Même si un tout-petit sait qu'il ne doit pas faire quelque chose, se retenir est difficile pour lui. Il a besoin d'aide pour apprendre à se contrôler. Tous les enfants, particulièrement lorsqu'ils sont petits, désobéissent aux règles. À cet âge, ils testent les limites.
C'est une façon de vérifier la cohérence des limites.
Quand les enfants désobéissent, il s'agit parfois d'un moyen de vérifier si on les surveille réellement, si ce qu'on leur demande est vraiment important et s'il y aura des conséquences. En somme, les enfants cherchent à savoir jusqu'où il leur est possible d'aller.
Ils explorent leur autonomie et apprennent ce qui est sûr et acceptable . Tous les enfants de 2 ans testent leurs limites, certaines plus que d’autres. Si votre tout-petit pleure, crie ou vous repousse lorsque vous maintenez une limite, rappelez-vous que sa colère et sa frustration ne vous concernent pas vraiment, même si c'est le cas sur le moment.
Pourquoi poser des limites à l'enfant ? Poser des limites est un acte éducatif nécessaire au développement de l'enfant. Fixer des limites permet aussi à l'enfant de délimiter un cadre pour lui-même. Elles permettent à l'enfant de situer sa place auprès de celle de l'adulte.
Formulez rapidement votre désaccord.
N'attendez pas d'être « à bout » avant de dire à votre enfant que son comportement est inacceptable. Dites-le-lui avec calme de manière claire, dès qu'il adopte un mauvais comportement. Répétez moins et agissez plus vite, sans recourir à la menace.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Un tout-petit réagit parfois en frappant et en hurlant lorsqu'il est frustré par une limite. C'est parce qu'il a encore peu de contrôle sur lui-même et parce qu'il maîtrise mal les mots pour exprimer ses émotions. En grandissant, il apprendra peu à peu à mieux se contrôler.
La réprimande doit se faire sur un ton le plus calme et posé possible. Et, selon l'âge de l'enfant, elle doit être argumentée et doit éviter d'imposer quelque chose. Être grondé doit inviter le petit à réfléchir sur ce qu'il a fait pour qu'il soit capable de le voir par lui-même et ainsi de modifier son comportement.
Troy Dunn, consultant national en pratiques inclusives de Goodstart, a déclaré que dès l'âge de trois à cinq ans , les enfants commencent naturellement à rechercher plus d'indépendance par rapport à leurs parents et commencent à tester les limites lorsqu'ils réalisent qu'ils ont une voix.
Les façons courantes par lesquelles votre tout-petit peut tester les limites de votre autorité ou de celle des autres personnes qui s'occupent de vous incluent de faire quelque chose pour lequel on lui a déjà dit « non », d'adopter un comportement dangereux, de regarder directement vers vous lorsqu'il tente quelque chose, de demander ou d'exiger quelque chose de complètement déraisonnable. , avoir une crise totale, ou...
Contrôlez la défiance avec des conseils efficaces
Mais ne vous inquiétez pas. Puisque repousser les limites est une étape normale dans la vie de votre enfant , il est essentiel de le considérer comme un développement régulier. Il existe des moyens simples pour accepter et gérer la situation.
Ils peuvent avoir l’impression que nos limites les empêchent de s’exprimer pleinement ou de vivre toute la gamme d’émotions et d’expériences dont ils rêvent . En repoussant nos limites, ils espèrent faire tomber les barrières entre nous et créer une relation plus intime et authentique.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Votre enfant vit peut-être des expériences ou des changements qui génèrent de grandes émotions qu'il ne peut pas encore gérer seul . Il peut s’agir de changements hormonaux, de grands changements à l’école, de changements à la maison ou de nouveaux défis en matière d’amitié.
Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir. L'apprentissage des règles passe surtout par des explications.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Malheureusement, de nombreux enfants n’ont pas appris le respect ou choisissent de ne pas l’être, même s’ils savent mieux faire . En effet, il est courant de voir des enfants et des adolescents se disputer avec des adultes (ou les ignorer carrément), utiliser un langage grossier, éviter une attitude, ne pas faire preuve de bonnes manières ou ne pas respecter ceux qui détiennent l'autorité.
Il est normal d'avoir l'impression que l'enfant fait exprès de ne pas respecter une règle. Mais le cerveau de l'enfant n'est pas toujours suffisamment développé pour bien retenir les consignes. La capacité à intégrer et à retenir des informations pour une courte période est appelée mémoire de travail.
Dans l'enfance, un trouble d'opposition / provocation apparaît habituellement pour l'une des raisons suivantes: L'enfant n'est pas reconnu par ses parents dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d'autonomie. L'enfant et ses parents n'ont pas réussi à établir un lien de confiance mutuelle.
Face à un enfant contrôlant, il faut intervenir et non réagir. Souvenez-vous qu'il souffre et expliquez-lui pourquoi son comportement est dérangeant. Aidez-le à trouver des stratégies pour l'aider à corriger ses agissements mais surtout à retrouver un attachement sain et une bonne estime de soi.
Un jeune enfant qui fait preuve de retenue toute la journée, à l'école par exemple, sans ses figures d'attachement, accumule des tensions, du stress, des émotions. Il ose moins se confier, se « lâcher ». Ce comportement a tendance à provoquer une décharge émotionnelle en fin de journée, face aux parents.