Parce que, dès la naissance, la croissance des enfants est en route et nécessite beaucoup d'énergie. Leur organisme a donc tendance à être naturellement attiré par les aliments les plus riches en calories, ce qui n'est pas le cas des légumes (à l'inverse de la viande, des féculents, des produits sucrés, etc.).
Pourquoi les enfants et les légumes ne font pas bon ménage ? D'une manière générale, les légumes sont plutôt désavantagés par rapport à d'autres aliments. Première raison, ils sont relativement pauvres en calories et ont donc moins d'effets physiologiques perceptibles, comme la satiété.
Mettre l'enfant au contact de l'aliment
Comme cela a été dit, il ne faut pas forcer l'enfant à manger, mais il est possible, selon l'âge, de l'inciter à goûter, à toucher l'aliment ou du moins de s'en rapprocher. Ses craintes pourraient alors être moins fortes.
Rien de tel que des purées colorées pour que votre enfant ait envie de goûter. Faciles à avaler, elles permettent de mêler différents légumes : courgettes, carottes, petits pois et même panais. S'il rechigne, n'hésitez pas à agrémenter la purée de gruyère, de sauce tomate, de jambon qui l'inciteront à manger le tout.
Le meilleur moyen de faire apprécier à votre enfant les fruits et légumes, c'est de vous-même en consommer avec lui. Les enfants ont tendance à reproduire ce qu'ils observent alors s'ils vous voient vous régaler, ils seront tentés de les goûter à leur tour.
Pour faire manger des légumes à votre enfant, inutile de passer en force, vous risqueriez de le braquer. Commencez plutôt en sous-dosant la dose de légumes, avant de l'introduire en quantité de plus en plus importante au fil du temps. Il pourra ainsi s'habituer petit à petit à ces saveurs encore étranges pour lui.
L'alimentation est non seulement source de plaisir mais également de questionnements et réflexions concernant son impact sur notre santé et sur l'environnement. 21 mai 2014 Alimentation et santé - Lecture : 17 min.
Le laisser feuilleter un livre de recettes est aussi un bon moyen de lui donner envie de tester de nouveaux aliments. Combiner les aliments. Pour que votre chérubin mange des courgettes ou des aubergines, combinez-les à un aliment qu'il apprécie. Ainsi, s'il aime le riz, mélangez-le à quelques légumes.
S'il a commencé la diversification alimentaire, bébé peut refuser de manger des aliments qu'il ne connaît pas. S'il n'est pas malade et semble en pleine forme, il est très certainement dans sa phase de néophobie alimentaire. Elle peut durer de quelques semaines à quelques mois selon les enfants.
Réinventez les légumes : misez sur l'esthétique de vos assiettes. Exit les légumes insipides et peu appétissants ! On les cuisine en frites au four, en purée, en soupe ou encore en croquettes. Pensez également à présenter les légumes d'une manière ludique et visuelle.
Si vos enfants ont une tendance innée à repousser leur assiette de légumes avec dégoût, c'est avant tout par réflexe naturel. Les êtres-humains sont génétiquement programmés pour ne pas être attirés par les légumes pendant leurs premiers mois de vie.
Notre réaction aux goûts dépend de notre ADN. Les goûts et les odeurs sont une affaire individuelle. Et notre ADN est le responsable de nos préférences alimentaires. Notre code génétique aide à déterminer comment notre cerveau traitera les messages sensoriels.
Les personnes qui mangent trop peu de légumes sont plus exposées à des carences (vitamines, fer,…) et à leurs conséquences (perte de cheveux, peau sèche,…). Dans le pire des cas, il y a un risque plus élevé de maladies cardiaques, de diabète, de perte de vision voire de certains cancers.
Parfois, une aversion peut être attribuable à des souvenirs d'enfance, surtout si on a été forcé de manger des légumes qui ne nous plaisaient pas. Dans d'autres cas, certains ne les ont pas appréciés parce qu'ils étaient trop cuits ou trop mous. Un légume préparé convenablement peut tout changer!
Optez pour des purées de légumes
Il est possible que ce soit la texture et le croquant des légumes que vous n'aimez pas ou qui vous rebute. Essayez alors de transformer les légumes en purée pour les rendre plus appétissants. Cela changera le visuel et l'esthétique de votre légume.
La néophobie est définie par la réticence à goûter un aliment nouveau, mais elle se manifeste aussi par une certaine sélectivité avec le refus d'aliments acceptés antérieurement et une restriction du registre alimentaire.
Ainsi, vers 2 à 3 ans, puis de 5 à 6 ans, les refus alimentaires sont plutôt liés au besoin grandissant d'autonomie et d'affirmation de soi. Pendant cette fameuse phase du non, l'enfant développe une certaine aversion, voire une peur de la nouveauté.
• Les faire participer à la préparation du repas
Les ateliers culinaires mis en place dans les crèches peuvent être d'une grande aide pour les enfants en phase de néophobie alimentaire. En effet, pendant la préparation d'une recette, ils se familiarisent avec les aliments.
Si votre enfant est en santé et grandit bien, vous n'avez pas à vous inquiéter. La plupart des enfants ont un appétit qui correspond à leurs besoins pour leur âge et leur taux de croissance. Vers l'âge de 2 ans, la plupart des enfants commencent à manger moins, parce que leur croissance ralentit.
ne forcez jamais votre enfant à manger.
présentez les légumes au début des repas quand l'enfant a le plus faim; faites preuve d'un peu d'imagination ou investissez dans un livre de recettes: purée de couleur, risottos, semoule aux petits pois, lasagnes aux légumes, légumes farcis, minipizzas aux légumes…
La dysoralité sensorielle est une maladie liée à une hypersensibilité sensorielle, rendant difficile voire impossible la prise d'aliments par voie orale. Elle entraîne notamment une très forte sensibilité aux odeurs, aux goûts ou encore aux textures.