Ils volent plus haut que les avions de ligne (qui planent en général à 11 000 mètres au-dessus de la terre ferme), ce qui fluidifie la circulation dans les airs et leur permet d'augmenter leur vitesse.
Mais pourquoi monter si haut ? Pour s'éloigner des reliefs, passer au-dessus des nuages et éviter les turbulences ? Oui, mais essentiellement plutôt pour des raisons de densité de l'air. Plus on monte en altitude, moins l'air en effet oppose de résistance à l'avion et plus les moteurs sont efficaces.
La portance devient égale au poids, la poussée devient égale à la traînée et donc en vol en palier, l'avion ne gagne ni ne perd de l'altitude, c'est pour ça que les avions ne tombent pas du ciel. L'avion vole à la même hauteur à vitesse constante, il est en vitesse de croisière.
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
37.850 mètres. C'est le record d'altitude absolu pour un avion à réaction classique… et pourtant il a été établi il y a plus de 40 ans. C'est le russe Alexandr Vasilievich Fedotov à bord d'un prototype de l'aéronef intercepteur le MiG-25 qui a atteint cette hauteur le 31 août 1977.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
L'une des raisons est que l'avion s'appuie sur l'air. Ses ailes ne sont pas parallèles au sol, elles sont conçues pour être légèrement inclinées vers le haut. Ainsi, elles dévient l'air vers le bas, ce qui crée une poussée vers le haut.
C'est en 1972 que le pilote français Jean Boulet a battu le record d'altitude à bord d'un hélicoptère. Aux commandes de son SA 315B Lama, il a atteint 12.442 mètres de hauteur. Le record mondial d'altitude pour un hélicoptère remonte au 21 juin 1972, et c'est un Français qui le détient !
Au dessus de 3000 mètres (environ 10'000 pieds), le manque d'oxygène commence à se faire sentir sur le corps humain. Les hélicoptères n'étant pas pressurisés. Il faut être en bonne santé physique, et le port du masque à oxygène est très fortement recommandé pour éviter l'hypoxie en haute altitude.
Le SR-71 Blackbird est le détenteur actuel du record. Santos-Dumont le 12 novembre 1906, sur son 14-bis (premier record du monde officiel).
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
L'une des principales raisons pour lesquelles les avions ne peuvent pas voler dans l'espace est qu'il n'y a pas d'air. Selon la NASA, les grands avions commerciaux ne peuvent généralement pas voler à plus de 7,5 miles (11.27 km). À cette altitude, l'air n'est pas assez dense pour supporter un gros avion.
Les recourbures au bout d'ailes, communément appelé « Winglets », permettent de réduire la trainée induite et par conséquent réduire la consommation de carburant. Comment ? L'écoulement de l'air au-dessus et en-dessous de l'aile crée des tourbillons en bout d'aile créant ainsi des frottements supplémentaires .
Explication: en réalité, les avions volent bien en ligne droite, mais en suivant la courbe de la terre. C'est la projection de la terre, ronde, sur une carte plane qui donne l'impression de ne pas prendre la trajectoire la plus courte.
Face à lui : l'Américain Richard Evelyn Byrd. Cet explorateur et aviateur de l'US Navy est fréquemment présenté comme le premier homme à avoir survolé le pôle Nord. Le 9 mai 1926, il était en effet parvenu à coiffer au poteau le Norvégien à bord de son petit avion de ligne, le Josephine Ford.
Les longs courriers sont des avions de ligne pouvant voler sur 15 000 kilomètres de distance. Il s'agit de vols transocéaniques par exemple. Exemple : A340.
Son autonomie de vol est de 715 Km pour une vitesse maximum de 287 Km/h. Sa masse à vide est de 1600 Kg et sa masse maximum est de 2835 Kg. pour une vitesse maximum de 324 Km/h. Sa masse à vide est de 2047 Kg pour une masse maximum de 4000 Kg.
La vitesse moyenne de croisière d'un hélicoptère est de 300 km/h ; en comparaison, celle d'un avion est de 850 km/h. Cela est dû au principe de fonctionnement d'un hélicoptère et de son rotor.
Un hélicoptère ne possède pas d'ailes, il peut voler grâce à ses rotors. Un rotor est constitué de planches, appelées des pales, disposées autour d'un axe. En tournant, les pales d'un rotor génèrent de la portance qui est une force de pression permettant à l'hélicoptère de voler.
Des raisons techniques et financières
En effet, lors du vol, l'avion est réchauffé par la lumière extérieure du soleil. De ce fait, le blanc reste la couleur qui reflète le mieux la lumière, l'avion se réchauffe donc moins fortement. Une peinture noire provoque exactement l'inverse.
Aérodynamiquement, on passe d'un flux laminaire à un flux turbulent. Le phénomène est brutal et conduit à une forte diminution de la portance et une forte augmentation de la traînée : c'est le décrochage. L'avion pique du nez et perd de l'altitude.
D'où vient la portance ? Quand l'avion avance, grâce à la forme de son aile, l'air qui passe au-dessus de l'aile accélère. La pression de l'air est alors moins forte au-dessus de l'aile qu'en dessous. Ça crée une dépression : ça veut dire que l'aile est aspirée vers le haut.
Les zones où le survol est strictement interdit
La Libye, l'Irak, le Yemen, la Syrie et l'Est Ukrainien sont cinq pays qui sont clairement interdites de survol pour les compagnies aériennes. Il existe une règle, un avion de ligne ne doit jamais survoler une zone de conflit armée, du moins en principe.
Le survol de Paris est-il interdit ? Les conditions de survol de Paris sont définies dans l'arrêté du 21 février 2018 (NOR : ARML 1803986 A) portant création d'une zone interdite, identifiée LF-P 23 Paris.
Les turbulences importantes sont provoquées par la faible différence entre l'altitude des sommets et celle des routes aériennes. Elles peuvent entraîner la dépressurisation de l'avion. Par ailleurs, les vents de la région sont très forts, ce qui accroît les risques d'accidents d'avion.