Explication: en réalité, les avions volent bien en ligne droite, mais en suivant la courbe de la terre. C'est la projection de la terre, ronde, sur une carte plane qui donne l'impression de ne pas prendre la trajectoire la plus courte.
Les recourbures au bout d'ailes, communément appelé « Winglets », permettent de réduire la trainée induite et par conséquent réduire la consommation de carburant. Comment ? L'écoulement de l'air au-dessus et en-dessous de l'aile crée des tourbillons en bout d'aile créant ainsi des frottements supplémentaires .
La raison est à chercher du côté des vents en altitude. Les avions ne sont pas comme les trains.
La portance devient égale au poids, la poussée devient égale à la traînée et donc en vol en palier, l'avion ne gagne ni ne perd de l'altitude, c'est pour ça que les avions ne tombent pas du ciel. L'avion vole à la même hauteur à vitesse constante, il est en vitesse de croisière.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
Les zones où le survol est strictement interdit
La Libye, l'Irak, le Yemen, la Syrie et l'Est Ukrainien sont cinq pays qui sont clairement interdites de survol pour les compagnies aériennes. Il existe une règle, un avion de ligne ne doit jamais survoler une zone de conflit armée, du moins en principe.
En avion, l'atmosphère qui entoure la Terre et dans laquelle l'avion vole, se déplace en même temps que la Terre, donc l'avion n'est absolument pas influencé par la vitesse de rotation de la Terre. Vous suivez toujours ?
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Normalement, les avions commerciaux volent à une altitude qui oscille entre 17.000 et 40.000 pieds, ce qui correspond à 5.100 et 12.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les jets privés peuvent, eux, aller encore plus haut, sans toutefois dépasser le plafond symbolique des 51.000 pieds, soit 15.500 mètres.
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
Les turbulences importantes sont provoquées par la faible différence entre l'altitude des sommets et celle des routes aériennes. Elles peuvent entraîner la dépressurisation de l'avion. Par ailleurs, les vents de la région sont très forts, ce qui accroît les risques d'accidents d'avion.
Mouvement de rotation de la Terre autour de son axe
C'est parce que la Terre tourne autour du Soleil en même temps qu'elle tourne sur elle-même que le jour solaire dure quelques minutes de plus, soit 24 heures.
Les avions ne semblent pas voler en ligne droite parce que la terre est ronde, pas plate. Ainsi, la trajectoire de vol la plus courte entre deux endroits ressemblera à une ligne courbe sur une carte plate.
L'avion s'élance sur la piste pour atteindre les 200 à 250 km/h. C'est la vitesse de décollage dite V1. Au-delà de cette vitesse, un pilote est obligé de décoller quoi qu'il arrive car il ne serait plus possible d'arrêter l'avion dans les limites de sécurité prévues.
Mais pourquoi monter si haut ? Pour s'éloigner des reliefs, passer au-dessus des nuages et éviter les turbulences ? Oui, mais essentiellement plutôt pour des raisons de densité de l'air. Plus on monte en altitude, moins l'air en effet oppose de résistance à l'avion et plus les moteurs sont efficaces.
En vol à trajectoire verticale constante (vol horizontal par exemple), le décrochage d'un avion survient lorsque la vitesse passe en dessous de sa vitesse minimale (dite vitesse de décrochage), d'où le nom de « perte de vitesse » qui lui était donné aux débuts de l'aviation.
En effet, à 11 000 mètres d'altitude la température extérieure est d'environ -60°C alors que dans le train d'atterrissage, elle varie entre -18 et -12°C d'après une étude américaine publiée en 2002.
Le SR-71 Blackbird est le détenteur actuel du record. Santos-Dumont le 12 novembre 1906, sur son 14-bis (premier record du monde officiel).
En fin de compte, les avions ne peuvent pas voler dans l'espace parce qu'il n'y a pas d'air dans l'espace. Les avions dépendent de l'air pour produire à la fois la portance et la propulsion. Comme il n'y a pas d'air dans l'espace, les avions doivent rester dans l'atmosphère terrestre.
Le décollage et l'atterrissage sont largement considérés comme les moments les plus dangereux d'un vol.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Non. Le bang supersonique est une onde de choc, générée par la cellule (ailes, fuselage, empennege), et qui se propage vers l'arrière de la trajectoire de l'avion, selon une forme se rapprochant d'un cône.
"Passer le mur du son est en principe interdit, sauf interception opérationnelle", ajoute Xavier Tytelman, consultant aéronautique. Il faut donc obtenir une autorisation de l'armée de l'air pour intervenir dans des conditions d'urgence dans un premier temps, puis une deuxième autorisation pour passer le mur du son.
Les faits: la Terre est attirée par le Soleil; elle ne tombe pas dessus, mais tourne autour. C'est la même chose qu'un satellite artificiel qui tourne autour de la Terre: il est attiré par elle, mais ne tombe pas parce qu'il tourne.