Origine. Le nom de ce vers provient d'un poème du Roman d'Alexandre composé par Lambert le Tort et dont tous les vers sont composés de 12 syllabes, sans qu'on puisse savoir si c'est en référence au nom de son héros, Alexandre le Grand, ou bien d'Alexandre de Bernay, continuateur de Lambert le Tort et son éditeur.
Parce que l'alexandrin, un type de versification a été utilisé pour la première fois dans le Roman d'Alexandre, un recueil de légendes sur la vie d'Alexandre le Grand dont la version latine date du IVème siècle. La première version française a été écrite en octosyllabes (8 pieds) par Albéric de Pisançon en 1120.
Le vers de douze syllabes, l'alexandrin.
C'est le plus long vers régulier. Il peut donner du calme ou de la majesté au sujet traité.
Étymologie. ( c. 1100) Du latin Alexandrinus . Sens lié aux localités : le mot est lié à Alexandrie ou Alexandre (Saint-Alexandre).
La versification est un ensemble de contraintes que se donne le poète afin d'obtenir certains effets liés au sens du poème : rythme sautillant ou grave, sonorités inquiétantes ou comiques, harmonie ou discontinuité, etc. La poésie est une forme-sens : le sens du poème naît de la forme autant que la forme sert le sens.
alexandrin
Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)
Le nom de ce vers provient d'un poème du Roman d'Alexandre composé par Lambert le Tort et dont tous les vers sont composés de 12 syllabes, sans qu'on puisse savoir si c'est en référence au nom de son héros, Alexandre le Grand, ou bien d'Alexandre de Bernay, continuateur de Lambert le Tort et son éditeur.
Apollon (en grec ancien Ἀπόλλων / Apóllôn, en latin Apollo) est le dieu grec des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière.
Les vers alexandrins sont aussi appelés Vers héroïques. Il s'emploie quelquefois comme nom dans ce sens, Un alexandrin.
Le Canon alexandrin y dénombre sept membres, mais dont la liste varie selon les auteurs; on y retrouve notamment : Apollonios de Rhodes, Aratos de Soles, Philiscos de Corcyre, Homère le Jeune, Lycophron, Nicandre de Colophon, Théocrite, Sosiphane de Syracuse, Alexandre d'Etolie ou Sosithée d'Alexandrie qui vécurent ...
L'alexandrin se divise en deux parties de longueur égale, appelées hémistiches. La coupe au milieu du vers (marquée au non par la ponctuation) s'appelle la césure. La césure correspond toujours à la fin d'un mot. En principe, chaque vers doit constituer une unité de sens et se termine par une marque de ponctuation.
Les rimes peuvent créer des effets sonores à l'intérieur d'un même vers. L'allitération correspond au retour d'une même consonne ; l'assonance au retour d'une même voyelle.
Le rythme :
L'alexandrin est divisé en deux hémistiches (6 + 6 syllabes) et la pause centrale se nomme la césure (repos). Il existe différents types de césure comme par exemple la césure lyrique : le mot à la fin du 1er hémistiche a un « e » non élidable. Ex : O Bretagne // pleure ton espérance.
La rime a le plus souvent une fonction esthétique, mais sert aussi de moyen mnémotechnique, et, dans ses usages poétiques, elle renforce la structure métrique pour l'auditeur.
La poésie renforce le travail de mémorisation
L'art poétique, notamment à travers les jeux de rimes, les métaphores, les rythmes et la pratique de l'oralisation, permet de développer et de stimuler la mémoire des enfants.
Les rimes suivies sont principalement utilisées dans les genres théâtraux – comédie sérieuse, tragi-comédie, tragédie –, dans les épopées ou les poèmes didactiques, dans les épîtres.
hémistiche
1. Moitié d'un vers (particulièrement de l'alexandrin) marquée par un repos ou par une césure.
Un vers de dix syllabes est appelé décasyllabe. Un vers de onze syllabes est appelé hendécasyllabe. Un vers de douze syllabes est appelé dodécasyllabe ou alexandrin. Un vers de plus de douze syllabes est appelé vers libre.
• Le sonnet
Inspiré de la poésie provençale et italienne du XVIème siècle, le sonnet est une forme fixe de quatorze vers, composée de deux quatrains et de deux tercets (rassemblés parfois en un sizain). Tous les vers comptent un même nombre de syllabes.
La toute première poétesse connue est Enheduanna, une poétesse sumérienne, notamment auteure d'hymnes. Dans l'Antiquité grecque, toute expression littéraire est qualifiée de poétique, qu'il s'agisse de l'art oratoire, du chant ou du théâtre : tout « fabricant de texte » est un poète comme l'exprime l'étymologie.
C'est pourquoi les Muses vont s'identifier à des genres littéraires ou artistiques précis dont elles deviennent les patronnes : Calliope, Muse de l'éloquence et de l'épopée, Clio, Muse de l'histoire, Erato, Muse de la poésie lyrique et chorale, Euterpe, Muse de la danse et de la poésie amoureuse, Melpomène, Muse de la ...
D'Éros à Cupidon
Dans la mythologie romaine, Cupidon (du latin cupido signifiant « désir », « passion ») est le fils adultérin de Vénus et de Mars. Dieu de l'amour, il est assimilé à Éros.
Les différents types de vers
-L'alexandrin: vers de douze syllabes, le plus employé depuis le milieu du 16ème siècle. Il tient d'un poème du 12ème siècle sur Alexandre le Grand; -Le décasyllabe: vers de dix syllabes (du grec déka "dix"). -L'octosyllabe: vers de huit syllabes (du grec oktô "huit").
Auteurs. Guillaume Apollinaire est l'inventeur du vers libre.
Vers composé de douze syllabes. Forme très rare et très recherchée de poésie. Exemple : Beaucoup pensent que l'alexandrin est une référence au roi Alexandre le Grand, un des plus grands personnages de l'antiquité.