Cette lenteur est due au coût du kérosène. Conformément aux lois de la physique, une augmentation de la traînée équivaut au carré de l'augmentation de la vitesse, si bien qu'un avion qui accélère un peu plus requiert un important supplément de carburant.
En avion, l'atmosphère qui entoure la Terre et dans laquelle l'avion vole, se déplace en même temps que la Terre, donc l'avion n'est absolument pas influencé par la vitesse de rotation de la Terre. Vous suivez toujours ?
Les volets hypersustentateurs peuvent être utilisés pour augmenter la portance. En règle générale, un avion décolle face au vent, ce qui permet d'augmenter sa vitesse relative par rapport à l'air et de diminuer la distance de décollage.
Le SR-71 Blackbird est le détenteur actuel du record. Santos-Dumont le 12 novembre 1906, sur son 14-bis (premier record du monde officiel).
Plus on monte en altitude, moins l'air en effet oppose de résistance à l'avion et plus les moteurs sont efficaces. L'avion consomme moins de carburant et pourra voler plus vite. Pourtant attention, les avions ne peuvent pas monter indéfiniment.
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
La portance devient égale au poids, la poussée devient égale à la traînée et donc en vol en palier, l'avion ne gagne ni ne perd de l'altitude, c'est pour ça que les avions ne tombent pas du ciel. L'avion vole à la même hauteur à vitesse constante, il est en vitesse de croisière.
Normalement, les avions commerciaux volent à une altitude qui oscille entre 17.000 et 40.000 pieds, ce qui correspond à 5.100 et 12.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les jets privés peuvent, eux, aller encore plus haut, sans toutefois dépasser le plafond symbolique des 51.000 pieds, soit 15.500 mètres.
Les avions suivent des routes aériennes
Pour réguler le trafic aérien, des routes ont été créées depuis longtemps. Par conséquent, tout comme une voiture, les avions suivent des routes aériennes. Elles permettent rarement de voler en ligne droite car elles ont des virages et des intersections.
37.850 mètres. C'est le record d'altitude absolu pour un avion à réaction classique… et pourtant il a été établi il y a plus de 40 ans. C'est le russe Alexandr Vasilievich Fedotov à bord d'un prototype de l'aéronef intercepteur le MiG-25 qui a atteint cette hauteur le 31 août 1977.
Grâce à ce type de propulsion atmosphérique, un superstatoréacteur, l'aéronautique s'est ouvert la porte des 11.000 km/h (Mach 10), ce qui était jusqu'alors réservé aux moteurs-fusées.
Le premier avait dû être détruit en vol en juin 2001. Le second a battu le record mondial de vitesse en mars. Pour résister à Mach 10, la NASA a procédé à certaines modifications pour permettre au dernier de la flotte de résister aux températures beaucoup plus élevées provenant du frottement de l'air.
Lancé en 2002, le Rafale a pourtant longtemps été qualifié «d'avion maudit». Durant quinze ans, il a accumulé les déboires à l'export: trop cher, trop sophistiqué, trop difficile à piloter et à entretenir…
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Une roue et un frein n'est pas spécifique à un avion, plusieurs types d'avions peuvent avoir les mêmes roues et freins (par exemple les A320 , 319 et 318). À noter que le frein est toujours homologué dans un ensemble roue-frein-pneu.
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Pourquoi on met moins de temps à faire New York-Paris que Paris-New York ? Un avion qui part de Paris pour atterrir à New York met 7h50 à 8 h à faire le trajet. Dans le sens retour, le vol dure 45 minutes de moins environ. Un décalage systématique, du à la rotation de la Terre.
Les faits: la Terre est attirée par le Soleil; elle ne tombe pas dessus, mais tourne autour. C'est la même chose qu'un satellite artificiel qui tourne autour de la Terre: il est attiré par elle, mais ne tombe pas parce qu'il tourne.
Le champ magnétique qui fait office de bouclier en déviant les particules du vent solaire est lui aussi dépendant de la rotation de la Terre. Si celle-ci s'arrêtait de tourner, ce champ magnétique s'évanouirait et nous nous retrouverions exposés à des radiations mortelles.
Explication: en réalité, les avions volent bien en ligne droite, mais en suivant la courbe de la terre. C'est la projection de la terre, ronde, sur une carte plane qui donne l'impression de ne pas prendre la trajectoire la plus courte.
En effet, à 11 000 mètres d'altitude la température extérieure est d'environ -60°C alors que dans le train d'atterrissage, elle varie entre -18 et -12°C d'après une étude américaine publiée en 2002.
Les longs courriers sont des avions de ligne pouvant voler sur 15 000 kilomètres de distance. Il s'agit de vols transocéaniques par exemple. Exemple : A340.
Les recourbures au bout d'ailes, communément appelé « Winglets », permettent de réduire la trainée induite et par conséquent réduire la consommation de carburant. Comment ? L'écoulement de l'air au-dessus et en-dessous de l'aile crée des tourbillons en bout d'aile créant ainsi des frottements supplémentaires .
Aérodynamiquement, on passe d'un flux laminaire à un flux turbulent. Le phénomène est brutal et conduit à une forte diminution de la portance et une forte augmentation de la traînée : c'est le décrochage. L'avion pique du nez et perd de l'altitude.