La raison principale de l'interdiction de l'intérêt est la stérilité de l'argent, l'infécondité du capital. Principe aristotélicien, l'argent, dit-on, n'a pas la faculté de s'accroître. Il ne fait pas de petits : Nummus nummum non parit.
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.
Le terme dérive de zaka qui signifie « croître ». Le mot riba vient quant à lui de raba qui signifie aussi « croître ». Le lecteur est encouragé à se documenter sur les versets du Coran qui d'une part, interdisent le riba et d'autre part, encouragent la charité.
Islam. Dans la législation islamique, l'usure est définie par le terme « Riba ». En arabe, le terme « ribâ an-nasî'ati » signifie le surplus exigé du débiteur par rapport au délai de remboursement qui lui a été accordé. Son usage est interdit aux musulmans.
Un prêt est considéré comme usuraire lorsque son taux annuel effectif global (TAEG, anciennement TEG) est supérieur au taux de l'usure. Le TAEG est le taux auquel on se réfère pour apprécier si une offre de crédit dépasse le seuil usuraire. Il comprend : le taux d'intérêt de base (ou taux nominatif)
C'est dans le code d'Hammourabi, souverain babylonien du XVIIIe siècle av- J. -C,, que l'on trouve les premières preuves d'existence du prêt à intérêt. Le plafond légal des taux y était fixé à 33 1/3 % pour l'emprunt de céréales et à 20 % pour celui d'argent métallique[1].
Depuis le début de l'année, 45% des demandes de prêt auraient été refusées, selon un sondage. La faute à un taux d'usure - soit un taux maximal d'emprunt - trop bas, assurent les banques. Elles font pression pour que Bercy l'augmente... ce qui entraînera une hausse des taux des crédits. Le chantier est paralysé.
L'intérêt est la somme que le débiteur paie au créancier en rémunération de l'usage de l'argent prêté, l'usure quant à elle est l'intérêt perçu au-delà du taux licite, Délit commis par celui qui prête de l'argent à un taux d'intérêt excessif.
Le prêt à intérêt étant interdit en finance islamique, la solution actuelle pour réaliser un crédit immobilier sans intérêt est d'utiliser le contrat Murabaha. En effet, ce contrat de vente est proposé en France par les banques spécialisées dans la finance Islamique.
Ibn Mandhûr le définit ainsi : « C'est la manière de vider ce qui reste (dans le canal urinaire) de l'urine, de purifier le lieu et le canal afin de les en acquitter tout comme on s'acquitte d'une dette.
Riba : une notion floue et controversée
Selon son interprétation, la riba peut ne faire référence qu'à un intérêt excessif. Cependant, d'autres pensent que le terme riba désigne le concept même d'intérêt, et est donc interdit. On parle aussi d'usure.
Ces principes sur lesquels repose ce système : sont l'interdiction de riba de gharar et de maysir, le partage de pertes et des profits, l'adossement à un actif tangible, la nécessité de détenir l'actif, le Zakat ou encore le filtrage en matière d'investissement tant sur un aspect qualitatif (interdiction d'investir ...
Résumé du livre :
« Propriétaire sans ribâ » est le témoignage inédit d'un jeune couple qui a battu le sentier pour devenir propriétaire d'un appartement en île-de-France en deux ans, sans crédit bancaire et en partant de rien.
Tant que les banques investissent leurs fonds de manière licite (halal), alors la transaction est autorisée (halal)… Le problème découle de l'investissement des fonds. Dans le cas contraire, c'est interdit (haram)… la différence vient donc de la différence entre les banques islamiques et non islamiques.
En tant que musulman, il nous est permis d'investir dans les actions (actions qui répondent à certaines conditions), l'immobilier (achat sans utilisation de crédit bancaire, SCPI, REIT) et les matières premières.
Le PTZ est un prêt gratuit : il permet d'emprunter une partie du financement de sa résidence principale sans payer d'intérêts ni de frais de dossier. Ce prêt est modulable en fonction des revenus, du nombre d'enfants de l'acheteur et de l'emplacement du bien. Le PTZ n'est pas un prêt principal.
Le crédit bail
C'est la solution qui met tout le monde d'accord. Pour rester en accord avec vos principes éthiques, le mieux est encore d'opter pour un crédit bail : c'est la banque qui achète le véhicule et qui vous le revend avec sa marge connue à l'avance. Vous rembourserez en plusieurs mensualités.
Prêt à Taux Zéro et Islam
Les pratiquants musulmans peuvent se demander, à juste titre, si le PTZ est halal. L'intérêt étant interdit en Islam, le PTZ semble accessible aux musulmans qui veulent respecter leur religion. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Alors, existe-t-il une banque islamique en France ? La réponse est claire : il n'existe actuellement aucune banque islamique en France. Une initiative avait été lancée il y a quelques années au Luxembourg afin de couvrir le marché européen, mais celle-ci n'a malheureusement pas aboutie.
L'argent rapporté par certains types de comptes bancaires (compte épargne, livret …) est en effet considéré comme étant de l'usure (« Ribâ »), prohibé en islam.
L'argent qu'il investit ne doit pas causer de torts et être bénéfique pour la société. Les activités de prêts sont interdites parce que le Coran dit que les musulmans ne sont pas autorisés à tirer profit du prêt d'argent. Il est donc interdit de toucher des intérêts d'un individu ou d'une banque.
L'intérêt d'emprunt correspond à la rémunération du capital : il permet de calculer la somme due à l'organisme qui a consenti le prêt immobilier, et donne le coût réel du crédit.
Autrefois rois des crédits immobiliers, les courtiers sont désormais dans le viseur des banques. Face aux prix trop élevés des commissions à leur verser, certaines banques ont déjà mis fin à leurs contrats de courtages. Les banques déclarent la guerre aux courtiers.
Prenons un exemple : vous partez sur un emprunt de 150 000 € sur 10 ans. 10 ans, c'est 120 mensualités à rembourser. 150 000 / 120 = 1 250 € de mensualité. En prenant en compte le critère du taux d'endettement, vous devez donc percevoir au minimum un salaire de : 1 250 x 3.3 = 4 162 €.
Parmi les établissements qui prêtent facilement pour un prêt immobilier, vous trouvez : Les banques généralistes nationales comme le CIC, la Banque Postale, BNP Paribas, LCL, etc. Les banques mutualistes ou coopératives comme le Crédit Mutuel, la Caisse d'Épargne, la Banque Populaire, etc.