Plus le client trouve un vêtement à son goût et pas trop cher , plus il a un sentiment d'avoir fait une bonne affaire. Le but de chaque consommateur est de trouver un vêtement à moindre coût et qui permet de se sentir unique et important aux yeux des autres pendant un instant.
Entre autres, pour se faire plaisir, pour avoir de l'allure, pour notre porte-monnaie, pour l'image que nous renvoyons, pour le confort, pour faire la différence, etc … Bref il n'y a que des avantages à s'offrir des pièces qualitatives et durables.
« La société nous conditionne à penser qu'il n'y a pas de mal à se faire plaisir et, par se faire plaisir, on entend “acheter” », souligne la spécialiste. Ce plaisir d'un instant nous apaise et nous détend. Le stress, les tensions, la frustration s'éloignent. L'achat nous détourne temporairement de nos soucis.
Mais la première place de l'Europe se limite à la taille du marché, car les Etats-Unis devancent largement le Vieux Continent en termes de dépenses par tête et de croissance : alors que le consommateur européen moyen ne consomme que 627 euros par an pour ses achats d'habillement, l'Américain engloutit en effet 980 ...
C'est pourquoi la mode n'est pas seulement une forme d'art mais aussi un marqueur social qui nous permet de clamer notre singularité, notre volonté de nous distinguer du groupe social auquel nous appartenons ou, au contraire, d'afficher notre appartenance à ce même groupe.
« Les gens veulent que leurs vêtements reflètent leur personnalité, leurs valeurs, mais bien souvent, ils sont incapables de les définir. » Cette difficulté à bien se définir peut mener à l'envoi de messages flous, contradictoires ou pas du tout en phase avec sa personnalité.
Les habits que nous portons nous permettent de projeter une image personnelle que nous souhaitons montrer. Même lorsque ce n'est pas dans notre intention, la manière que nous avons de nous habiller peut en dire beaucoup aux autres sur nous.
82 euros mensuel de budget
C'est le budget moyen mensuel consacré par mois aux achats mode. L'enveloppe passe à 116 euros pour les moins de 35 ans. 30 % des sondés disent dépenser entre 21 à 50 euros par mois.
Le logement représente 36% du budget des femmes (20,5% du budget des hommes) L'alimentation : 23% (19% pour les hommes) L'énergie : 8% (6,5% pour les hommes) Les transports : 7% (6% pour les hommes)
En termes d'achat d'habillement via Internet, les consommateurs les plus adeptes sont les Chinois (72 %), les Indonésiens (54 %) et les Thaïlandais (50 %). A l'échelle de l'Europe, c'est l'Italie qui domine le classement avec 48 % des personnes privilégiant les achats de mode en ligne.
En effet, l'achat est une délectation sans nom, un sentiment presque orgasmique, un plaisir intense. Le plaisir vient également du fait que l'achat d'un objet s'accompagne de multiples promesses.
Les acheteurs ont tendance à privilégier des produits qui véhiculent certaines valeurs : Made in France, énergies renouvelables, consommables recyclables, etc. Autant de raisons qui vont pousser un prospect à acheter un produit plutôt qu'un autre.
Selon ces études, près de 90 à 95 % des décisions sont prises dans le magasin et sont déterminées par nos impulsions, nos émotions ou nos habitudes. En résumé, nous achetons ce que nous connaissons. Seul un très faible pourcentage de nos achats est réellement basé sur une décision cognitive.
Le principal neurotransmetteur qui produit ces plaisirs est la dopamine. Lorsque vous achetez quelque chose de nouveau, il y a une libération de dopamine appelée « shoppers high ». Ce même neurotransmetteur est, par exemple, libéré en buvant de l'alcool, en jouant dans les casinos ou en fumant.
"Parce que le shopping stimule notre imagination", souligne l'auteure. Par exemple, quand vous achetez du 36 en prévision d'une éventuelle perte de poids. Ou quand votre choix se porte sur un vêtement qui ne colle pas avec votre style de vie.
Le premier baromètre Conso 360 révèle que les femmes dépensent moins que les hommes au sein du foyer.
Tout comme les tâches ménagères, les dépenses restent largement « sexuées ». Les sociologues font ainsi état d'une enquête approfondie qui montre que les femmes ont plutôt en charge les dépenses liées au foyer et aux enfants, tandis que les hommes gèrent le patrimoine et les dépenses exceptionnelles.
Selon une étude Ipsos pour l'Observatoire E. Leclerc des Nouvelles Consommations, en 2019, le budget mensuel moyen consacré par les jeunes parents français à leur premier bébé s'élevait à 490 euros par mois, jusqu'aux trois ans de l'enfant. Soit un total de 5 880 euros sur l'année.
Les ménages de l'Union européenne ont dépensé environ 220 milliards d'euros pour l'habillement en 2020, soit une baisse de -18% par rapport aux dépenses de l'année précédente. La dépense européenne moyenne pour l'habillement en 2020 était de 490 euros.
Au-delà de nous protéger du froid, du soleil, des agressions extérieures…, les vêtements ont un double rôle : montrer, mettre en valeur un peu de nous et cacher notre nudité, notre intimité, camoufler ce qui nous dérange. Les vêtements viennent dire quelque chose de notre identité.
Les vêtements manipulent aussi la façon dont vous marchez dans la rue et déterminent votre capacité à entrer en contact visuel avec les gens que vous croisez. Autrement dit, ils ont un pouvoir sur votre regard, votre sourire, votre attitude, votre voix etc…
Le vêtement révèle autant qu'il cache. Il est le signe et la garantie des corps sexués, du statut politique, économique, social et religieux des personnes. Il relève aussi bien d'attitudes attendues et reconnues par un groupe, par une société donnée, que de stratégies de distinction particulières.
Tes vêtements sont révélateurs de ta personnalité
Simplement, l'apparence est un miroir de notre personnalité à un certain niveau. En commençant par les vêtements. Si tu es quelqu'un qui ne s'intéresse pas du tout à la mode, sache que c'est déjà un style en soi.