Le risque cyclonique peut causer d'importants dégâts humains, matériels et environnementaux, du fait des vents violents, mais également en raison des inondations qu'ils peuvent générer (submersion marine et choc mécanique des vagues associé, débordements de cours d'eau, crues torrentielles…).
Les ouragans se forment à partir de dépressions tropicales. Ils deviennent des ouragans de catégorie 1 lorsque leurs vents soutenus dépassent le seuil de 119 km/h. Certains s'intensifient encore pour devenir des ouragans de catégorie 2, 3, 4 ou même 5.
Quelles sont les conséquences d'un cyclone ? Les vents violents générés par le cyclone peuvent entraîner la destruction des parois et des vitres des bâtiments, et perturber l'équilibre des constructions.
D'après Météo-France, les termes de typhon, cyclone et ouragan recouvrent une seule et même réalité météorologique : un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales accompagné de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 nœuds, c'est-à-dire 118 km/h.
Une dépression tropicale comporte des vents dont la vitesse varie de 40 à 62 km/h. Les tempêtes tropicales ont des vents dont la vitesse est supérieure à 62,5 km/h. Lorsque la vitesse des vents atteint 119 km/h, un ouragan devient officiellement un cyclone tropical.
Le bilan humain est lourd en effet, 1836 sont décédés le jour du passage de Katrina (premier ravage vers 11 heures) ainsi que 135 disparus.
OURAGAN CAMILLE, 1969 (900 MB)
Camille a frappé la côte du golfe du Mississippi en tant qu'ouragan de catégorie 5, provoquant des marées de tempête dévastatrices et des vents violents de 190 mph (305 km/h) qui ont démoli des bâtiments et rasé des vergers. Plus de 200 personnes ont été tuées.
Pour être considérée comme un ouragan, un typhon ou un cyclone, une tempête doit atteindre des vitesses de vent supérieures à 119 km/h. Si les vents d'un ouragan dépassent les 179 km/h, il se classe en « ouragan intense ».
la tempête tropicale. C'est un système cyclonique dont les vents ont une vitesse maximum comprise entre 17 et 33 m/s (soit entre 63 et 117 km/h ) ; l'ouragan/typhon/cyclone. C'est un système cyclonique dont les vents ont une vitesse qui excède 33 m/s (environ 118 km/h ) et qui a un œil dégagé en son centre.
À la différence des vagues générées par le vent, comme celles des ouragans — qui sont essentiellement un phénomène de surface —, les vagues créées par un tremblement de terre partent du plancher océanique lui-même. Par conséquent, elles forment des ondes très longues contenant une énergie colossale.
L'arrivée soudaine d'air frais et sec (injecté dans la tempête de différentes façons) suffit à réduire la convection profonde qui maintient la tempête en vie. Une zone de basse pression se crée au-dessus de la tempête, dans la partie la plus haute de l'atmosphère.
Et c'est toujours en raison de cette vapeur d'eau, aspirée par les phénomènes à venir, qui ne joue plus son rôle de régulateur thermique. "Par ailleurs, les phénomènes cycloniques cassent le flux des Alizés" note Jean-Noël Degrace. Autrement dit, il n'y a plus de vent. Cela renforce la sensation de chaleur.
Les ouragans, cyclones et autres typhons vont, dans les prochaines décennies, devenir plus intenses. La faute à un réchauffement climatique qui leur fournit davantage de « carburant ».
L'OMM explique sur son site Internet que si l'on donne des prénoms aux ouragans, c'est tout d'abord pour « aider à identifier rapidement les tempêtes dans les messages d'alertes, car les noms sont beaucoup plus simples à retenir que des nombres ou des termes techniques », comme cela a pu être le cas par le passé.
Si la durée de vie moyenne d´un cyclone tourne autour d´une dizaine de jours, certains phénomènes peuvent faire preuve d´une longévité nettement supérieure.
La réponse directe de l´océan au passage d´un ouragan est la baisse des températures de surface de la mer (TSM - Sea Surface Temperatures (SST)). Comment cela se passe-t-il ? Quand les vents forts du cyclone soufflent au-dessus de l´océan, ils brassent la mer et font remonter de l´eau plus froide des profondeurs.
Selon son intensité, le diamètre d'un ouragan varie entre 500 et 1000 km. (Certains sont quelques fois plus grand que le Nouveau-Brunswick). LONGUEUR DE LA TRAJECTOIRE: Un ouragan peut se déplacer sur une trajectoire couvrant des milliers de km.
Décembre 1999, les tempêtes Lothar (26 décembre) et Martin (27 et 28 décembre) balayaient la France. Les vents ont soufflé à près de 200 km/h par endroits. En Ille-et-Vilaine, les dégâts ont été très nombreux, mais surtout cinq morts sont à déplorer.
Sur les côtes bretonnes et normandes, les vents sont le plus souvent supérieurs à 170 km/h. À Granville (Manche) et à la pointe du Raz (Finistère), les rafales atteignent même 216 km/h ce qui constitue à ce jour le record en France métropolitaine.
Une tornade est une colonne de vents tourbillonnants et destructeurs de quelques mètres à plusieurs kilomètres de large mais un ouragan peut posséder un diamètre de plusieurs centaines de kilomètres et ainsi entraîner des dégâts bien plus étendus que pour une tornade.
Même si la mer se réchauffe de quelques degrés, nous n'aurons jamais de cyclones tropicaux avec des vents de plus de 300 km/h.» En Europe, nous avons en revanche des tempêtes. Elles ont plutôt lieu en hiver et ne sont pas liées à la température de l'océan mais aux courants de vents violents d'altitude.
Avec la tempête Ciaran, le quart nord-ouest a enregistré des vitesses inédites et de nouveaux records locaux. Les pointes de 207 kilomètres à l'heure (km/h) enregistrées cette nuit dans le Finistère n'ont pas battu le record des 238 km/h enregistrés au pic du Midi lors de la tempête Xynthia, en février 2010.
Qui choisit les noms des cyclones ? L'Organisation mondiale de la météorologie (OMM) tient à jour des listes alphabétiques de noms qui sont utilisées pour chaque bassin cyclonique par rotation.