Les koulaks marqués comme ennemis étaient en outre isolés dans l'espace par les déportations de masse. La déportation des koulaks peut être ainsi vue comme la première expérience radicale en ingénierie sociale du stalinisme.
Staline accuse les paysans aisés, surnommés « koulaks » (d'un mot russe qui désigne un prêteur sur gages), de faire obstruction à sa nouvelle politique au nom de leurs intérêts particuliers.
Staline va s'employer à écarter du pouvoir Léon Trotski, son principal rival, accusé de « révisionnisme antibolchévik ».
Paysan enrichi de la Russie de la fin du xixe s. et du début du xxe s. (En 1930-1931, Staline entreprit la liquidation de cette classe sociale.)
Totalement dominé par Joseph Staline, le Parti communiste utilise alors à grande échelle l'emprisonnement, la torture, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés. Monument érigé en hommage aux victimes des Grandes Purges, dans la ville de Donetsk (Ukraine), en 2013.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
Entre août 1937 et novembre 1938, au moins 700 000 personnes sont exécutées par le pouvoir stalinien. Il s'agit du plus grand massacre d'État commis en temps de paix en Europe.
Koulak (en russe : кулак, « poing », c'est-à-dire « tenu fermement dans la main ») désignait, de façon péjorative, dans l'Empire russe, un fermier possédant de la terre, du bétail, des outils et faisant travailler des ouvriers agricoles salariés.
Un moujik (du russe Муж [muʒ] signifiant homme) était un paysan de rang social peu élevé dans l'Empire russe, comparable à un serf.
moujik n.m. Dans la Russie d'ancien régime, homme de la campagne, paysan.
Les bolcheviks prônent l'organisation d'un parti de cadres, formé de révolutionnaires professionnels, par opposition aux mencheviks qui, autour de Julius Martov, préconisent un parti de masse, où l'adhésion est ouverte au plus grand nombre.
Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique : les « indésirables », les « hypocrites » et les « carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate.
La mise en place de la dictature personnelle de Staline passe par l'élimination d'une grande partie des élites politiques, économiques et militaires issues de la première génération bolchevique, par la destruction de tous les liens politiques, personnels, professionnels ou administratifs générateurs de solidarités qui ...
Étroitement bornée dans le temps – seize longs mois, d'août 1937 à novembre 1938 –, elle s'interrompt comme elle a commencé : par un ordre secret élaboré par Staline et ses plus proches collaborateurs, dont le but explicite est de « déraciner » et d'anéantir les « ennemis » du pouvoir soviétique.
Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine. Il entend aussi mieux surveiller les koulaks, ces paysans un peu moins pauvres que les autres.
La majorité des victimes étaient d'origine polonaise, certaines appartenant à divers groupes minoritaires de la région du Kresy, par exemple les Ruthènes ; ces groupes dans la vision du monde soviétique avaient un élément de la culture ou de l'héritage polonais, et étaient donc aussi « polonais ».
Il doit son surnom d'Ivan le Terrible, à une erreur de traduction, puisqu'en russe il était surnommé "Groznoï", ce qui veut dire littéralement "le Menaçant" ou le "Redoutable". Il est considéré comme le fondateur de la Russie moderne, en raison notamment de ses exploits militaires.
La Rus' de Kiev ou principauté de Kiev (dite aussi Russinie, Russynie ou Ruthénie) est le premier État organisé à s'être formé dans la région occupée aujourd'hui par l'Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie occidentale (862).
Même écart concernant l'espérance de vie, qui, en Russie, n'a pas évolué depuis 10 ans. Les femmes y vivent jusqu'à 75,1 ans contre 63,2 ans pour un homme, d'après les données statistiques de l'OMS. C'est bien moins que ses voisins européens, qui vivent jusqu'à 77,4 ans pour les hommes et 83,2 ans pour les femmes.
La dékoulakisation (en russe : раскулачивание, raskoulatchivanié) est une campagne de répression en Union soviétique dirigée contre les koulaks. Elle accompagna la collectivisation forcée des terres, pendant la dictature de Joseph Staline de 1929 à 1933.
Joseph Staline n'était pas son vrai nom
Après avoir adhéré au Parti ouvrier social-démocrate russe, il se fait appeler Koba (en hommage à un héros populaire Géorgien) puis choisit le pseudonyme de Staline qui découle du russe stal, désignant l'acier.
Le 24 janvier 1933, Pavel Postychev, membre du Politburo, envoyé par Staline en Ukraine pour reprendre en main le PC local, ordonne la saisie « directe » du grain, maison par maison, et l'accompagne d'un mot d'ordre : « Aucune compassion ! » Ces mesures condamnent à mort la population ukrainienne affamée.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Staline crée une police politique (NKVD) chargée de surveiller et de terroriser la population. Tous les opposants supposés sont emprisonnés, exécutés ou déportés dans les camps de travail du Goulag en Sibérie où ils sont réduits à l'esclavage.
A l'initiative des Jacobins et des Cordeliers, mais aussi des Montagnards en mission, l'expression « terreur à l'ordre du jour » circule progressivement dans tout le pays à partir de la mi- septembre 1793 , par le biais de lettres.