D'abord, parce que la chasse n'est pas éthique, la mort d'un animal ne pouvant faire l'objet d'un amusement ; ensuite, qu'elle est une source de gène et d'insécurité pour les promeneurs ; enfin, qu'elle est préjudiciable à la faune sauvage : la pratique a notamment des répercussions sur la distribution géographique des ...
Les chats seraient responsables de la mort d'oiseaux et de rongeurs. Une fédération de chasseurs de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, assure que chaque année un seul chat peut tuer jusqu'à 1.000 oiseaux sauvages. Mais pour l'écologiste Johannes Remmel, rien ne justifie une telle réglementation.
La chasse perturbe également les schémas de migration et d'hibernation et détruit les familles. Pour des animaux comme les loups, qui restent en couple pour la vie et vivent dans des unités familiales très unies, la chasse peut dévaster des communautés entières.
Leur argument est de dire que si les chasseurs nourrissent les sangliers, c'est uniquement pour que les animaux et notamment les laies puissent grossir et se reproduire plus vite. L'idée est donc de dire, plus vous nourrissez vos sangliers, plus vous vous pourrez en tirer.
Le principal problème, c'est que ces animaux ne sont absolument pas capables de se nourrir ni de se protéger. De fait, il ne leur est pas possible d'assurer l'avenir de leur espèce. En plus, ils apportent des maladies liées aux élevages, et perturbent les écosystèmes.
Il faut ici adresser au président de la fédération départementale des chasseurs de votre département un courrier recommandé avec accusé de réception précisant que vous souhaitez que votre terrain soit interdit de chasse en raison de vos convictions personnelles (voir lettre type jointe).
Les chasseurs affirment qu'ils ont un rôle écologique essentiel, car ils protègent le biotope. Sans eux, disent-ils, il n'y aurait pas de régulation de certaines espèces qui détruisent l'équilibre de la faune et des forêts.
Les lynx, les chats sauvages, les panthères des neiges et les léopards peuvent également être des prédateurs du sanglier.
Le sanglier est parfaitement omnivore et peut fouiller le sol avec son groin, car il se nourrit de glands, rhizomes, tubercules, champignons, céréales, fruits mais aussi vers, limaces, larves d'insectes, insectes, oiseaux, amphibiens, petits mammifères, qu'il consomme morts ou vivants.
Peut-on le chasser ? L'espèce n'est pas dangereuse pour l'homme : elle va fuir à sa vue ou son odeur. Dans certains cas, pour défendre ses petits, si le sanglier est blessé ou s'il se sent acculé, il pourra avoir un comportement d'inti- midation, allant jusqu'à se diriger et « charger » la personne.
Les partisans de la chasse continuent de prétendre qu'on peut éviter la surpopulation des animaux sauvages et les dégâts qu'elle provoque par l'abattage sélectif du gibier. En outre, on préserverait ainsi la nature, car, en tuant les animaux malades, on protègerait les hommes et les bêtes de diverses maladies.
Tout exercice qui augmente votre fréquence cardiaque est bon pour vous. La chasse teste également votre endurance et votre force globale. La chasse vous oblige à aller là où se trouvent les animaux. Et là où se trouvent les animaux sauvages, les humains sont absents.
La chasse n'est pas une pulsion, mais un acte de raison d'une légitimité bouleversante. À l'opposé de la guerre, elle est sans cruauté et obéit à des règles très strictes assurant l'abondance du gibier qui procure au chasseur la nourriture et la vie.
Le chat, un animal prédateur dans la nature
Évidemment, la réponse est non : le chat ne joue pas avec ses proies par simple "plaisir" sadique. À l'origine, il s'agit d'un animal chasseur et contrairement aux idées reçues, le chat domestique ne perd pas cet instinct même s'il est bien nourri.
En fait, votre chat vous rapporte cette proie comme un trophée ou un cadeau. Il joue avec elle pendant un moment puis la délaisse par manque d'appétit. Rester à l'affût dans le jardin lui permet juste de laisser libre cours à son instinct de chasseur.
Comme tous les animaux, qu'ils soient domestiqués ou non, le chat a besoin de libérer son instinct. Qu'il soit motivé par la faim ou simplement par amusement, il chassera, comme n'importe quel carnivore en liberté, parce que cela fait partie de son ADN depuis la nuit des temps.
Ils n'attaquent donc pas les chats pour les manger, mais plutôt pour se défendre s'ils se sentent menacés.
C'est pour couvrir ses besoins en protéines que le sanglier fouille le sol et retourne les prairies et les pelouses, riches en vers, larves d'insectes, racines et tubercules.
Animal d'une extrême discrétion, le sanglier est connu pour adopter des moeurs nocturnes. C'est la nuit, pour éviter l'humain, qu'il se déplace, qu'il se nourrit, qu'il se souille : bref, qu'il vaque à toutes ses occupations essentielles.
Depuis les années 2000, les dommages agricoles imputés aux sangliers représentent chaque année 20 à 30 millions d'euros en France. Mais tous les agriculteurs ne sont pas concernés de la même façon. En tête des cultures touchées : les champs de maïs, suivis par les autres céréales et les prairies.
La chasse a pour séquelle de déstabiliser les équilibres naturels. Le simple fait de déverser du plomb dans l'environnement, empoisonne et tue les végétaux dont certains animaux se nourrissent, tombent malades et meurent à leur tour. Environ 9000 tonnes de plomb par an disséminées dans la nature.
Ainsi, la France redeviendrait un territoire propice à la vie sauvage et à la préservation des paysages et attirerait de nombreux touristes. L'abolition implique aussi que les équilibres faunistiques soient favorisés (rapport entre les herbivores et les plantes, entre les prédateurs et leurs proies).
Pour être plus précis, il est constaté qu'environ la moitié des chasseurs français habitent dans des villes de plus de 20 000 habitants (13 % dans des villes de 20 000 à 99 000 habitants et 22,5 % de 100 000 à 1 999 999 habitants), tandis que 11 % vivent dans l'agglomération parisienne.