Voler par formation en V aide les oiseaux à couvrir de longues distances de manière très efficace, en transférant beaucoup des vortex créés par la traînée à chacun des bouts du V, sur chaque participant au vol et/ou la migration. L'efficacité énergétique peut ainsi doubler.
La formation en V permet à chaque oiseau de bénéficier d'une réduction de la résistance de l'air grâce à l'oiseau qui le précède. En fait, lorsqu'un oiseau vole, il entraîne une formation de courants, ou plutôt un tourbillon conique que l'on appelle vortex.
Les oiseaux migrateurs se relaient en effet à la tête du vol en V, afin de ne pas voler trop longtemps à la place la plus fatigante, et chaque individu change fréquemment de place, passant en moyenne 32% du temps à bénéficier du courant ascendant produit par les battements d'ailes de ceux qui se trouvent devant lui.
« La formation en V permet en effet de profiter de l'aérodynamisme, d'éviter la résistance au vent : les oiseaux se placent dans le sillage de celui qui les précède pour ne pas être gênés par les courants et tourbillons d'air.
Canards, oies, cygnes… Pour les grands oiseaux migrateurs, la classe, c'est de voler en forme de «V». Tous adoptent cette formation dans les cieux lors de leur grand voyage, à l'automne et au printemps.
Lorsqu'il commence à faiblir, l'oiseau derrière lui prend la relève, ce qui permet au groupe de maintenir sa vitesse. Ainsi, chaque individu joue à tour de rôle le rôle de meneur, sans considération de liens familiaux ou hiérarchiques. Voilà qui met fin à l'idée d'un vol en V dirigé par un navigateur en chef !
Il subsiste aujourd'hui environ une quarantaine d'ordres d'oiseaux incapables de voler, les plus connus étant les Struthioniformes (autruches), les Casuariiformes (casoars et émeus), les Rheiformes (nandous), les Apterygiformes (kiwis) et les Sphenisciformes (manchots).
Comme les humains, la plupart des oiseaux sont diurnes, ce qui signifie qu'ils sont actifs pendant la journée et dorment la nuit. Cependant, de nombreux oiseaux sont nocturnes, comme les hiboux, les faucons de nuit et les bihoreaux, également appelés oiseaux de proie nocturnes.
Il s'agit pourtant de deux oiseaux totalement différents, la bernache étant un oiseau aquatique avec des pattes palmées et un bec rond comme ceux d'une oie alors que l'outarde est un oiseau terrestre avec des pattes non-palmées et un bec pointu ressemblant à ceux d'une poule.
À l'évocation du mot migration, on pense souvent à une formation d'oies en V. Cependant, dans de nombreux cas, les migrations d'oiseaux sont difficiles à observer. Ainsi, la plupart des passereaux (des oiseaux chanteurs et d'autres espèces apparentées) migrent de nuit.
Dans la revue PLOS Biology, les chercheurs de l'Université du Sussex et de l'Université George Mason en Virginie montrent par exemple que les oiseaux ne voient pas vraiment le ciel "bleu", mais "bleu UV", qu'ils ont représenté par une nuance de violet.
Les oiseaux ne voient pas le verre comme un obstacle, ayant une vision trop large (jusqu'à 360° pour certaines espèces) qui ne leur permet pas de se concentrer sur un angle de vue restreint.
Les oies forment un grand V majestueux dans le ciel : c'est ce qu'on observe ces temps-ci, au printemps lors des migrations des oiseaux. Et pour économiser de l'énergie, le vol des oies épouse les courbes du relief plutôt que d'aller à très haute altitude.
Chaque année, au cours du mois de mars, les bernaches nonnettes (Branta leucopsis), des sortes d'oies, quittent les régions tempérées et migrent vers le Nord pour se reproduire.
Pourquoi les cigognes volent en'V' ? - Quora. Pour des raisons aérodynamiques liées au sillage : c'est le plus « économique » au niveau effort physique pour le groupe.
L'hypothèse la plus probable est qu'il s'agit d'une stratégie anti-prédation. La vie et le vol en groupes denses permettraient à chacun des membres de se protéger des attaques de prédateurs, comme des éperviers et des faucons si habiles à capturer des oiseaux en vol.
Quand la récolte était bonne, au printemps, on ne consommait dans l'immédiat, que les cuisses qu'on préparait en ragout et l'on gardait les poitrines dans la saumure pour les manger en été. Les oiseaux tués en automne étaient parfois conservés entiers, gelés, pour les préparer dans le temps des Fêtes.
C'est là qu'elles ont passé l'hiver, à la chaleur, dans les refuges des états côtiers entre les Carolines et l'état de New York. Elles sont en route vers le Grand Nord du Québec. C'est dans les basses terres des baies de James et d'Hudson et des côtes de l'Ungava qu'elles terminent leur migration.
Les chercheurs pensent que les cris émis par les oies lorsqu'elles volent sont utilisés pour aider à maintenir l'intégrité du groupe, pour coordonner les changements de position avec la formation en V dans laquelle elles volent.
A.S. Antoine Derouaux, ornithologue chez Natagora n'hésite pas longtemps quand on lui décrit le chant qui résonne à 4 heures 30 du matin. «Ce sont les turdidés qui émettent ce chant assez sonore à la fin de la nuit: les merles, rouges-gorges et les grives.»
C'est un oiseau de proie nocturne. Le hululement du Hibou Grand-Duc est profond et sonore. On le traduit souvent par l'onomatopée "ouhououou". Le son est grave et puissant, les mâles générant un son plus grave que les femelles.
Les oiseaux de nos jardins dorment donc plus longtemps l'hiver que durant les nuits d'été. Mais le plus incroyable, c'est que certains oiseaux comme la frégate du pacifique ou le martinet noir que l'on trouve en Suisse arrivent même à dormir tandis qu'ils volent des semaines entières parfois.
Ce piqué est vraiment ce qui rend ces oiseaux si particuliers. Ce faisant, ils peuvent atteindre des vitesses allant jusqu'à 300 km/h, ce qui fait du faucon pèlerin l'animal le plus rapide de la planète! Lorsqu'ils s'approchent de leur proie, ils ouvrent leurs ailes et déploient leurs pattes pour établir le contact.
Est-ce que les oiseaux peuvent faire une marche arrière? Seuls les colibris sont capables de voler à reculons. Ils sont d'ailleurs aussi les seuls oiseaux à pouvoir voler verticalement vers le haut ou vers le bas.
Le nom scientifique du martinet (Apus apus) fait également référence à l'absence de pattes, même si l'on sait depuis longtemps que ce n'est pas tout à fait exact. Même si l'on ne voit guère le martinet les utiliser, il est bien équipé d'une courte paire de pattes.