La dernière enquête BVA apprentis d'Auteuil nous dit que 46% des parents trouvent difficile le fait d'élever un enfant. C'est beaucoup ! Ils trouvent que les conflits sont nombreux et tournent beaucoup autour de la gestion des écrans, le travail scolaire et la participation aux tâches ménagères.
Les conflits répétés et excessifs des parents augmentent de façon importante leur stress et provoquent chez eux des réactions diverses : problèmes de sommeil ou d'alimentation, nervosité importante, pleurs plus fréquents, agressivité, retrait social, problèmes de comportement, difficultés à apprendre.
La parentalité autoritaire est un style parental caractérisé par des exigences élevées et une faible réactivité. Les parents qui adoptent un style autoritaire ont des attentes très élevées à l'égard de leurs enfants, mais leur fournissent très peu de commentaires positifs et de soins.
Les punitions provoquent dépression et colères.
Une éducation stricte dégrade l'estime de soi des enfants qui se sentent impuissants, seuls. Elle fait naitre de l'agressivité (réflexe auto-défense, crainte d'une souffrance à venir).
Ensuite, il faut tenir. Une décision sécurisante, limitant et cadrant l'enfant est une consigne qui ne change pas. Selon Gisèle George, « l'enfant apprend également à partir des “non” de son père ou de sa mère. Ainsi, il entérine progressivement ces décisions qui garantissent son bien-être et sa sécurité.
De nombreuses raisons poussent un père à rejeter ses enfants. Les principaux sont : Problèmes psychologiques tels que l'alcoolisme, la dépression ou un trouble mental. Mauvaise relation avec la mère de l'enfant ou divorce.
La mère toxique est excessivement contrôlante, que ce soit dans la pensée de l'enfant comme dans son comportement. Elle l'empêche d'être libre, de penser, de choisir, de faire ce qu'il entend et même ce qui l'épanouit, tout simplement. Il s'agit là du profil de la “mère intrusive”.
Ce qui caractérise une mère toxique, explique Anne Laure Buffet, c'est “son attitude, ses comportements, sa personnalité et le mode d'interaction qu'elle met en place avec son enfant." Au lieu de l'aider à grandir sereinement, elle “nuit à son développement cognitif et comportemental en l'empêchant d'être autonome et ...
Conflits en famille : les reproches et les non-dits
Cela peut être vécu comme une contestation, ou une négation du ressenti. Dans ce contexte, des reproches peuvent jaillir envers les frères et sœurs ou les parents par exemple. Les exprimer est souvent une nécessité, de l'ordre de la libération.
De plus, certains parents n'arrivent à comprendre leurs enfants et ne tiennent pas compte de la période d'adolescence ce qui peut engendrer plusieurs situations conflictuelles. De surcroît, les jeunes s'influencent continuellement par la brutalité et l'agressivité.
Les soucis du quotidien, le fossé des générations ou des évènements externes à la famille peuvent provoquer des conflits, ces problèmes familiaux qui ne sont pas les mêmes selon les membres directement concernés.
Elles éprouvent le besoin de se dépenser, d'être sans cesse en mouvement comme s'il y avait un danger à rester calme et à se reposer. Les jeunes mamans touchées par le Maman Blues ont du mal à s'alimenter mais aussi à nourrir leur bébé : les tétées sont longues et compliquées, le bébé se crispe.
Parentalité d'aujourd'hui : entre tradition et évolution
Les parents d'aujourd'hui fondent un modèle de parentalité à mi-chemin entre autorité et écoute. 58 % des parents estiment que les modèles d'éducation de leurs parents ne sont pas dépassés.
En fait, il est plus judicieux de penser « légèreté et « souplesse ». Les problèmes ont l'importance qu'on leur donne, après tout. Ainsi à légèreté et à la souplesse, j'ajourerait la confiance (dans l'issue positive d'une situation avec le temps et dans la capacité à évoluer de nos enfants) matinée de patience.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Il n'y a pas d'obligation à aimer ses parents, par contre, nous sommes dans obligation de respecter ceux qui nous ont donné la vie et qui nous ont élevé. Cela signifie respecter leur histoire, respecter ce qu'ils sont, respecter leurs failles, reconnaître ce qu'ils nous ont transmis.
Ca s'explique par le fait que ma mère n'est pas très câline et tactile. C'est dans son caractère, elle est réservée là- dessus, et a du mal à montrer ses sentiments. A vrai dire, c'est la même chose pour moi. Je n'ose pas aller vers elle et la câliner, ça n'est pas dans mes habitudes, et je suis aussi réservée.
Les liens familiaux sont les plus solides que nous ayons dans notre vie. C'est pourquoi, lorsqu'il nous faut les rompre, nous pouvons en garder de profondes cicatrices. Après tout, votre famille est censée être toujours présente pour vous. Ce sont ceux qui ne doivent vous vouloir que du bien.
Il y a différents profils, commela mère intrusive, celle qui est autoritaire, la défaillante, la jalouse, la dominante... Souvent, cela découle de leur propre histoire personnelle. Elles ont pu manquer d'amour maternel et ne peuvent pas donner ce qu'elles n'ont jamais reçu.
Pourquoi est-ce qu'on a honte de nos parents ? La honte est un sentiment lié au rapport aux autres et à l'image, à l'idée, à l'estime que l'on a de soi. La honte est toujours liée au regard ou au jugement des autres, réel ou imaginaire. Et à l'adolescence, ce regard est particulièrement important.
Rabaisse/dénigre l'autre parent, ses valeurs ou ses intérêts devant l'enfant. Organise des activités plaisantes au moment que la période prévue des contacts avec l'autre parent. Limite les contacts de l'enfant avec la parenté de l'autre parent.