Les graines et les fruits résultant de la fécondation assurent l'alimentation de nombreux animaux, y compris les humains. Or ces insectes pollinisateurs sont victimes de la réduction de leur habitat, du changement climatique, de la pollution.
Elles sont multiples et s'entretiennent les unes les autres : dérèglements climatiques, nouveaux virus et agents pathogènes, acariens (varroa destructor), parasites (nosema ceranae), disparition des habitats naturels en raison des monocultures et, bien évidemment, traitements phytosanitaires.
En pollinisant les plantes à fleurs, les butineuses garantissent la reproduction de nombreuses espèces végétales. Et pas moins d'un tiers de l'alimentation mondiale dépendrait de cette pollinisation – sans abeilles, pas de tomates, de courgettes, de fraises ou encore de pommes...
Au-delà d'être nécessaire pour notre alimentation, les abeilles pollinisent plus de 170 000 variétés de plantes permettant à tout notre écosystème d'exister. Il est donc crucial de surveiller leur déclin et de freiner la perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes.
Les pollinisateurs jouent un rôle crucial dans la production alimentaire car un nombre important de cultures dépendent d'une manière ou d'une autre de la pollinisation par les insectes. Ainsi, au niveau européen, 84 % des espèces végétales cultivées dépendent directement des insectes pollinisateurs (Eilers et al.
La pollinisation est un mécanisme indispensable à la reproduction d'une grande majorité des plantes à fleurs de la planète. Ce processus consiste à transférer le pollen depuis l'appareil reproducteur mâle vers l'organe femelle de la fleur. Des vecteurs de pollen sont donc nécessaires pour mener à bien cette opération.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les abeilles ne sont pas les meilleurs insectes pollinisateurs... Selon des chercheurs britanniques ayant mené une étude sur des mûriers sauvages, les pollinisateurs les plus efficaces sont les papillons de nuit !
80% de nos espèces végétales ont également recours à la pollinisation pour leur survie, leur reproduction et leur évolution. La disparition progressive des abeilles pose donc de graves problèmes de biodiversité des plantes et des fleurs présentes sur notre territoire, mais également des problèmes économiques.
Aujourd'hui, nous sommes obligés de les secourir pour empêcher leur disparition.» En Europe, environ 40 % des colonies d'abeilles ont été décimées en moins de dix ans. Les pays d'Europe occidentale, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni ou encore l'Italie, sont particulièrement touchés.
Une disparition qui préoccupe scientifiques, agriculteurs et apiculteurs. Ce phénomène de mortalité et de disparitions récurrentes des colonies d'abeilles s'appelle le « syndrome d'effondrement ».
Les abeilles domestiques font du bon miel. Mais toutes les abeilles, même sauvages, sont essentielles. En passant d'une fleur à l'autre, elles aident les plantes à se reproduire. Sans les abeilles, 40 % des aliments d'origine végétale que nous mangeons n'existeraient pas !
Ce ne sont que quelques-uns des aliments qui nécessitent une pollinisation pour se développer. Dans le monde, un tiers des cultures vivrières dépend de la pollinisation des aliments. Les abeilles sont importantes pour la survie de nombreuses autres espèces sur la planète.
Publié le : 04.01.2023 Dernière Mise à jour : 06.01.2023 Par : Julie Sandri Lecture : 2 min.
Afin de protéger les abeilles, il est important de semer des fleurs et des plantes mellifères, cultiver des arbres et arbustes dans vos cours, balcons, terrasses, bords de fenêtres, toitures qui favorisent le développement des abeilles et la biodiversité.
Abeille domestique, genre Apis. Toutes ces espèces sont très importantes pour la pollinisation, processus indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs.
«Si les abeilles venaient à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quatre ans devant elle» Avec la célèbre formule E=mc², cette phrase d'Einstein sur les abeilles est celle qui lui est le plus associée et qui réapparaît dès que la question de la surmortalité des abeilles revient dans le débat public.
Pourquoi les abeilles disparaissent en hiver ? En hiver, la ruche n'est plus en ébullition, comme au printemps ou en été. Elle vit au ralenti, en raison de l'absence de fleurs à butiner, de la raréfaction de la nourriture et du froid. Les abeilles mellifères vivent à l'abri dans la ruche pour survivre.
Parmi elles, on peut citer l'acétamipride, le dinotéfurane, le nitenpyrame, le thiaméthoxame, le thiaclopride ou encore la clothianidine. En peu de temps, les néonicotinoïdes sont devenus les insecticides les plus utilisés dans le monde. Il faut reconnaître qu'ils sont particulièrement efficaces.
80 % des plantes dépendent des abeilles pour se reproduire. Ce chiffre colossal est plus alarmant que jamais, car cela signifierait donc une disparition de ces 80 % de plantes en même temps que ces pollinisateurs (voir toutes les plantes dans cet article).
Il s'agit d'une famille d'insecticide qui agit sur le système nerveux central des insectes. Ils ciblent et saturent les récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine, ce qui provoque la paralysie des insectes et, rapidement, leur mort.
Parmi les parasites dangereux pour la survie des abeilles, le varroa est certainement le plus redouté des apiculteurs. Ce petit acarien s'installe et se reproduit au cœur même des ruches, dans les alvéoles.
Le syrphe ne présentant aucun danger, il est donc inutile et déconseillé de chercher à s'en débarrasser. Si jamais vous avez reçu une piqûre, l'insecte incriminé n'était pas un syrphe.
Les jardiniers souhaitant éviter l'utilisation de pesticides pour lutter contre les pucerons et autres nuisibles ont à disposition des solutions naturelles non nocives, à savoir les auxiliaires de jardin. La coccinelle se trouve en tête de liste des insectes capables d'éradiquer efficacement les parasites.
Les chiffres sont sans appel : avec quelques 800 000 morts par an, le moustique est l'animal le plus meurtrier pour l'homme. Il devance ainsi largement le serpent (100 000 morts) ou encore le chien (35 000 décès). A titre de comparaison, cet insecte tue plus d'humains en 24h que le requin en 100 ans.