Aujourd'hui, il est clair que les plus riches émettent bien plus de carbone que ce qui est soutenable pour contenir le dérèglement climatique. Les 1 % les plus riches émettent plus que les 50 % les plus pauvres de l'humanité et voient leur part des émissions mondiales augmenter plus rapidement.
Chaque année, les émissions des 1 % les plus riches annulent les économies de carbone réalisées grâce à l'utilisation de près d'un million d'éoliennes.
Le 1 pour cent le plus riche de la population mondiale a produit autant de pollution par le carbone en 2019 que les cinq milliards de personnes qui constituent les deux tiers les plus pauvres de l'humanité , révèle aujourd'hui un nouveau rapport d'Oxfam.
1.1 – L'idée de développement durable
La Conférence mondiale des Nations unies sur l'Environnement qui s'est tenue à Stockholm en 1972, avait prévu la mise en place de la « Commission mondiale sur l'environnement et le développement ». Celle-ci a commencé ses travaux en 1984.
Les émissions de carbone des 1 % les plus riches ont bondi pour atteindre 16 % des émissions mondiales totales de CO2 en 2019 . Leurs émissions de carbone sont suffisantes pour provoquer 1,3 million de décès supplémentaires dus à la chaleur. Taxer équitablement les très riches contribuerait à freiner à la fois le changement climatique et les inégalités.
Émissions liées à la consommation et aux investissements des milliardaires. Grâce à leur forte influence sur les médias, la politique et les décideurs politiques, les super-riches sont en mesure de protéger leurs intérêts financiers en stoppant tout progrès vers la transition vers les énergies renouvelables.
Les 10 % les plus riches sont responsables de 50 % des émissions mondiales , tandis que les 50 % les plus pauvres n'en sont responsables que de 8 %. Au sein des 1 % les plus riches, le rapport relie un tiers des émissions de carbone à la consommation personnelle aux États-Unis, suivis par la Chine et les pays du Golfe.
La croissance économique a des conséquences négatives sur l'environnement. Elle est responsable de l'augmentation de la pollution et des risques d'épuisement du capital naturel (car les ressources sont non-renouvelable ou que l'utilisation intensive de ces ressources ne permet pas leur renouvellement).
Origine des émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie en 2018. En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
En revanche, c'est le Qatar qui occupe la 1ère place du pays avec le plus fort taux d'émission de CO₂ par habitant. Cela s'explique en grande partie par l'exploitation massive des gisements de pétrole (et le faible nombre d'habitants dans ce pays), premier domaine de pollution dans le monde.
Les personnes pauvres ont tendance à dépenser leur argent en dettes – des éléments qui se déprécient avec le temps – comme des produits de luxe, des divertissements excessifs ou des voitures coûteuses. En revanche, les riches se concentrent sur l’acquisition d’actifs – des investissements qui génèrent des revenus passifs ou qui s’apprécient.
L’une des principales conclusions de cette étude est que les 1 % les plus riches au monde – soit 77 millions de personnes – sont responsables de 16 % des émissions mondiales liées à leur consommation. Cela représente la même part que les 66 % les plus pauvres de la population mondiale en termes de revenus, soit 5,11 milliards de personnes.
Des données récentes issues de recherches menées par Oxfam et l'Institut de l'environnement de Stockholm montrent que les 1 pour cent les plus riches de l'humanité sont responsables de deux fois plus d'émissions que les 50 pour cent les plus pauvres et que d'ici 2030, leur empreinte carbone devrait être 30 fois supérieure au niveau compatible avec l'objectif 1,5°C du ...
Les domaines de l'agriculture, du transport et de l'énergie sont les plus polluants et donc ceux qui doivent réduire le plus possible leur empreinte carbone.
Ainsi depuis 1750, les États-Unis ont émis plus de CO2 que n'importe quel autre pays, avec 421,91 milliards de tonnes de CO2 cumulées jusqu'en 2021 (date des dernières données disponibles). Depuis 1750, la France a cumulé 39,11 milliards de tonnes d'émissions de CO2 jusqu'en 2021, selon Our World in data.
Une étude récente s'est penchée sur les liens entre la prospérité économique et l'empreinte carbone. Résultats : les pays les plus riches sont ceux qui produisent le plus de CO2 et une croissance de 10 % du PIB s'accompagne quasi invariablement d'une augmentation de 8 % des émissions de CO2.
exploitation minière; utilisation de pesticides en agriculture; incinération des déchets; utilisation de divers produits chimiques volatils.
Dans le même temps, l'industrie est également responsable de plus de la moitié des émissions totales de certains polluants atmosphériques et gaz à effet de serre, ainsi que d'autres impacts environnementaux importants, notamment le rejet de polluants dans l'eau et le sol, la production de déchets et la consommation d' ...
Les combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz – sont de loin ceux qui contribuent le plus au changement climatique mondial, représentant plus de 75 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre et près de 90 pour cent de toutes les émissions de dioxyde de carbone.
Selon le Crédit Suisse, les individus possédant plus d’un million de dollars de richesse se situent dans la tranche des 1 % les plus riches. La classe des milliardaires est 2 600 milliards de dollars plus riche qu’avant la pandémie, même si la fortune des milliardaires a légèrement diminué en 2022 après leur pic record de 2021.
En France, les 1% les plus riches émettent en moyenne dix fois plus de CO2 par an par leur consommation (40,2 tonnes) que la moitié la plus pauvre des Français (3,8 tonnes).
En économie, l'effet de richesse renvoie à une propension à dépenser de manière proportionnellement plus importante au fur et à mesure que le patrimoine augmente : autrement dit, lorsque la richesse des ménages s'accroît, la consommation augmente encore plus rapidement.
Les changements intervenus dans le commerce et les investissements internationaux avec la « mondialisation » ont vu de nombreux pays riches transférer leur production à forte intensité de GES vers les pays en développement. Ainsi, les économies riches ont « exporté » la production – et la responsabilité – des émissions de GES pour ce qu'elles consomment .
À l’inverse, les taux de consommation d’énergie les plus élevés se trouvent dans les pays développés, ce qui constitue une cause majeure des gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. Les pays développés deviennent des pays riches grâce à l’exploration et à l’utilisation de plus d’énergie dans leurs activités industrielles, ce qui est également supérieur à celui des pays en développement.