Les protestants ne vouent pas de culte aux Saints, ni aux défunts. En effet, Dieu est seul juge du Salut de l'homme. Pour cette raison, la présence du corps n'est pas obligatoire lors des cérémonies de deuil.
Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie. Pour cette branche, le risque est de détourner le croyant du seul Christ ou de tomber dans une forme d'idolâtrie.
Les protestants voient dans la dévotion à Marie de l'idolâtrie, mais l'approche protestante de la Vierge Marie est diversifiée. Pour Martin Luther, il est évident que Marie est auprès de Dieu, dans la communion des saints, écrit l'abbé Alain René Arbez dans cet article.
Cela est même vu comme un geste altruiste ; une façon de vivre en pratique l'amour de son prochain. Par ailleurs, le corps du défunt ne fait l'objet d'aucune sacralisation, d'aucune prière. Les soins apportés au corps ont pour but de le rendre présentable aux yeux des vivants.
Les plus anciens témoignages indiquent que les prières s'adressent au Père « par son Enfant Jésus Christ ». Le culte est donc consacré à Dieu seul. Quant aux saints et saintes reconnus comme tels par leur exemplarité de vie, ils ne bénéficient pas d'un culte au sens de celui qui est rendu à Dieu.
Le protestant croit donc à la résurrection et à la vie éternelle. À l'instar de toutes les confessions chrétiennes, la résurrection de Jésus-Christ et le salut qui en résulte peuvent être considérés comme le point essentiel de la foi.
« Marie est mère de miséricorde car elle est mère de celui qui est la miséricorde, Jésus. C'est donc bien elle qui, en nous donnant son fils, nous donne la miséricorde de Dieu. »
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Le lieu de culte traditionnellement utilisé par les communautés protestantes ou évangéliques est dénommé temple (ou parfois église, notamment par les luthériens, par certains réformés et au Canada), toutefois ce n'est ni un lieu consacré ni un lieu sacré.
Les protestants francophones, luthériens comme réformés ou évangéliques, utilisent généralement le mot « culte » pour désigner le service religieux et le terme de « sainte cène » pour désigner l'eucharistie.
Les catholiques, les protestants et les orthodoxes considèrent Noël comme une fête importante, car elle marque la naissance de Jésus. Pour ces trois religions, Jésus est le fils de Dieu venu dans le monde pour aider tous les hommes.
L'interdiction du protestantisme en France, de 1685 à 1787, et la disparition des cimetières protestants, ont contraint les « nouveaux convertis » restés secrètement fidèles à leur foi à se faire enterrer hors du cimetière catholique : dans les caves, les jardins, les prés.
La communion correspond au temps du repas, plus particulièrement au moment où l'on partage le pain (ou le pain et le vin selon les habitudes). Dans les cultes protestants, où le plus important est la liturgie de la parole, la Cène se situe à la fin de l'office.
Les protestants ne vouent pas de culte aux Saints, ni aux défunts. En effet, Dieu est seul juge du Salut de l'homme. Pour cette raison, la présence du corps n'est pas obligatoire lors des cérémonies de deuil.
La Bible seule
Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible. Elle seule peut nourrir leur foi ; elle est la référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle.
La croix huguenote ou croix des protestants reprend la forme de la croix de Malte ou croix de Saint Jean, avec quatre branches de taille égales dessinant un total de huit pointes. Entre chacune de ces branches sont insérées des fleurs de lys.
Travailler de ses mains à des tâches habituelles. Sans radio, sans un mot, et jouir de ce calme et de ce travail qui n'occupe que la surface de notre attention, et qui laisse libre l'âme... Aller se mettre en présence de la nature, sous le soleil ou sous un parapluie, et se laisser porter par le calme et la beauté...
Aujourd'hui, le protestantisme est constitué d'un ensemble d'Églises : luthériennes, calvinistes, anglicanes, etc. Toutes rejettent l'autorité du Pape et s'organisent autour d'évêques ou de conseils presbytéraux.
certains évangéliques ne se considèrent pas comme protestants et certains réformés ne les voient pas comme tels non plus. Ainsi, les évangéliques considèrent que « la Bible est la parole de Dieu », alors que les Réformés la voient comme « contenant la parole de Dieu ». Nuance importante.
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? (Mc 15,34 et Mt 27,46) crié « à voix forte » en araméen Eloï, Eloï, lama sabbaqthani ? (Ps 22:2) Souffrance suprême du sentiment d'abandon : la nuit obscure de l'homme Jésus, qui pourtant cite un psaume qui s'achève sur la réhabilitation du juste – et la mort survient à ...
Non, les Catholiques n'adorent pas Marie, puisqu'ils ne la considèrent pas comme Dieu, comme le Créateur, comme Celui dont ils tiennent la vie, le mouvement et l'être, comme Celui de qui tout dépend.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Qu'est-ce qu'intercéder ? Il s'agit de "mettre entre". Le Christ, Marie, les saints se "mettent entre" nous et le Père Céleste, ils le prient en notre faveur. Par le baptême, tout chrétien peut devenir lui aussi intercesseur et, ainsi, adresser une prière à Dieu pour un proche en souffrance, dans le doute…
Un devoir de redistribution. Malgré cette déculpabilisation, les protestants cultivent l'austérité et préfèrent l'épargne à l'endettement. Il faut dire que, pour Calvin, la richesse est un signe de la grâce. Ce don gratuit de Dieu oblige cependant le croyant à redistribuer sa richesse.