Est-il possible d'arrêter de penser? Non, nous dit notre psy Serge Sommer. Non, justement, penser, c'est ce qui fait notre spécificité humaine. En revanche, on peut ne pas « accrocher » nos penser, les laisser filer, « comme des nuages », dit-on en méditation.
Pourquoi certains disent-ils qu'ils pensent trop ? Ils ont les cinq sens plus développés et en alerte que la moyenne. Leur cerveau trie moins les informations pertinentes. Sollicités en permanence, ils gèrent beaucoup de stimulations.
Pour débrancher le cerveau, on commence donc par se déconnecter littéralement. Ou, du moins, par se discipliner un peu. On apprend donc à se fixer des plages consacrées à la consultation de nos messages, textos et autres notifications et l'on cesse de bondir à chaque alerte.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Notre tête n'arrivera pas à lâcher prise sans stopper ce bavardage intérieur. L'astuce est de déposer nos préoccupations à côté de soi en les écrivant sur un bout de papier. Notre esprit pourra alors s'abandonner à la détente et dormir d'un sommeil réparateur, propice à trouver des solutions à nos problèmes.
Réglez un chronomètre ou une minuterie sur trois minutes. Concentrez-vous ensuite sur la pensée indésirable. Lorsque le chronomètre ou la minuterie arrive à trois minutes, criez « stop » ! Cela va vous aider à vider votre esprit.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
SE CONCENTRER SUR SA RESPIRATION
Prendre le temps de s'asseoir, le dos droit, d'inspirer et d'expirer par le nez. Écoutez votre respiration et remarquez comme elle change votre corps : la chaleur aux narines, la poitrine et le ventre qui se gonflent et dégonflent.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Une fois coupé en deux ou en tranches et déposé sur votre table de nuit, il va pouvoir capter les bactéries qui encombrent l'air ambiant de votre chambre à coucher. Cette action antibactérienne se révèle aussi très précieuse pour les personnes souffrant d'allergies ou de problèmes respiratoires.
Une mauvaise alimentation, des repas trop copieux le soir avant de dormir ou un mauvais rythme de repas peuvent augmenter le risque d'insomnies.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Signes qui indiquent que l'on pense trop :
Les pensées ne s'arrêtent même pas pendant un instant, ou les soucis ne peuvent pas être mis de côté. On imagine que le pire va arriver. On passe en revue ses problèmes, en réfléchissant trop aux situations. Par ailleurs, on revit fréquemment les conversations dans notre tête.
Trop penser et trop réfléchir est quelque chose de normal.
Ainsi, il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Cela signifie que les connexions entre nos neurones dans notre cerveau fonctionnent bien.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs tachy qui signifie rapide et psyche qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.