Ils étaient aussi séparés au lycée et au collège… Dans la religion catholique, le principe était d'éviter toute tentation sexuelle pour les jeunes, avant le mariage. De plus, l'éducation était relativement différenciée : on faisait étudier les garçons pour qu'ils aient un métier, et les filles pour qu'elles aient un…
L'objectif est d'« éliminer les disparités entre les sexes dans l'enseignement primaire et secondaire d'ici à 2015 et instaurer l'égalité dans ce domaine en 2015, en veillant notamment à assurer aux filles un accès équitable et sans restriction à une éducation de base de qualité avec les mêmes chances de réussite ».
L'hygiène scolaire : un frein pour les jeunes filles
L'hygiène, ou son absence, entrave également l'éducation des jeunes femmes. L'accès à des installations propres, privées, sûres et séparées est d'une importance cruciale, en particulier pendant les menstruations.
La non-mixité est considérée comme une mesure correctrice, bien souvent temporaire, susceptible de réduire les écarts de performances et de résoudre les difficultés relationnelles qu'ils occasionnent.
En 1965, la mixité est étendue à toutes les écoles élémentaires nouvellement créées, par la circulaire du 15 juin 1965. Des textes de 1962 et 1968 renforcent les pouvoirs des recteurs en matière de fusion des écoles de garçons et de filles. A la fin des années 1960, presque toutes les écoles primaires sont mixtes.
Finalement, les décrets d'application de la loi Haby du 28 décembre 1976 rendent la mixité obligatoire dans l'enseignement primaire et secondaire. Aujourd'hui, les établissements non mixtes de l'enseignement privé accueillent des effectifs très réduits.
Dans le monde, 129 millions de filles ne vont pas à l'école. Les raisons sont nombreuses. Les obstacles à l'éducation des filles – par exemple, la pauvreté, le mariage d'enfants et la violence liée au genre – sont différents d'un pays et d'une communauté à l'autre.
Les parents interrogés sur les raisons de la déscolarisation de leurs filles invoquent souvent des questions d'argent (frais de scolarité et coûts de renoncement), les mariages et grossesses précoces, des apprentissages insuffisants à l'école et une perte d'intérêt pour les études.
Elle ne pourra pas apprendre un métier et être indépendante financièrement. Inversement, on sait que plus la durée de scolarisation des filles est longue, moins les filles ont de chances d'être mariées trop tôt et plus elle peuvent devenir des femmes libres et autonomes.
En effet, les répercussions de leur abandon scolaire semblent davantage se faire ressentir dans le long terme et se traduisent, entre autres, par la difficulté à trouver un emploi, par le cantonnement dans la sphère domestique, par la dépression, par la dépendance économique et psychologique au conjoint.
Le décrochage scolaire : les conséquences
Au niveau individuel, déjà, les élèves en situation de décrochage scolaire sont plus à même de développer des troubles du comportement et notamment des troubles au niveau psychologique et mental. L'isolement social et la dépression se retrouvent ainsi plus souvent ici.
I- L'IMPORTANCE DE LA SCOLARISATION POUR LA JEUNE FILLE Au plan individuel - L'éducation permet à la fille d'avoir une assurance de soi, de se départir des préjugés, de sa propre vie, d'améliorer sa qualité de vie, de prendre conscience de ses droits et d'être en mesure de les défendre.
L'inconvénient rapporté de la mixité réside au niveau du regard de l'autre (18,2% des filles vs 10,1% des garçons) qui occasionne des situations dérangeantes, comme la gêne chez les filles et la déconcentration chez les garçons.
1874 : loi interdisant le travail des enfants avant l'âge de 12 ans. 1880 : les filles ont le droit d'aller au collège et au lycée. 1881-1882 : les lois Jules Ferry (nom du ministre de l'Instruction publique) rendent l'école primaire publique gratuite et laïque. L'enseignement devient obligatoire.
En vous impliquant dans une démarche d'égalité hommes-femmes, vous élargissez de fait votre vivier de candidats. La mixité hommes-femmes vous permet de mêler des profils aux expériences professionnelles très variées, et vous garantit une diversification des compétences.
Dans certains pays, les enfants ne parlant pas la langue officielle d'enseignement n'ont pas la possibilité de suivre les enseignements et sont privés d'éducation. Les discriminations sont également fortes dans les pays développés.
L'éducation donne aux femmes des outils et des connaissances et les transforme. Elle leur permet de briser le cycle « traditionnel » de l'exclusion qui les confine au foyer et les met à l'écart de la prise de décision.
Plusieurs facteurs sont en cause. Le premier problème est le manque d'infrastructure en matière d'éducation. Il n'y a pas assez d'écoles. Bon nombre de celles qui existent sont des paillotes.
L'éducation est un puissant facteur de changement. Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
Ce n'est qu'en 1965, avec la circulaire du 15 juin, que la mixité devint le «régime normal de l'enseignement primaire», pour les écoles nouvellement construites. Elle fut généralisée à tout établissement scolaire par les décrets d'application de la loi Haby en décembre 1976.
De Charlemagne à Jules Ferry
Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués. Avec Charlemagne, au Moyen Âge donc, les enfants des familles riches commencent à s'instruire. En 1816, une loi oblige toutes les communes françaises à ouvrir des écoles primaires.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.