À retenir. Votre enfant peut lancer des objets pour différentes raisons : jouer, attirer votre attention, tester vos limites et exprimer ses émotions. Il est important de dire clairement à votre tout-petit que lancer des objets peut être dangereux pour les autres et pour lui.
En réalité, bébé vient de comprendre qu'il a un « pouvoir » sur les objets. Depuis qu'il sait les prendre en main, il sait aussi qu'il peut les laisser choir… Aux alentours de 8 mois, votre enfant se saisit du moindre jouet à pleine main mais aussi entre le pouce et l'index.
A partir de 10 à 12 mois, l'enfant va commencer à instaurer le jet de doudou, de la tétine, du jouet avec son parent et va cesser de tout jeter par terre aux alentours de 24 mois. La nourriture peut valser quelques mois de plus, mais cesse en principe vers 2 ans et demi.
Il peut y avoir plusieurs raisons qui poussent les enfants à détruire les objets qui les entourent ou du moins à ne pas y faire attention. Une des raisons possibles peut être le comportement du parent envers ses propres choses. Il ne faut jamais oublier que les enfants apprennent par imitation.
Un enfant peut ressentir le besoin de garder des objets : Pour essayer de mieux comprendre le monde qui l'entoure. En effet, l'enfant de 5 ans et moins découvre le monde dans lequel il vit. Ramasser et conserver des choses, c'est pour lui une façon d'essayer de mieux le comprendre.
Un tout-petit réagit parfois en frappant et en hurlant lorsqu'il est frustré par une limite. C'est parce qu'il a encore peu de contrôle sur lui-même et parce qu'il maîtrise mal les mots pour exprimer ses émotions. En grandissant, il apprendra peu à peu à mieux se contrôler.
Les réactions agressives de votre ado expriment des frustrations, des malaises, des souffrances et des blessures qui doivent être traités en fonction de leurs origines, afin que cela soit approprié et efficace. L'agression peut aussi être un masque de l'insécurité que ressent l'adolescent.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
La syllogomanie est un trouble psychique qui se traduit par une accumulation pathologique d'objets. Une personne syllogomane accumule une grande quantité d'objets, même si ces derniers sont inutiles, encombrants, insalubres et/ou dangereux.
Bébé a les bras raides et écartés, il s'arc-boute et rejette la tête en arrière : il est très inconfortable et voudrait bien qu'on le change de place ou qu'on s'occupe de lui.
"C'est une réaction très instinctive, nerveuse et pas du tout réfléchie comme ce peut être le cas chez l'adulte, explique la psychologue. Spontanément, sous l'effet du stress, il amorce un sourire pour désamorcer l'émotion de l'interlocuteur en face de lui."
Il ne sourit pas, ou très peu (3 mois). Il semble avoir le regard vague ou fuyant, qui ne suit pas ni ne fixe. Il semble avoir un défaut de la posture (bébé trop mou ou trop raide) et vocalise peu.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Il a envie de prendre des risques, de s'opposer à l'autorité parentale et à la fois besoin de leur amour et de leur protection. Lorsqu'il n'a pas confiance en lui, il va chercher sa place et ne pas toujours trouver la bonne distance avec ses copains ou trouver la bonne attitude vis-à-vis de ses parents.
Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
Les caprices caractéristiques de la crise des 2 ans durent généralement jusqu'à l'âge de 3 ans environ, après quoi les crises se font de moins en moins fréquentes. Si votre enfant est plus âgé mais qu'il continue à régulièrement faire des caprices, consultez votre professionnel de santé.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
L'agressivité envers sa famille vient signaler que la relation entre la personne agressive et sa famille mérite d'être traitée autrement que par l'indifférence, coup de gueules ou carrément des passage à l'acte : un père qui frappe sa femme, la fille qui tape son père ou le fils qui agresse sa mère.
Se rapprocher de lui, le rassurer, lui montrer que vous êtes présents et à l'écoute suffisent parfois à l'apaiser et à faire cesser les violences. Si votre enfant refuse le dialogue, expliquez-lui que vous ne pouvez pas le laisser dans cette situation et que vous devez vous faire aider.
- Depuis le 22 décembre dernier et l'adoption du projet de loi "égalité et citoyenneté", "tout recours aux violences corporelles" est interdit dans l'exercice de l'autorité parentale. En clair : les parents n'ont plus le droit de donner une fessée ou une gifle à leurs enfants.
Inutile de crier ou frapper l'enfant : lui retirer pendant quelques secondes ce qui est le plus important au monde pour lui, notre attention, suffit à le stopper. On recommande de ne jamais pratiquer le retrait avant 3 ans, plus après 6 ans, et de commencer par deux ou trois secondes.