Un bien (ou une ressource) est rare lorsqu'il se trouve en quantité limitée par rapport à l'état de l'offre et de la demande. Il y a rareté économique lorsque des choses ''utiles'' au sens des économistes (biens ou services) n'existent à notre disposition qu'en quantités limitées (ex. : l'eau potable).
Mauvaise anticipation des sécheresses, surconsommation, pollutions agricoles et urbaines... tous ces facteurs, humains plus que naturels, expliquent que l'eau soit aujourd'hui devenue une ressource précieuse.
L'urbanisation rapide, le développement des activités agricoles, l'utilisation d'engrais et de pesticides, la dégradation du sol, les fortes densités de population et les mauvaises conditions d'élimination des déchets portent atteinte aux sources d'eau douce disponibles. Le traitement de l'eau peut être coûteux.
La rareté en économie
La rareté est l'expression du déséquilibre plus ou moins grand entre des besoins et des ressources produites en faible quantité et insuffisante pour les satisfaire. Elle est relative, variant selon les lieux et les époques.
- Un bien non simplement accessible: Il y a donc des coûts pour aller la chercher. - Un bien qu'il faut partager car les ressources sont limitées: La société doit faire des choix, il y a des coûts de gestion collective de l'eau. L'eau est donc un bien social et économique.
Distinction entre biens rares et biens libres: -biens libres: biens disponibles en grande quantité ou suffisante dans un environnement naturel. Exemples: air, eau. -Biens rares: biens économiques, c'est-à-dire non disponible en abondance et qui est en général produit grâce au travail humain.
Cette rareté peut être provoquée essentiellement par trois facteurs : La rareté provoquée par la demande : l'accroissement démographique ou la hausse des niveaux de consommation tend à provoquer la raréfaction des ressources naturelles accessibles à chaque personne.
Un bien (ou une ressource) est rare lorsqu'il se trouve en quantité limitée par rapport à l'état de l'offre et de la demande. Il y a rareté économique lorsque des choses ''utiles'' au sens des économistes (biens ou services) n'existent à notre disposition qu'en quantités limitées (ex. : l'eau potable).
La première conséquence de la rareté des ressources ultimes est l'augmentation prévisible des prix des biens réels – terres agricoles, forêts, terrains viabilisés pour usages industriels ou d'habitation, mais aussi matières premières, produits de la nature et jusqu'aux éléments naturels eux-mêmes.
La rareté que vous évoquez n'est pas liée à une quelconque disparition de l'eau, mais à une explosion des usages: l'augmentation de la population en Asie et en Afrique, l'accroissement du niveau de vie dans les pays en développement, l'urbanisation grandissante, les besoins agricoles.
Le réchauffement climatique et la mauvaise gestion des ressources en eau aggravent les sécheresses partout dans le monde. Une situation qui met en danger des millions de personnes mais qui a aussi de graves conséquences sociales et économiques.
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
Ces limites sont : le changement climatique ; l'érosion de la biodiversité ; la perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore ; les changements d'utilisation des sols ; l'acidification des océans ; l'utilisation mondiale de l'eau verte ; l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique ; l'augmentation ...
Sa valeur d'échange se mesure lors de l'échange et détermine son prix. Ainsi, l'eau a une grande valeur d'usage – pas de vie sans eau – mais sa valeur d'échange est faible. Au contraire, le diamant possède une grande valeur d'échange tout en étant moins essentiel à la vie.
Les facteurs de risque de l'eau comprennent le stress hydrique (lorsque la demande locale en eau dépasse la disponibilité d'eau douce dans la région), la sécheresse, les précipitations insuffisantes, les inondations et la pollution.
La ressource en eau se raréfie en raison d'une consommation croissante et de la dégradation de l'environnement (rejets industriels, pollution chimique, eaux usées). L'agriculture doit encore faire sa révolution environnementale et considérablement freiner les rejets de nitrates et de pesticides.
L'eau, ressource rare. Faussement abondante, l'eau, est en train de devenir la ressource la plus rare et la plus précieuse de la Terre. Malgré toutes les alarmes lancées depuis plusieurs années, la prise de conscience est très insuffisante. 70% de la surface de la planète est couverte d'océans.
"L'économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle s'intéresse d'une part aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d'autre part aux institutions et aux activités ...
L'idée de rareté est donc fondamentale pour définir l'activité économique ; c'est parce que les biens sont rares que la science économique existe. […] L'économie est donc la science des choix. Elle étudie la façon dont s'effectuent les choix des agents économiques.
À la base de la science économique se trouve la question fondamentale de la pénurie des ressources. En tant que discipline, l'économie est définie comme la branche des sciences sociales qui traite de l'allocation des ressources limitées entre des fins alternatives.
Mais gérer la rareté peut devenir un défi stimulant.
Établir un plan de gestion du changement basée la consultation sur l'approche économe et sur la communication. Motiver les parties prenantes à être agiles, rapides et réactifs. Montrer les premiers résultats pour démontrer les avantages de l'approche.
La rareté est une construction sociale. Entièrement liée à la marchandisation du fonctionnement des sociétés. A l'origine, il y a l'équilibre des ressources et des besoins à un très bas niveau matériel. Avec un volume d'échange réduit, l'essentiel des biens consommés étant auto-produits.
En économie le complexe utilité-rareté est le fondement de la valeur des biens, c'est-à-dire de leur potentialité de réponse aux besoins à la fois par une disponibilité physique et par une capacité fonc- tionnelle (usage actuel et futur).
Si un bien est défini comme ce qui est utile, apte à satisfaire des besoins humains, un bien économique doit en plus être rare (sinon il s'agit d'un bien libre et gratuit) et produit par une activité humaine (sinon il s'agit d'un bien naturel) – l'air atmosphérique constituant un exemple de bien non économique, à la ...