« Les jeunes ne lisent plus parce que tout simplement les livres qu'on leur propose ne sont adaptés ni à notre culture ni à notre temps », explique-t-elle.
Les enquêteurs ont noté qu'avec l'âge, les gens ont tendance à lire de moins en moins. Le nombre de personnes âgées étant de plus en plus important dans la population, cela concourt à faire diminuer la pratique de la lecture. Les jeunes générations, elles aussi, lisent moins que leurs parents à leur âge.
Moralité, les jeunes ne maîtrisent plus la conjugaison et les règles grammaticales. Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
En moyenne, les jeunes lisent 3h14 par semaine, soit plus de treize minutes chez les 7-19 ans qu'en 2016. Au contraire, les garçons et les foyers moins favorisés passent moins de 3h à lire dans la semaine. Les mères ont un rôle important car ce sont majoritairement elles qui lisent des histoires à leurs enfants.
La lecture, une activité richement constructive, est malheureusement un loisir peu apprécié par la jeune génération. Malheureusement, le livre, vecteur de savoir, outil indétrônable et indispensable dans le développement intellectuel de l'enfant, n'occupe plus sa place d'antan.
Le français laisse peu à peu la place aux mathématiques. Le numérique aussi a changé notre façon de lire : les séquences de lecture des jeunes sont plus courtes, souvent liées à leurs échanges écrits sur Internet, et donc sont très liées à la sociabilité.
Selon le Rapport national d'évaluation des progrès scolaires, 32 % des élèves de quatrième année et 24 % des élèves de huitième année ne lisent pas à un niveau élémentaire. La pauvreté est l'un des prétextes que les enseignants invoquent depuis longtemps pour expliquer les mauvais résultats en lecture.
Alors, dans les pays qui lisent le plus, on retrouve en première place l'Inde, avec plus de 10 heures de lecture par semaine, suivie de près par la Thaïlande et la Chine.
Les séniors et les femmes comptent parmi les plus gros lecteurs. Le livre reste un objet de plaisir pour nombre de Français, qui en offrent volontiers à leurs proches.
La lecture a pour but de récolter des informations sur tel ou tel sujet. Et via ce passe-temps, la chose est simple à faire. Néanmoins, cela pourrait entrainer une remise en question inutile de votre personnalité et de vos opinions. Il faut dire que les livres et les divers articles peuvent déformer la réalité.
Les ados n'aimant pas lire sont plus attirés par l'action/aventure et l'horreur bien que la plupart (attention, âmes sensibles s'abstenir) n'aient pas ouvert de livres depuis plus d'1 an ! (Certaines personnes que j'ai questionnées cherchent encore la dernière fois où elles ont lu un livre).
Des mauvaises habitudes acquises, comme survoler un texte plutôt que lire en profondeur, passer du coq à l'âne, zapper sans arrêt : tout cela mène vers une plus grande intolérance à l'ennui et une réticence à se plonger dans un texte. Heureusement, il est fréquent que le goût pour la lecture renaisse à l'adolescence.
Les habitudes des plus fortunés
Les personnes très aisées optent pour du contenu leur permettant de s'améliorer ou de continuer à apprendre. Cet objectif est également retrouvé dans leurs autres occupations. "Les riches sont des lecteurs avides lorsqu'il s'agit d'apprendre à progresser.
Et les chiffres de 2018 marquent même une accentuation de ce recul du livre papier dans la population avec un niveau jamais atteint (38 %). L'évidence du geste de la lecture s'amenuise. En 2018, près de ¾ des Français disent lire moins de 10 livres par an.
Seuls les 65-74 ans lisent plus, de 61 % en 2008 à 65 % en 2018. Dans l'ensemble, 62 % de la population aurait donc lu au moins un livre au cours de l'année passée. Depuis 1988, la baisse est constante : l'enquête de cette année indiquait 73 % de lecteurs, puis 71 % en 1997, 67 % en 2008 et finalement 62 % en 2018.
Selon un classement du World Culture Index, les plus gros lecteurs de la planète seraient les Indiens : ils consacreraient plus de 10 heures par semaine à la lecture. Juste derrière l'Inde, on retrouve d'autres pays asiatiques : la Thaïlande, la Chine et les Philippines.
Liseur, euse n. et adj. = personne qui aime lire, qui lit beaucoup. Un grand liseur.
Les gros lecteurs (plus de 36 livres par an) qui lisent surtout pour se cultiver sont plutôt les hommes (38%) contre 24% de femmes. Parmi eux, il faut compter 51% de retraités, 31% d'actifs et seulement 15% d'inactifs.
Selon le baromètre du Centre national du livre, plus de 4 Français sur 5 se déclarent lecteurs. C'est plus qu'en 2017. Ce sont les jeunes qui lisent de plus en plus (91 %, +9 points), mais ceux qui considèrent lire "beaucoup de livres" sont toujours les femmes (32 %) et les 65 ans et plus.
Une étude de l'ONG International Publishers Association montre que deux pays dominent la production mondiale de livres. En 2015, la Chine a publié un total de 470 000 nouveaux titres alors que les États-Unis arrivaient en deuxième position avec presque 339 000 ouvrages publiés.
Il peut également s'agir de dysphasie, un trouble du développement du langage oral de l'enfant. Mais ces troubles peuvent aussi concerner le développement moteur de l'enfant (dyspraxie), des troubles d'attention, ou encore des troubles relatifs aux activités numériques ou dyscalculie.
Planifiez un enseignement hebdomadaire du vocabulaire
Comprendre les mots écrits est un des facteurs qui permettent à vos élèves de comprendre ce qu'ils lisent. Un enseignement bien planifié du vocabulaire contribue à une amélioration de la compréhension en lecture pour les élèves en difficulté.