Les histoires contiennent, mettent en scène et rendent compréhensible ce qui est latent. Elles permettent de penser la peur et de la surmonter. Elles sont bénéfiques et aident l'enfant à prendre confiance en lui. Car les histoires qui font peur montrent qu'il existe des solutions.
Mais cette peur a besoin d'être apprivoisée et le jeu offre à votre enfant l'occasion de le faire. Il fait partie intégrante de sa vie. Pour son plaisir bien sûr, mais aussi parce que votre tout-petit exprime grâce au jeu toutes sortes d'émotions, parmi lesquelles l'angoisse et la peur ont des places privilégiées.
Elisabeth Lemirre : "Le conte permet à l'enfant d'identifier son angoisse. La peur d'être dévoré. e sera celle du Petit Poucet ; la peur de la petite fille de susciter le désir de son père ou de son frère sera celle de Peau d'âne ou de La Fille aux mains coupées*.
Le loup autorise aussi l'enfant à rencontrer les parts plus sombres de lui-même. L'animal représente “les tendances asociales, animales qui agissent en nous”, souligne Bruno Bettelheim, dans son fameux Psychanalyse des Contes de fées .
Les histoires ont cet avantage de faire appel à son imagination, ce qui lui permet de travailler sa perception de la réalité. Et si l'enfant en est à ce point friand, c'est parce qu'elles mettent en scène des échanges qui vont venir solliciter la chose la plus importante pour lui : la gestion de l'angoisse.
Elle a la capacité de faire de nous de meilleurs humains. Reconnaître notre besoin d'histoires comme un besoin vital se construit dès la naissance. Les enfants se racontent dès qu'ils sont tout petits en dessinant. En grandissant, encourageons-les à raconter leurs histoires pour valoriser mots et imaginaire.
Une histoire peut ainsi étancher notre soif de justice en dessinant les contours d'un monde idéal où le bien finit par triompher. Mais la fiction peut aussi satisfaire des désirs plus troubles en nous permettant d'exercer, par personnages interposés et sans aucune limite, notre volonté de puissance.
Il n'y a pas besoin d'expliquer tant et plus mais de faire de gros câlins avant de partir et surtout surtout surtout lui dire que vous comprenez mais que vous, vous, avez confiance et que vous savez que tout va bien se passer.
Chez l'enfant, la peur du loup renvoie à la peur de castration, détaille le psychologue. Mais cette peur archaïque renvoie également à l'angoisse de la séparation, à la peur du noir, de l'inconnu et au sentiment d'insécurité. »
En écoutant une histoire, il peut se représenter les personnages, les décors et les actions dans sa tête. Cela favorise le développement de son langage et de sa capacité à raconter des histoires. Enfin, lire une histoire le soir permet de créer une routine apaisante pour l'enfant.
En regardant les résultats de l'étude, on s'aperçoit que la société est vraiment devenue anxiogène pour les enfants. La première peur qui ressort est celle du terrorisme, des attentats, de la guerre pour 56 % d'entre eux.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Posez-lui des questions pour l'amener à parler de ce qui lui fait peur. Restez à l'écoute de votre enfant. Faites-lui sentir que vous le prenez au sérieux et que vous ne le jugez pas. Invitez votre enfant à s'exprimer par le jeu.
La peur est donc une émotion très présente dans nos vies puisqu'elle est reliée à l'idée qu'un danger nous menace. La peur devant un danger réel est une émotion utile et bienfaisante qui peut nous amener à sauver notre vie.
Pédophobie – Peur des enfants. Pharmacophobie – Peur des médicaments. Phasmophobie – Peur des fantômes.
Nous sommes addicts aux sensations fortes
ont après chaque épisode de peur un "shot" de dopamine. "Une fois que la situation de peur passée, le cerveau va être dans un état de repos, un état apaisé". Nous sommes donc accros aux hormones associées au plaisir.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Celles qui concernent l'angoisse de la séparation, la peur du noir, des monstres, des fantômes, des étrangers (le médecin, un visiteur, le Père Noël, un clown, etc.), la peur des animaux : les gros (un chien…)
Un très jeune enfant est particulièrement attiré par les animaux à fourrure qui sont souvent rassurants. Il peut s'identifier à eux car la plupart du temps, dans ces fictions, ils sont largement humanisés et vivent comme lui.
Si le loup ne s'en va pas ou que la situation est ambiguë, parler fort ou taper des mains. Si le loup s'approche tout de même, s'arrêter, crier, se faire le plus grand possible, essayer de l'intimider, lui jeter éventuellement un objet, tout en lui laissant de la place pour qu'il puisse battre en retraite.
Cette « crise des deux ans », qui se caractérise par de (grosses) colères à répétition et des sauts d'humeur, est souvent difficile à gérer par les jeunes parents, notamment pendant les repas du soir de votre enfant. Vous êtes concerné par cette situation ?
Il est normal d'avoir peur. Pour les enfants, la raison de leur crainte vient souvent du changement et de la peur de l'inconnu. Je vous rassure donc : inutile de vous inquiéter si votre loulou vous dit « j'ai peur » face à une chose ou une situation qui lui est étrangère.
L'Histoire, autrement dit l'exploration du passé, nous aide à entrevoir d'où nous venons... et où nous allons. En nous faisant mieux connaître le beau pays auquel nous avons le bonheur d'appartenir, elle nous prépare à bâtir ensemble notre avenir.
raconteur n. Personne qui raconte, aime raconter.
Texte intégral. L'histoire est « connaissance et récit des événements du passé, des faits relatifs à l'évolution de l'humanité (d'un groupe social, d'une activité humaine), qui sont dignes ou jugés dignes de mémoire ; les événements, les faits ainsi relatés ».