La peur du noir s'explique par l'altération de notre repère sensoriel dominant, la vision. La réalité fait alors place à l'imaginaire, sollicité par les autres sens, en particulier l'audition.
La peur du noir n'est pas la peur de l'obscurité en elle-même mais plutôt des dangers qu'elle pourrait masquer. Cela peut aussi traduire une peur de l'aveuglement. Quand elle devient pathologique, on la nomme nyctophobie ou achluophobie. Cette angoisse n'est pas réservée aux enfants.
Inconsciemment, l'obscurité évoque la crainte de la séparation ultime, la mort, et le vide. «Les adultes qui en souffrent éprouvent souvent d'autres angoisses en parallèle, comme l'agoraphobie, la peur d'être coincé dans un lieu d'où l'on ne pourrait s'échapper en cas de danger.
Quoique parfois isolée, la phobie de l'obscurité survient souvent dans un contexte qui la favorise : tempérament anxieux, angoisse de séparation, forte timidité, ou conditions de vie perturbées par une maladie, des troubles familiaux, des problèmes à l'école.
La peur du noir est une peur répandue chez les enfants et à un niveau plus rare chez les adultes. La peur du noir n'est habituellement pas une peur du noir en lui-même, mais une peur de dangers possibles ou imaginés cachés par le noir, ou encore une peur d'être aveugle.
Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
Au moment du coucher, "elle perturbe la sécrétion de mélatonine et peut retarder l'endormissement", rappelle Aurélie Meyer-Mazel, psychologue spécialiste du sommeil. Durant la nuit, la lumière peut activer les systèmes d'éveil du cerveau et, par ce biais, diminuer la qualité du sommeil.
Si la plupart des adultes ont appris à canaliser cette peur, elle est très courante chez l'enfant vers 18 – 24 mois, une étape importante du développement psychomoteur. Elle est liée au sentiment d'abandon, plus pesant dans l'obscurité.
La peur du noir se manifeste également par le retard du coucher, le refus de dormir seul ou le fait de se réveiller plusieurs fois la nuit.
Pour l'aider à apprivoiser cette obscurité, la veilleuse reste un classique efficace. La petite lumière atténue les ténèbres effrayantes. Un doudou musical rend aussi la chambre plus rassurante. Sans pour autant tomber dans la surenchère d'étoiles phosphorescentes et de guirlandes lumineuses.
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.
La nuit et le retour des traumatismes
Elle explique : « Les personnes qui n'arrivent pas à dormir et qui ont peur de la nuit ressentent du stress pendant le temps du rêve : les traumas peuvent ressurgir par le biais du cauchemar.
Comment soigner la phobie du noir ? « Pour surmonter la nyctophobie, on peut se tourner vers des exercices de respiration et de méditation. On conseille aussi de ne pas décaler le rythme de son sommeil en se dépensant durant la journée et en évitant de dormir en dehors de la nuit.
Rester positif en prenant du recul sur la situation et en se concentrant sur les aspects positifs de sa vie et sur chaque effort qui aide à surmonter sa peur ; Lâcher prise en évitant de vouloir contrôler à tout prix sa peur et en prenant conscience qu'il est impossible de tout prévoir ni d'avoir la main sur tout.
Le sentiment de peur se déclenche généralement vers l'âge de 9 mois et s'installe vers l'âge de 2 ans. Il se manifeste sous différents aspects à tout âge.
Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
C'est un signe de maturité psychologique : on quitte l'enfance, on accède à l'âge adulte lorsqu'on réalise que la mort fait partie de la vie. L'angoisse de mort existentielle est donc normale tant qu'elle ne perturbe pas la vie quotidienne.
Citations contenant le mot « claustrophile »
Vous avez l'habitude de dormir avec les rideaux ou les volets ouverts ? Erreur ! Une étude britannique vient de faire le lien entre l'exposition à la lumière durant la nuit et le risque d'obésité.
Si de nombreux parents ont l'habitude de brancher une veilleuse dans la chambre de leurs enfants au moment du coucher, des scientifiques américains viennent de démontrer que dormir avec la lumière peut affecter notre santé. Cela augmenterait le risque de développer une maladie cardiaque et le diabète.
Après une nuit blanche, notre tension artérielle augmente elle aussi. Lorsque cela se répète, cela peut même poser des problèmes cardiaques importants dus à une hypertension artérielle, et amplifier le risque d'AVC. Les conséquences d'une nuit blanche sur notre organisme sont donc nombreuses.
Gynécophobie - Peur des femmes (Gynophobie).
La pantophobie est la peur de tout. Cette phobie très particulière est principalement associée à des attitudes mélancoliques qui enferment le sujet dans la remémoration continuelle du passé (avec la phrase récurrente : "c'était beaucoup mieux avant !").