Il ose moins se confier, se « lâcher ». Ce comportement a tendance à provoquer une décharge émotionnelle en fin de journée, face aux parents. Il arrive que l'enfant s'énerve pour un rien, cherche à désobéir ou à transgresser les règles.
Avec vous, votre enfant se sent en sécurité et peut décharger ses émotions. Il vous fait confiance et sait que, quoi qu'il fasse, vous l'accepterez et le protégerez. Alors si votre enfant fait une crise tous les soirs après son retour de la crèche, c'est normal.
Le contexte familial et social de l'enfant peut également influencer ses réactions violentes envers sa mère. Les conflits familiaux non résolus, les problèmes de communication et les tensions à la maison peuvent aussi contribuer à l'agressivité de l'adolescent.
Un comportement agressif ou inapproprié fait partie du développement normal d'un enfant. Cela répond à ses besoins d'explorer l'environnement, de garder ses premières relations personnelles ou de laisser libre cours à son infinie imagination.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Une perturbation sociale et affective persistante, accompagnée d'au moins deux des comportements suivants : absence d'attention aux autres, affect positif limité, comme le plaisir ou l'émerveillement, épisodes inexpliqués d'irritabilité, de tristesse ou de peur lors d'interactions avec des adultes non menaçants.
Le plus souvent, les comportements difficiles n'ont pas une cause unique, mais plusieurs, comme une relation éducative inadaptée, un tempérament anxieux ou irritable, des problèmes d'attachement, un retard de maturation cérébrale, un trouble ou un retard du langage. Ces causes peuvent en outre interagir entre elles.
L'enfant peut être en retrait, s'isoler ou avoir peur. À l'inverse, sa tristesse peut se manifester par de l'agitation, de l'agressivité, voire de l'hyperactivité ou de la provocation ; il se sent impuissant, désespéré, seul ou rejeté.
Tout d'abord, il faut que l'enfant sache que ce qu'il fait est interdit. Aussi, si l'enfant fait une bêtise pour la première fois, il faut commencer par lui expliquer que ce qu'il fait est mal. Si l'enfant récidive, il faut le punir. La punition doit être adaptée à l'âge de l'enfant et à la gravité de la bêtise.
Que signifient ces rejets infantiles ? Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant.
Vous pouvez lui dire « Je comprends, tu es en colère parce que... mais me taper est interdit ». Surtout, n'hésitez pas à exprimer votre propre émotion à ce moment-là : par exemple « Je suis si triste quand tu me tapes ».
Si votre enfant vous frappe et qu'il continue même si vous lui avez demandé d'arrêter, dites-lui calmement que vous allez vous éloigner l'un de l'autre, car vous n'acceptez pas d'être tapé. Dites-lui que vous serez heureux d'être de nouveau avec lui lorsqu'il ne vous tapera plus.
Dans la plupart des cas, l'enfant se sent en insécurité avec le parent qu'il agresse. Il cherche à le faire réagir ou à lui montrer qu'il existe (à l'exception d'une expérience de violence à l'extérieur du foyer qui insécurise l'enfant).
Bien avant d'accueillir leur premier enfant, les parents entendent souvent parler des deux ans et des trois ans comme les âges où les enfants sont les plus compliqués à gérer.
Cela se traduit par de l'anxiété, du stress, des crises de colère et le fait de ne plus supporter ses enfants. Si la situation paraît irrémédiable, il est important d'en parler et d'agir pour retrouver un équilibre au sein du foyer.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Décider que le comportement n'est pas un problème compte tenu de l'âge et du stade de développement de l'enfant. Tenter d'arrêter le comportement en l'ignorant ou en punissant l'enfant. Présenter un nouveau comportement que vous préférez et le renforcer en récompensant votre enfant.
Comment punir positivement ? Punir positivement, c'est comme guider quelqu'un vers la bonne direction au lieu de simplement pointer du doigt les erreurs. Plutôt que de se concentrer sur ce qui ne va pas, on met l'accent sur les comportements désirés en renforçant positivement les actions correctes.
Si les crises de colère occasionnelles ne signifient pas forcément que votre enfant a un problème, il faut s'inquiéter lorsque sa colère est fréquente et s'accompagne de comportements agressifs et violents.
Le burnout parental est un état de stress prolongé, d'épuisement émotionnel et de démotivation qui peut survenir chez les parents en raison de la surcharge de travail et de responsabilités liées à l'éducation et à la prise en charge de leur(s) enfant(s).
Ces enfants ont du mal à réguler l'émotionnel, ils sont anxieux, inquiets du regard social, font des efforts pour se contenir à l'extérieur et explosent dès qu'ils rentrent chez eux. Cela commence très tôt. « Mon fils, aujourd'hui âgé de 19 ans, a présenté une intolérance totale à la frustration dès l'âge de 18 mois.
Passez du temps en famille pour faire différentes activités.
Un silence empathique peut être réconfortant. Une caresse et un câlin sont aussi des façons de communiquer. Si votre enfant vit une frustration, montrez-lui que vous êtes à son écoute en utilisant des mots comme « Oh! », « Ah? » ou « Eh, bien! ».