Les jeux vidéo ont la capacité de susciter des émotions fortes et de créer des expériences mémorables. Certains jeux peuvent toucher les joueurs sur le plan émotionnel, que ce soit par le biais d'une histoire captivante, de personnages attachants ou de moments marquants.
Jeux vidéo : les motivations des joueurs en France 2022
Ce graphique présente les différentes motivations qui poussent à jouer aux jeux vidéo en France en 2022. Pour 92 % des répondants, les jeux vidéo sont d'abord un divertissement tandis que 83 % cherchent à s'évader de leur quotidien en jouant.
Les jeux vidéo offrent des mondes à explorer qui ne dictent pas les types de comportement ni où aller. Les jeunes joueurs apprécient cette liberté comme un prolongement du terrain de jeu.
Une fragilité psychique (anxiété, dépression, mauvaise estime de soi, impulsivité) peut aussi mener à des comportements compulsifs. Il ne faut pas oublier que certains événements marquants de la vie, ou bien des traumatismes, peuvent aussi mener à l'addiction aux jeux vidéo.
La majorité des jeux vidéo stimulent l'attention, la motivation, la concentration, la mémoire, la résolution de problèmes, la reconnaissance visuelle des personnages et des objets, la rapidité, un début de logique et une bonne coordination oeil-main.
Le jeu est le principal outil par lequel l'enfant apprend. En jouant, il découvre le monde qui l'entoure et acquiert la maîtrise de certains éléments de son environnement. Le jeu s'avère essentiel au développement global de l'enfant et constitue ainsi la meilleure des préparations pour son entrée à la maternelle.
Les jeux vidéo ont la réputation d'être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu'ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités.
Les jeux vidéo sont synonymes de problèmes
Dans la plupart des esprits, jeux vidéo riment avec violence, abrutissement, obésité, désocialisation, inactivité physique, confusion entre le virtuel, le réel et l'imaginaire, pratique essentiellement masculine.
Depuis le 18 juin 2018, l'addiction au jeu vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle porte le nom de « gaming disorder ».
On l'appelle le gaming disorder en anglais.
Il est indéniable qu'ils offrent de nombreux avantages en termes de développement cognitif, de bien-être émotionnel et même de socialisation. Cependant, il est essentiel de garder à l'esprit que, comme pour tout, l'excès peut entraîner des problèmes tels que l'addiction, l'agressivité ou des troubles de santé physique.
À bien y réfléchir, il n'y a aucune bonne raison de priver l'adulte des bienfaits d'une partie de jeu en solitaire ou en groupe. Jouer c'est se développer, s'enrichir, approfondir ses connaissances de soi et des autres, tisser et renforcer le lien social et intergénérationnel.
Selon des données scientifiques actuelles, le temps passé devant un écran peut être corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social.
Ce sont essentiellement les jeunes qui sont exposés à l'addiction aux jeux vidéo. Toutefois, les cas relevant d'une addiction pathologique grave sont assez rares. Les risques de dépendance les plus importants concernent les jeux en réseaux et notamment les jeux de rôle multi-joueurs.
L'addiction comportementale (jeux, écrans) Les addictions aux jeux de hasard et d'argent et celles aux jeux vidéo sont des addictions comportementales, considérées et reconnues comme une maladie. D'autres troubles addictifs comportementaux sont actuellement à l'étude.
Pour ce qui est des effets des jeux vidéo sur le cerveau et de l'Internet, ils peuvent altérer les scores d'intelligence et le volume cérébral uniquement en cas d'utilisation intensive. De plus, l'utilisation excessive des médias nuit au traitement visuel et aux fonctions cognitives intellectuelles.
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels.
En 2020, 74% des femmes et 93% des hommes nés entre 1985 et 2004 ont joué au jeux vidéo au cours de l'année. Un enfant sur deux et un adulte sur trois jouent quotidiennement. Près de 20% des Français jouent plusieurs fois par jour. On compte 19% de retraités parmi les joueurs français.
Psychiatre et psychanalyste spécialisé dans les relations aux images et aux nouvelles technologies, Serge Tisseron recommande de ne pas donner de console de jeu personnelle à l'enfant avant l'âge de 6 ans, afin de favoriser le développement de sa motricité et de sa créativité.
Le jeu nous permet justement de « tordre la réalité » comme il nous paraît approprié, cela nous donne une sensation de liberté et de puissance. Le jeu nous permet de progresser, comme vu plus haut dans l'aspect « objectif ». Mais le jeu nous donne surtout la possibilité de visualiser cette progression.
Le jeu : source de plaisir et de détente
Le jeu permet de s'amuser, de rire et aussi d'oublier les contraintes habituelles en matière de règles ou de temps. Seul ou avec d'autres personnes (enfants ou adultes), inventer un jeu est une source d'évasion et donc de bien-être.
Peut favoriser le développement d'habiletés cognitives et psychomotrices. Permet de varier les stratégies pédagogiques employées, en misant sur l'action et l'interaction. Peut permettre l'ajustement automatique du niveau de difficulté (augmentation ou réduction) des problèmes en fonction des besoins de l'étudiant.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
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