant pleinement aux décisions familiales ou professionnelles difficiles, on évitera de donner au patient le sentiment qu'il sort fragilisé ou diminué de sa maladie. Réaliser que les autres lui rendent sa place, pleine et entière, l'aidera à reprendre progressivement confiance en lui.
Privilégiez les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…) Limitez la consommation de produits sucrés, salés et gras. L'équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou une journée mais plutôt sur la semaine.
L'harpagophytum
Les douleurs articulaires font partie des effets secondaires de l'hormonothérapie les plus fréquents. L'harpagophytum possède des propriétés anti-inflammatoires reconnues. Il est préférable de prendre cette plante sous forme d'extraits secs, sous forme de gélules ou de comprimés.
Les bienfaits de l'hormonothérapie — suppression des bouffées de chaleur et augmentation de la densité minérale osseuse — ont aussi disparu. Le risque de cancer du sein était légèrement élevé, et il y avait des indices d'une augmentation des risques de cancer du poumon (et d'autres cancers) et de mortalité.
Chez les femmes non ménopausées, l'hormonothérapie de référence est le tamoxifène. En cas de tumeur à haut risque, ainsi que chez les femmes très jeunes, une suppression ovarienne associée à un inhibiteur de l'aromatase (ou, de façon moins consensuelle, au tamoxifène) peut être envisagée d'emblée.
Un cancer est hormonodépendant ou hormonosensible lorsque des hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Les principaux cancers hormonodépendants sont les cancers du sein et de la prostate, qui sont sensibles aux hormones sexuelles.