Contrairement à un cliché bien établi, les Gaulois ne mangeaient guère de sanglier. Les restes de cet animal, facile à distinguer du porc du fait de différences marquées de taille et de gracilité, sont extrêmement rares dans les déchets culinaires. À Acy-Romance, cet animal n'est représenté que par trois restes.
Le Français n'a pourtant aucun Gaulois pour ancêtre. Il descend des Celtes, des Ambiens, des Helvètes, des Pictes… Bref, de toutes sortes de tribus. Mais d'aucune tribu gauloise, car aucun peuple ne s'auto-désignait « Gaulois » il y a plus de 2 000 ans.
On connaît les Gaulois des livres d'histoire : nos ancêtres belliqueux, mais aussi « patriotes » avant la lettre, pacifiés et enfin « civilisés » par la conquête romaine…
Les premiers Romains ont baptisé Galli (« Gaulois ») les Celtes du nord de la péninsule italienne, elle-même appelée Gallia (Gaule), d'après le mot celtique galia (« force » ou « bravoure »). On retrouve encore aujourd'hui cette appellation dans Galicie (Ukraine subcarpathique) et Galice (Espagne).
Ne croyez pas que Vikings, Celtes et Bretons soient des entités différentes. Bien au contraire, ils ont une origine commune qui est d'ailleurs inscrite profondément dans le patrimoine et la géographie de la France actuelle. : Indo-Aryenne, elle-même fille d'une branche plus lointaine.
Avec leurs cheveux longs et leurs moustaches tombantes, les Gaulois avaient un physique impressionnant. Ils se rasaient la barbe et taillaient leurs grandes moustaches. Ils étaient vêtus d'une tunique de laine souvent à carreaux ou à rayures, serrée à la taille par une ceinture en cuir.
suavelos : (bon vent / bienvenue / bonjour) • L'encyclopédie • L'Arbre Celtique • 10944 • L'encyclopédie • L'Arbre Celtique.
Trugarez est un dérivé de « trugar », qui désigne la miséricorde, et provient directement du gaulois celte « trugareto » (le remord, la reconnaissance). Le « merci » français possède la même signification à l'origine, en témoigne l'expression « être sans merci ».
C'est une langue celtique, comme le gaélique d'Irlande et d'Ecosse ou le brittonique du Pays de Galles et de Bretagne. Le gaulois est issu de la même souche indo- que le latin, d'où des parentés linguistiques. Des dialectes gaulois locaux ont vraisemblablement existé, mais n'ont pas laissé de traces tangibles.
Aujourd'hui, certains Français sont bien les descendants des peuples gaulois. Mais d'autres ont des ancêtres qui viennent d'Afrique, d'Asie, ou d'autres parties de l'Europe. Un tiers des Français ont ainsi au moins un grand-parent venu d'un pays étranger pour vivre en France.
Vers 5000 av. J. -C. , des populations originaires d'Anatolie, arrivées par la Méditerranée ou par la vallée du Danube, s'installent sur le territoire actuel de la France, en y apportant l'agriculture : c'est le début du Néolithique. Elles supplantent en grande partie les populations mésolithiques.
Ces termes désignent tous les deux des peuples envahisseurs venus de l'est de l'Europe. La différence réside dans le fait que nous avons admis l'appellation « Celtes » pour qualifier les colons et le terme « Gaulois » pour ceux qui se sont installés sur le territoire de la France actuelle.
Article détaillé : Lug (dieu). *Lugus est le nom vieux-celtique, et gaulois, du dieu irlandais Lug(h) et du dieu gallois Leu. Le témoignage de César, emprunté à Posidonios d'Apamée, prête au dieu le plus vénéré des Gaulois une identité avec Mercure.
Jules César décide alors d'assiéger Alésia. Il fait construire de puissantes fortifications tout autour de la colline afin d'affamer les Gaulois retranchés. Des renforts gaulois tentent sans succès de lever le siège : finalement, Vercingétorix est vaincu et César sort victorieux avec sa conquête de la Gaule.
Une carte de la Gaule au I er siècle av. J. -C. , détaillant la position des trois principaux peuples : les Celtae, les Belgae et les Aquitani. La région correspond aujourd'hui à la Belgique, France, Suisse, Pays-Bas, l'Ouest de Allemagne et le Nord de l'Italie.
Salve ! Vale ! salve signifie à la fois : vale signifie « au revoir », « bonjour » et « au revoir » « adieu », « porte-toi bien » (cf.
La langue gauloise appartient à la grande famille des langues indo-européennes qui sont apparues plus de 2000 ans avant notre ère. Plus précisément, le gaulois appartient à la branche des langues italo-celtiques, tout comme le celte et le breton, l'italien, le latin.
À la création des écoles diwan à la fin des années 1970, l'expression « demat » se généralise pour dire « bonjour ». Composé de deizh (jour) et mat (bon), le mot « demat » est alors une expression désuète et très peu utilisée, voire quasiment pas, par les bretonnants.
À chaque date est associé un arbre qui est donc un signe astrologique celtique. Exemple : une personne née le 28 mai 1994 aura pour signe astro celtique le frêne, tandis qu'une personne née le 21 janvier 1964 aura pour arbre l'orme.
Usage de l'écriture
Les Gaulois, de tradition orale, n'utilisaient pas un alphabet propre mais ont emprunté celui des Grecs, des Étrusques ou des Latins auxquels ils ajoutaient des lettres, comme le tau gallicum, pour transcrire les sons absents de ces langues.
On peut noter la présence de «la bruyère», des «ifs», des «érables» et des «bouleaux». Mais pas seulement. Que seraient en effet nos bois et nos bosquets sans leurs petits «cailloux», du gaulois caljo «pierre» par l'intermédiaire d'un dérivé caljávo «caillouteux»?
Les Gaulois, qui avaient la réputation d'être barbus, se rasaient et prenaient soin d'eux. En effet, ils avaient des rasoirs, des miroirs, des peignes, des pinces à épiler, … Les Gaulois se teignaient même les cheveux, voilà pourquoi on disait d'eux qu'ils étaient blonds.
La cotte de mailles : grâce à la maîtrise qu'ils ont de l'extraction du fer, les Gaulois peuvent fabriquer des clous, des fibules, des couteaux, des ciseaux, des haches, des casques mais aussi des cottes de maille.
Chez les Celtes, la femme est consultée sur les questions qui sont du plus haut intérêt – dont les affaires politiques. Polyen rapporte même comment elles arbitrèrent des conflits importants (« Femmes de la Gaule », Stratagème, 7, 50) ; il signale aussi leur présence lors des assemblées.