L'homme classe actuellement les êtres vivants en 5 Règnes (Whittaker, 1969), qui se distinguent par différents niveaux d'organisation cellulaire et de mode de nutrition. Ils sont figurés ici selon leur nombre respectif estimé d'espèces vivantes décrites. Le Règne animal est beaucoup plus important que les 4 autres.
Leur schéma, excluant les virus, comprend deux règnes procaryotes, Archaea (Archaebacteria) et Bacteria (Eubacteria), et cinq règnes eucaryotes, Protozoa, Chromista, Fungi, Plantae et Animalia.
Classer en biologie, c'est comprendre la raison pour laquelle on classe sur ce que les organismes ont : c'est ainsi parce ce que ce qu'ils ont en partage a été hérité d'ancêtres communs (du moins en fait-on le pari), et qu'ainsi la classification a des chances de refléter les parentés.
Les organismes vivants sont classés en groupes emboîtés, définis uniquement à partir des attributs qu'ils possèdent en commun. Observer, recenser et organiser l'information utile afin de créer des groupes emboîtés dans la classification.
On obtient un arbre montrant les trois règnes du vivant comme ils ont été définis par Carl Woese : Bactéries, Archées et Eucaryotes. Le groupe des Eucaryotes est mieux représenté puisque plus nombreux au départ.
L'espèce est le taxon de base (voir plus loin). Malgré tout, la famille, le genre se trouvent être des taxons également, mais de niveau différent. Le taxon constitue néanmoins un ensemble concret d'individus, et non pas un groupe théorique.
Utiliser différents critères pour classer les êtres vivants. Identifier des liens de parenté entre des organismes.
Éviter les effets nocifs du classement
En montrant à chacun qu'il est une somme riche et complexe de points forts et de points faibles et que c'est à lui d'aller plus loin sur la voie qui le motive, au-delà de tout préjugé.
On pourra laisser émerger ces critères et les trier collectivement. Si l'objectif est d'obtenir une classification qui est en rapport avec l'histoire évolutive des organismes, la consigne devra être, finalement, de ne classer que sur ce que les animaux ont (le dernier des six critères ci-dessus).
CLASSIFICATION, subst. fém. Répartition systématique en classes, en catégories, d'êtres, de choses ou de notions ayant des caractères communs notamment afin d'en faciliter l'étude; résultat de cette opération. Classification des sciences, des êtres vivants, des connaissances humaines.
Les animaux d'un même groupe ont un ou plusieurs caractère(s) en commun car ils l'ont hérité d'un ancêtre commun. La classification des animaux nous permet donc de comprendre la généalogie de l'évolution des espèces.
Animal dont le corps est constitué de plusieurs cellules organisées en tissus et organes.
L'objectif de la classification supervisée est principalement de définir des règles permettant de classer des objets dans des classes à partir de variables qualitatives ou quantitatives caractérisant ces objets. Les méthodes s'étendent souvent à des variables Y quantitatives (régression).
Une classification efficace des données permet de s'assurer que l'information bénéficie d'une protection appropriée en fonction de sa sensibilité, de sa valeur et de sa criticité, ainsi que de la nature et du degré de risques liés à sa divulgation, détérioration ou destruction injustifiée.
La classification des espèces est un système international : les noms scientifiques des espèces, des genres, des familles, etc. sont les mêmes dans le monde entier. Cela permet de savoir sans ambigüité de quelle espèce ou de quel groupe l'on parle.
Les gastéropodes constituent le plus grand groupe animal après les insectes.
Une nomenclature est un système de classification (code, tableau, liste, règles d'attribution d'identité…) servant de référence dans le cadre d'une activité professionnelle, industrielle ou d'une discipline donnée (exemples : en chimie, en botanique, en zoologie, en astronomie).
La mammalogie est une discipline scientifique spécialisée dans l'étude des mammifères. Ses experts s'intéressent entre autres à l'origine, au comportement, à la génétique ou encore à la dynamique des populations de ces animaux poilus, homéothermes et dotés de mamelles.
Ainsi, pour bien ordonner les quelque 250 000 espèces naturelles, les taxonomistes ont rassemblé les genres en familles, les familles en ordres, etc. et ont permis des subdivisions de l'espèce (les sous-espèces, les variétés, les formes). Le tout s'appelle un système de classification.