Les associations d'antibiotiques antituberculeux permettent de simplifier l'administration du traitement et donc d'améliorer le suivi du traitement. Elles existent sous la forme de comprimés contenant une triple association (isoniazide + rifampicine + pyrazinamide) ou une double association (isoniazide + rifampicine).
Le traitement de la tuberculose maladie ou de la primo infection tuberculeuse avec symptômes. Le traitement antituberculeux consiste à prendre tous les jours pendant 3 à 6 mois minimum, plusieurs antibiotiques en même temps parmi les suivants : isoniazide, rifampicine, pyrazinamide et éthambutol.
Une surveillance clinico-biologique rapprochée est nécessaire durant les 2 premiers mois de traitement. -En cas d'antécédents d'hépatopathie ou de perturbation de la fonction hépatique ou en cas d'insuffisance rénale : ne pas utiliser le pyrazinamide sauf nécessité absolue et sous surveillance stricte.
Les antituberculeux sont soit bactériostatiques (la bactériostase est le ralentissement de la croissance des bactéries, pouvant aller jusqu'à l'arrêt de cette croissance, lorsque la bactériostase est maximale), soit bactéricides (ils provoquent la mort directe des bactéries).
L'hépatotoxicité représente un effet indésirable proéminant des antituberculeux dans la mesure où sa fréquence atteint 20 % [2]. Rappelons que l'isoniazide et le pyrazinamide sont les médicaments les plus pourvoyeurs d'atteinte hépatique, suivis par la rifampicine ; l'éthambutol est exceptionnellement hépatotoxique.
Les antituberculeux de première intention (rifampicine, pyrazinamide, ethambutol, isoniazide) ne sont pas toujours bien supportés sur le plan digestif, raison pour laquelle l'OMS conseille de les prendre après le repas en cas de nausées ou de vomissements.
La tuberculose est une infection particulière qui peut rester silencieuse (sans symptôme) pendant de nombreuses années, voire toute la vie.
Pourquoi la TB-MR est-elle plus dangereuse? Outre les difficultés croissantes que pose le traitement de la maladie, le patient demeure infectieux plus longtemps, ce qui accroît le risque d'exposition de la population et des travailleurs de la santé.
La rifampicine peut entraîner une coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes ; le patient doit en être informé. Elle peut colorer de façon permanente les lentilles de contact.
De fait, les complications de la tuberculose entrainent un état d'hypercatabolisme avec trois conséquences majeures : l'insuffisance respiratoire, la dénutrition et l'immunodépression.
Rifampicine : Mécanisme d'action
Elle exerce son effet bactéricide à la fois sur les bacilles en phase de multiplication active et sur les bacilles quiescents (bacilles extracellulaires à multiplication lente et bacilles intracellulaires).
La tuberculose active est un état où les microbes de la tuberculose sont actifs et entraînent des symptômes. Cela indique que le système immunitaire d'une personne infectée par le microbe de la tuberculose n'a pu se défendre adéquatement contre celui-ci.
Le bacille de Koch (BK) appartient à la famille des mycobactéries, bacilles acido-alcoolorésistants (BAAR, dont la coloration résiste à l'action de l'acide et de l'alcool). Sa croissance est lente, voire très lente (2 à 8 semaines). Il pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires.
Une durée totale de traitement de 6 à 9 mois est recommandée. Cette durée doit être prolongée 12 voire 18 mois en cas d'interruption du traitement, de mauvaise observance, ou d'impossibilité d'utiliser certains antituberculeux majeurs. Les sujets infectés par le V.I.H.
L'ERIP K4 (isoniazide, rifampicine, pyrazinamide et ethambutol) est le médicament prescrit dans cette phase. Le principal problème posé dans la prise en charge de ces EI, reste l'identification de la molécule responsable et l'établissement d'une démarche pratique envers chaque situation clinique.
La tuberculose peut provoquer une dénutrition par une augmentation des besoins métaboliques et une réduction des apports, et les carences nutritionnelles peuvent aggraver la maladie ou retarder le rétablissement en diminuant d'importantes fonctions immunitaires.
Pour garantir une absorption optimale, les gélules de rifampicine doivent être prises de préférence à jeun, au moins ½ heure avant un repas.
Son usage est habituellement réservé au traitement de la tuberculose, de la lèpre et de quelques autres infections rares. Il est également utilisé dans une indication particulière : la prévention ponctuelle des méningites à méningocoques.
La rifampicine est un antibactérien utilisé en association avec d'autres anti-infectieux pour le traitement ou la prévention de la tuberculose. Comment prendre ce médicament ? Idéalement, la rifampicine devrait être prise à jeun, soit 1 heure avant ou 2 heures après un repas.
Elle guérit lorsqu'un traitement efficace (durant au minimum trois à six mois) est correctement suivi jusqu'à son terme. Les traitements non ou mal suivis induisent l'apparition de résistances aux médicaments antituberculeux.
Le test cutané tuberculinique (TCT), aussi appelé intradermo-réaction, permet de savoir si une personne est infectée ou non par le bacille de Koch. Ce test consiste à injecter de la tuberculine dans le derme de l'avant-bras et à voir, 3 à 5 jours plus tard, si une réaction apparaît.
Si, dans la majorité des cas, la bactérie à l'origine de la tuberculose s'attaque aux poumons, d'autres organes peuvent également être touchés par la maladie comme les reins, la rate, les ganglions lymphatiques... Les symptômes de ces formes, dites « extra-pulmonaires », sont en rapport avec les organes touchés.
L'incubation de l'infection (délai entre l'exposition et l'infection), c'est-à-dire le délai de positivation des tests tuberculiniques est de 4 à 12 semaines, délai qui est également retenu pour les tests IGRA. L'incubation de la maladie (délai entre l'infection et la maladie) est très variable.
Le diagnostic de la tuberculose pulmonaire est réalisé à l'aide de tests qui recherchent la présence du bacille tuberculeux dans les crachats. De plus, une radiographie permet de localiser les lésions au niveau du poumon. Des tests particuliers existent pour les formes non pulmonaires de tuberculose.