Une idée obsède la personne dépendante : amasser ou dépenser son argent. Tel le personnage d'Harpagon le dépendant est dominé par l'objet de sa dépendance et perd son autonomie. Les dépendants à l'argent ressentent des sensations de plaisir, une euphorie, une excitation qui leur font perdre le sens de la mesure.
Intéressé, avide d'argent, vénal, qui ne pense qu'à des préoccupations financières. Exemple : C'est une personne cupide qui a pour habitude de sélectionner ses amis selon leurs finances. Étymologie : du latin cupidus (qui désire). Avide, gourmand, qui veut toujours plus.
L'argent permet à l'homme d'accéder à son désir par son glissement dans la chaîne du langage. Les faits : Certaines personnes sont beaucoup plus attirées par l'argent que par autre chose. D'autres peuvent même aller très loin pour s'en procurer.
Le manque de confiance vient souvent de l'enfance, où la personne n'était pas valorisée par ses parents, par exemple, ou a eu une expérience d'échec traumatisante. Pour arrêter d'avoir peur de manquer d'argent, il faut donc s'attaquer à la cause principale de cette phobie, et se mettre désormais en confiance.
La phobie de dépenser de l'argent est liée à une peur de manquer. La personne qui souffre de ce genre de phobie est paralysée à l'idée de perdre de l'argent. Toutes les dépenses entraînent un sentiment de peur et d'anxiété.
Une personne cupide peut ressentir un sentiment d'avarice envers l'argent, le sexe, le pouvoir, la nourriture, l'attention des autres, la connaissance… Elle peut se sentir cupide de presque n'importe quoi. Ce peut être envers quelque chose de concret comme envers quelque chose d'abstrait, de réel ou de symbolique.
L'avarice, cela se soigne ? Une psychothérapie ou des thérapies cognitivo-comportementales peuvent aider les personnes avares à vaincre leur radinerie. Une psychothérapie permet de comprendre pourquoi la personne en est arrivée là.
En psychologie, l'avarice reflète souvent une angoisse du manque. L'avare se réconforte avec son argent et ses biens. De plus, il exerce une certaine manipulation envers l'autre, puisqu'il décide de garder ou de donner.
vénaux. Qui n'agit que pour l'argent, qui n'est intéressé que par le gain matériel et financier d'une action. Exemple : Un amour vénal, un homme vénal, etc. Étymologie : du latin venalis issu de vendere (vendre).
L'argent modifie même le comportement des jeunes enfants. Recevoir ne serait-ce qu'un peu d'argent a le pouvoir de modifier notre comportement : il nous rend plus égoïstes, moins serviable et moins généreux envers les autres.
De fait, l'argent peut changer un homme. Plus que jamais, l'argent est l'un des moteurs essentiels du comportement humain. Dans toutes les cultures, dans tous les peuples du monde, la toute-puissance de l'argent est devenue tout simplement stupéfiante.
Ces activités liées à l'argent, sont responsables, entre autres, des inégalités sociales, des conflits, de la criminalité, des guerres, de la surexploitation des ressources humaines et naturelles par l'industrialisation et des changements climatiques.
Ce qu'on oublie, mais qui est tout aussi présent, c'est que l'argent est un support de la relation de couple et qu'il a des aspects positifs. Au début d'une relation amoureuse, par exemple, on se montre très généreux, on s'offre des cadeaux: l'argent renforce le côté positif de la relation.
L'imagination en berne
Car l'addiction à l'argent entraîne souvent une autre modification psychologique, visible chez Harpagon : une atrophie de l'imagination. L'avare, selon Rogues de Fursac, souffre d'un défaut d'imagination, dont il est la plupart du temps victime depuis son enfance.
Une personne radine ramène toutes ses activités à l'argent de façon à en dépenser le moins possible. C'est une obsession pour elle, ce qui peut gâcher sa vie en société, avec des proches ou des collègues. L'avare, quant à lui, n'a qu'une idée en tête : accumuler encore et encore plus d'argent.
Ils cherchent dans l'argent ce qu'ils ne trouvent pas dans leurs rapports sociaux", avec un sentiment de malaise parmi leurs semblables.