Enfin, le théâtre sera condamné parce qu'il se présente comme une école d'obscénité et de cruauté, d'idolâtrie et d'impiété conduisant insidieusement des esprits faibles hors des voies de la vertu et du salut. On rappellera que, depuis le fameux décret d'infamie pris par l'autorité prétorienne en 449 av. J. -C.
RÉSUMÉ : Le théâtre entretient avec la religion une étroite relation, une grande parenté. C 'est peut-être la raison pour laquelle théologiens et gens d Église du passé se sont montrés si sus- picieux face à cette forme d'art.
On appelle farces les pièces de théâtre comiques composées du xiiie jusqu'au xvie siècle.
Au Moyen Âge, le théâtre revient en grâce pour évangéliser à travers les mystères joués sur les parvis des cathédrales. Dès lors, Charles VI approuve la création de la Confrérie de la Passion en 1398. Saint Thomas d'Aquin ou saint Bonaventure admettent le théâtre pourvu qu'il ne scandalise pas.
Les comédiens avaient la vie difficile. Ils n'étaient pas bien considérés par l'Église, car elle pensait qu'être comédien c'était se moquer des autres et jouer des scènes peu appréciées.
Le Dithyrambe était chanté et dansé par un chœur de citoyens. Ils évoluaient sur une aire de terre battue appelée Orchestra, un flûtiste se tenait sur une pierre en son milieu pour rythmer le tout. Le théâtre serait né, vers 550 av.
Le XVIIème siècle est le grand siècle français du théâtre. La tragédie classique française est inspirée des tragédies antiques grecques. Son action s'inspire de l'histoire ou des légendes. La tragédie classique respecte la règle des trois unités (unité d'action, unité de lieu et unité de temps).
l'Eglise a privilégié le théâtre religieux comme instrument d'animation chrétienne du Peuple de Dieu en raison de sa valeur psychologique et pédagogique. A ses origines, il se confondait complètement avec le culte, ou plutôt c'était le culte lui-même qui était un théâtre.
Au Moyen Âge, toutes les fêtes sont religieuses. L'Église organise la charité : de la nourriture est régulièrement distribuée aux pauvres par les moines. L'hôpital de la ville ou l'hôtellerie du monastère accueillent les pèlerins, les nécessiteux ou les malades.
Il est né à l'époque archaïque, aux VIème et Vème siècle avant J-C, lors des célébrations consacrées à Dionysos, Dieu du vin, des arts et de la fête. Il provient donc, à l'origine, des dithyrambes, ces hymnes religieux dédiés aux Dieux ou aux héros, faits de processions, de chants et de danses.
Le théâtre grec est associé au culte de Dionysos, dieu du vin et des arts. Des processions, des danses, des chants à la gloire des héros grecs, se tenaient autour de son temple.
À l'origine, le théâtre était un culte (cérémonie) voué au dieu Dionysos, le dieu du vin, de l'ivresse, du théâtre et de la tragédie; l'équivalent du dieu Bacchus chez les Romains. Lors de ce culte, des hommes chantaient des dithyrambes (chants religieux).
Le Dieu du théâtre. Un Dieu insaisissable, bizarre, errant. Dionysos était chez lui, partout et nulle part. A la fois doux et consolateur, comme peut l'être le vin, et sauvage, dévoreur de chair crue, animale ou humaine.
Depuis l'antiquité, le théâtre fait partie de la culture de l'humanité. Littéralement « lieu où l'on regarde », il donne à voir et à entendre. La scène est son lieu privilégié : à la fois intime et ouvert, elle permet à chacun, en jouant un autre que soi, de se laisser aller et de s'exprimer avec d'autres.
Au théâtre, tout est imaginable, c'est l'endroit de tous les possibles. On y ressent mille et une émotions, on vibre ensemble, face à du concret, du vivant. Au théâtre, on apprend, on se construit, on éveille son regard, on attise sa curiosité.
Conçu comme un enseignement artistique, le théâtre implique d'abord l'apprentissage de son histoire et la compréhension de ses enjeux esthétiques : ce qui différencie cet enseignement de celui des lettres est essentiellement qu'il se place non seulement du point de vue du texte, mais aussi et surtout du point de vue de ...
La mission de l'Église est de préparer la voie pour l'établissement définitif du royaume de Dieu sur terre. Son objectif est premièrement d'aider les gens à intégrer à la vie des hommes des attributs chrétiens et deuxièmement de transformer la société pour que le monde soit un endroit meilleur et plus paisible 5.
L'Église y est en effet décrite comme une entité eschatologique, inséparable du Christ, Église où la paix, qui est, comme on le sait, un bien eschatologique, règne. En bref, l'Église a pour rôle de témoigner du salut à l'œuvre et de notifier au monde qu'elle en est le vivant exemple.
Les trois fonctions de l'Église (sacerdotale, prophétique, pastorale) reprennent les trois fonctions du Christ, à la fois prêtre, prophète et roi.
Le théâtre grec est protéiforme : d'abord un lieu de distractions et de plaisirs où s'opère la catharsis (la purgation des passions), il est également un espace où l'on enseigne les langues et la philosophie, où les hommes politiques viennent s'entraîner à l'art de la rhétorique en déclamant en public des compositions ...
Le théâtre doit son nom à Dionysos, dieu du vin. Les grandes fêtes des Dionysies s'y tenaient chaque année en son honneur. Il s'agissait initialement de chants rituels, de danses et de sacrifices rituels résultant de représentations théâtrales.
Les premières représentations théâtrales ont eu lieu plus de 1000 ans avant Jésus-Christ sur l'île de Crète, chez le peuple minoen. Cela dit, le théâtre tel qu'on le connaît aujourd'hui est né dans la ville d'Athènes, au 5e siècle av. J. -C.
Les origines du théâtre
La Grèce est le berceau du théâtre antique. Né au cours de l'époque archaïque, entre le 5ème et 6ème siècle avant J-C, les pièces de théâtres antiques étaient célébrés en l'honneur du dieu Dionysos.
Les trois genres principaux sont la comédie, le drame et la tragédie.