L'intérêt pour les auteurs anciens Les humanistes veulent tout savoir, tout connaître. Pour eux, la connaissance des auteurs de l'Antiquité est indispensable et c'est pourquoi ils montrent un intérêt renouvelé pour les œuvres de la littérature grecque et latine.
La Renaissance artistique utilise au contraire les thèmes mythologiques anciens, plaçant l'homme au centre de l'univers, les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres. Elle prône le retour aux sources antiques, tant chrétiennes que, surtout, païennes.
Une nouvelle vision de l'Homme
Les intellectuels ne se satisfont plus du savoir enseigné dans les universités dirigées par le clergé. Ils redécouvrent donc peu à peu les textes anciens grecs et romains, largement oubliés pendant le Moyen Âge. L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ».
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Sa diffusion. L'humanisme naît en Italie et gagne une grande partie de l'Europe. Ses représentants, lettrés et savants, voyagent beaucoup, se rencontrent et correspondent entre eux pour échanger des idées. L'humanisme se propage également grâce au développement des universités et à celui de l'imprimerie.
L'humanisme englobe plusieurs grands thèmes qui s'enrichissent au fil des années et des nouvelles découvertes. Un intérêt pour les textes grecs et latin de l'Antiquité : la traduction des textes antiques doit permettre aux hommes d'accéder à un savoir nouveau en redécouvrant la philosophie de l'Antiquité.
L'humanisme et la méthode scientifique influencent beaucoup la philosophie de la Renaissance. Les inventions enlèvent le monopole de l'Église sur les savoirs et l'Homme développe une nouvelle forme de relation avec Dieu, une relation plus personnelle. Il doit alors trouver son salut dans sa propre piété.
Aux XVe et XVIe siècles, les intellectuels humanistes rompent avec le Moyen Âge. Prenant l'Antiquité pour modèle, ils font renaître l'état d'esprit antique grâce aux sources grecques et latines sur lesquelles ils travaillent.
L'humanisme affirme avec conviction les capacités et la dignité de l'être humain. À ce titre, l'éducation devient une composante essentielle qui doit permettre cette liberté et l'épanouissement de l'homme.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
L'humanisme est un courant de pensée qui nait en Italie et qui se développe en Europe au XVI. À une époque marquée par l'obscurantisme religieux, l'humanisme de la Renaissance place l'Homme au centre de ses interrogations. Les auteurs humanistes s'intéressent aux écrits de l'Antiquité qu'ils contribuent à redécouvrir.
Naissance du mouvement et contexte historique
Courant philosophique, littéraire et artistique Européen, l'Humanisme coïncide avec la Renaissance. Il né en Italie au 15e siècle et se répand en Europe à la faveur des guerres d'Italie.
Un retour vers l'Antiquité
Dès le XIVe siècle, les artistes italiens vont ramener au grand jour l'héritage de l'Antiquité grecque et romaine. C'est pourquoi cette période est appelée « renaissance », mot qui vient du terme italien Rinascita, utilisé pour la première fois au XIVe siècle .
Les artistes de la Renaissance relisent les mythes de l'Antiquité païenne qui leur donnent de nouveaux sujets de production. Les découvertes archéologiques (groupe du Laocoon), comme les fouilles des thermes de Caracalla par les Farnèse, inspirent les sculpteurs et les architectes des XV e et XVI e siècles.
Selon les humanistes, les textes de ces auteurs anciens ont été traduits, copiés et corrigés par des générations de copistes, qui se sont progressivement beaucoup éloignés des textes originaux. Ils veulent donc retrouver les véritables textes, et les lire dans leur langue d'origine.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
« Doctrine, attitude philosophique, mouvement de pensée qui prend l'homme pour fin et valeur suprême, qui vise à l'épanouissement de la personne humaine et au respect de sa dignité. »
Grâce au développement du commerce, les livres voyagent et les idées s'échangent dans le monde entier. Le livre devient un instrument pour répandre des idées nouvelles, notamment celles de Luther, qui veut traduire les textes religieux dans les langues des différents pays européens.
Elle se divise en deux périodes : le quattrocento (le xve siècle, à partir de l'Italie) et le cinquecento, l'âge d'or de la Renaissance, durant lequel les œuvres des grands maîtres (Michel-Ange, Raphaël…)
L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ». Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s'intéressaient principalement à Dieu, les humanistes placent l'Homme au cœur de leurs préoccupations. Ils réaffirment la grandeur et la dignité de l'Homme.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
L'humanisme est un vaste mouvement intellectuel européen qui émerge avec le quattrocento italien (notre XVe siècle) puis va se développer jusqu'à la fin du XVIe siècle.