Il a probablement un fondement plus directement politico-religieux, le christianisme contrariant alors la promotion du culte solaire comme religion nationale et la sacralisation du pouvoir politique.
Typologie. Selon l'Index Mondial de Persécution des Chrétiens, il y a deux formes principales de persécution : d'un côté, la violence physique et matérielle (« persécution marteau ») et de l'autre côté, la violence d'oppression au quotidien (« persécution étau »).
L'empereur Constantin devient chrétien. En 313, il écrit l'édit de Milan qui autorise les chrétiens à pratiquer leur religion. En 380 le christianisme devient la religion officielle de l'Empire romain. Les anciens cultes romains sont interdits.
Environ 5000 églises ont été détruites, fermées ou attaquées. Désormais, c'est la Chine qui détient le record avec plus de 59% des fermetures. Le nombre de chrétiens emprisonnés en raison de leur foi va aussi grandissant, soit 1300 en Inde, 1000 au Pakistan et encore 1000 en Chine.
La persécution des chrétiens
Grâce à la conversion rapide des gens à cette nouvelle religion, le christianisme se répand rapidement dans la partie orientale (à l'est) de l'Empire romain. Cependant, cette popularité croissante inquiète les dirigeants romains qui y voient une menace à leur autorité.
Du Ie au IIIe siècle, les chrétiens sont victimes de plusieurs vagues de persécutions car les empereurs romains considèrent le christianisme comme une menace pour l'Empire. Après 313, l'attitude des empereurs change totalement. Le christianisme passe du statut de religion persécutée à religion impériale.
Dans la Rome antique, les dieux étaient nombreux, on parle de religion polythéiste. Les Romains était un peuple profondément religieux et possédaient un ensemble complexe de croyances et d'actes rituels codifiés et organisés.
À la fin du IVe siècle, le christianisme devient la religion officielle de l'Empire romain. Jusqu'au début du IVe siècle, les premiers chrétiens n'ont pas le droit de se rassembler publiquement ni d'avoir de lieux de culte. En 313, l'édit de Milan accorde la possibilité aux chrétiens de suivre librement leur religion.
Avec 123 millions de fidèles, le Brésil reste la première nation catholique du monde, «mais c'est aussi le seul grand pays à connaître un bouleversement si accéléré de son paysage religieux», souligne José Eustaquio Alves, démographe à l'École nationale des sciences statistiques de Rio de Janeiro.
Le christianisme se développa dès le II e siècle dans le reste de l'Empire romain, mais aussi en Perse et en Éthiopie, composé de nombreuses mouvances. L'annonce de Jésus-Christ et de son Evangile se poursuit du sud vers le nord, du monde romain et grec vers le monde « barbare » à l'Est comme à l'Ouest de l'Europe.
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
Le christianisme s'étend un peu au-delà des frontières de l'Empire, sur les rives du Tigre et de l'Euphrate et en Arménie, mais, de manière générale, monde chrétien et monde romain coïncident. L'Empire est un monde uni par le commerce et la langue : il constitue un cadre de diffusion idéal pour le christianisme.
Pour couper court aux médisances et calmer la plèbe, l'empereur Néron laissa accuser les chrétiens d'être à l'origine du désastre. Leur intention criminelle paraissait d'autant plus évidente que leur quartier avait, lui, été épargné par l'incendie ! Il est vrai qu'il se trouvait de l'autre côté du Tibre...
il s'agit de violences localisées, dirigées contre telle ou telle communauté ; le cadre juridique est celui de la législation sur les collèges, les églises représentant autant d'associations illicites.
Le 8 novembre 392, l'empereur Théodose proclame le christianisme religion officielle de l'empire romain et interdit les autres cultes. Les derniers fidèles de ceux-ci sont poursuivis par la fureur fanatique de certains chrétiens. À Alexandrie, les affrontements se soldent par de nombreuses victimes.
Après Constantin, les empereurs romains sont chrétiens, de très nombreux citoyens romains se convertissent à leur tour. En 392, l'empereur Théodose interdit le polythéisme, les temples païens sont fermés. Le christianisme devient la seule religion autorisée dans l'Empire romain.
Il est admis aujourd'hui que Constantin (306-337) est le premier empereur romain à avoir adhéré au christianisme. Pourtant, aucun de ses contemporains ne précise le lieu ou la date de sa conversion. On sait en tout cas qu'il reçut le baptême sur son lit de mort, à l'âge de 62 ou 65 ans.
Le catholicisme demeure la première religion de France, malgré une baisse significative depuis les années 80. Or, si les catholiques représentent aujourd'hui plus de 60% de la population, ils ne sont que 10% à être réellement pratiquants.
L'hindouisme est sans conteste la religion majoritaire en Inde, regroupant 1 milliard de personnes soit 80% de la population indienne.
La religion romaine était un polythéisme généralement tolérant. Cependant, elle avait un rôle important de religion d'État, et c'est le gouvernement romain qui déterminait au cas par cas si un autre culte était licite, ou pas.
Le Romain traditionnel prie debout, ni agenouillé, ni prosterné, sauf dans le cas tout à fait particulier de la supplicatio 82 . Il est debout, face à la divinité, comme il convient à un homme libre83.
Jupiter, dieu souverain, occupe la place centrale dans la religion d'Etat. Avec Junon, qui représente la part féminine de la souveraineté, et Mercure, déesse de la bonne rationalité, il fait partie de la Triade capitoline dont le temple est sur le grand sanctuaire d'Etat, la colline du Capitole, à Rome.
Le christianisme autorisé En 313 après J. -C., après sa victoire, l'empereur Constantin autorise le christianisme dans l'Empire romain.