Selon lui, elle « est la marque d'une frontière entre l'Église et le monde. Elle permet de témoigner, au sein de la cité, d'un choix de vie radicalement différente.
La soutane s'est imposée au XVIe siècle, dans la foulée du Concile de Trente exigeant du clergé qu'il porte « un habit bienséant » le différenciant du commun des mortels. À partir du XVIIe siècle, elle devient, dans de nombreux diocèses, obligatoire sur « le lieu de résidence » du prêtre.
Le prêtre n'a donc pas ce recours face au désir, en raison de motifs d'ordres différents. "Il y a l'identification au Christ", commence Yves Chiron. "Le prêtre est un alter Christus, comme l'a notamment rappelé le pape Paul VI en 1967, c'est-à-dire qu'à l'instar du Christ il doit vivre dans la chasteté".
Le col blanc, ou «col romain» est un des signes particuliers de la tenue des prêtres chrétiens, catholiques et protestants. Cet accessoire rompt avec la soutane noire pour symboliser la pureté et l'humilité. Il s'est imposé au milieu du XXe siècle pour permettre aux fidèles de reconnaître les membres du clergé.
Tous deux ont depuis emprunté leur propre chemin cependant, ils se rejoignent toujours sur une même chose : la raso, qui est restée le costume officiel des prêtres comme des popes (nom des prêtres orthodoxes.) Au-delà de cela, le vêtement noir symbolise également une appartenance au clergé orthodoxe chez les croyants.
Le porteur de kippa veut signifier qu'il y a quelque chose de plus haut que lui. C'est un signe -d'humilité. La coutume s'est propagée dans le judaïsme, généralement à l'intérieur des synagogues, pour des offices ou lorsqu'on prononce un « kaddish » (la prière des morts).
Elle est blanche pour le pape et les chanoines réguliers, rouge pour les cardinaux, violette doublée et filetée de cramoisi pour les évêques et les prélats de rang supérieur, et généralement noire pour les prêtres et les autres clercs.
« Le rapport Sauvé a suscité des réflexions de lecteurs. Est-il possible de rappeler que ce n'est qu'en 1139 que l'Église catholique a interdit et condamné la sexualité sacerdotale ? (Le célibat des prêtres est une règle de discipline, établie au deuxième concile du Latran en 1139, NDLR).
La chasuble est un vêtement sacerdotal à deux pans et sans manche avec une ouverture pour la tête, que le prêtre revêt par-dessus l'aube et l'étole pour célébrer la messe, ou d'autres actions liturgiques précédant ou suivant immédiatement la messe.
Les prêtres catholiques ont en France, depuis 1962, la permission de remplacer la soutane par une tenue de type "clergyman", de couleur grise ou noire (parfois bleu marine depuis les années 1980), qui comprend normalement : pantalon, veston et chemise à col romain (éventuellement plastron).
Les pasteurs sont des hommes comme les autres ; contrairement aux prêtres, leur fonction ne relève pas du sacré. Dans la religion orthodoxe, un homme déjà marié peut être ordonné prêtre. Les popes peuvent également être mariés. Ils ne peuvent ni divorcer, ni se remarier.
- Une gouvernante se comporte en légataire universel du curé défunt et partage ses biens entre paroisse, diocèse, famille, amis… - Des collègues prêtres détruisent des biens qu'ils estiment sans intérêt pastoral comme, par exemple des recherches généalogiques de famille, des écrits personnels, etc.
« Pour être pleinement prêtre aujourd'hui, il ne peut pas être marié. Sa vocation sacerdotale est tournée vers l'ensemble des personnes de son ministère. Il ne peut y avoir une seconde vocation parallèle qui est celle du mariage », précise Vincent Neymon, secrétaire général adjoint de la CEF.
L'étole, dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec στολη (stolē), est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane, et un ornement liturgique de l'évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l'insigne par excellence de la prêtrise.
Le rose, couleur intermédiaire entre le violet et le rouge, est réservée, dans la liturgie, en signe de joie spirituelle, aux dimanches d'Avent et de Carême, qui, d'après le premier mot de leur introït, sont appelés Gaudete et Laetare.
En forme de croix avec des manches courtes, la dalmatique se décline selon les couleurs du temps liturgique. Elle est portée par le diacre lors de la messe, des processions et des vêpres.
jumper [noun] (American) a pinafore dress.
Le mot curé vient du latin curatus qui signifie "prendre soin". C'est un prêtre à la tête d'une paroisse et soumis à l'évêque du diocèse. Donc curé est une fonction. Le prêtre a le pouvoir de dire la messe et d'administrer les sacrements.
Elle permet d'éviter les passions, qui éloignent de Dieu, et au contraire d'atteindre la paix intérieure (l'apatheia, littéralement l'absence de passion). Les auteurs vantent des animaux comme la colombe ou l'abeille, censées être chastes et se reproduire sans relations sexuelles.
En 1139, le concile de Latran II interdit le mariage des prêtres.
Les coutumes vestimentaires liées au christianisme
La chasuble : grande robe ample portée par les prêtres catholiques et orthodoxes, lors de la messe. La robe noire ou tenue du quotidien pour le pasteur. Le foulard : porté par certaines femmes chrétiennes en Orient, selon certaines recommandations de la Bible.
L'aube est une tunique longue allant jusqu'aux pieds et de couleur blanche, à manches étroites, serrée à la taille par un cordon. Elle est portée par tous les clercs, de l'évêque à l'acolyte comme habit liturgique.
La mitre est portée par les évêques, les archimandrites, et certains prêtres qui en ont le droit, les mitrophores.
La calotte est une coiffe ronde, portée par les ecclésiastiques dans la liturgie catholique. Elle est également en usage chez les Anglicans. Chez les catholiques, on la nomme parfois de son italien zucchetto (/dzukˈketto/).