Il y a un élément qui surpasse tous les autres et qui permet de comprendre pourquoi les riches s'enrichissent tandis que les pauvres s'appauvrissent. Il s'agit des habitudes financières de ces deux catégories. Les personnes qui s'appauvrissent dépensent leur argent et investissent ce qu'il reste.
pour rester riches. Risques financiers, politiques, géo-stratégiques, les menaces qui planent sur le patrimoine des plus riches sont nombreuses. C'est pourquoi ils ont besoin des pauvres, afin de leur servir de rempart.
Pourquoi les riches sont-ils de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ? est à la base un livre qui paraît tout à fait sympathique, qui révèle une promesse de vouloir faire comprendre pourquoi il y a tant d'inégalités sociales et comment on pourrait y remédier.
Sans surprise d'ailleurs, les inégalités de richesses, qui sont plus fortes aujourd'hui que jamais, sont mises en lumière en quatre chiffres : les 10% les plus riches détiennent 76% de la richesse mondiale, tandis qu'à l'inverse, les 50% les plus pauvres n'en possèdent que 2%.
Contrairement à la solidarité des plus pauvres qui permet de mutualisées les risques de la vie, les riches n'ont aucun intérêt à être solidaire. Pourtant, en Europe ils le sont par obligation avec « la sécurité sociale ». Mais ils ne sont pas plus égoïstes que la population ordinaire, à mon avis plutôt moins.
La pénurie frappe votre esprit. Les gens se comportent différemment lorsqu'ils perçoivent une chose comme rare. Ce qui n'est pas rare importe peu. Résultat : les gens qui éprouvent un sentiment de rareté sont bons à gérer leurs problèmes à court terme.
La richesse n'est qu'une illusion qui se cache derrière votre cupidité et votre égo car en réalité, les plus riches sont les plus misérables. Malgré leurs fortunes, l'argent devient toujours source d'anxiété qui contamine peu à peu leur travail, ce qu'ils aiment et leurs familles.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
La différence fondamentale de mentalité entre les riches et les pauvres est que les riches ont compris un principe très simple : l'argent fait de l'argent, et l'argent que l'argent fait, fait de l'argent. Les riches voient l'argent comme une opportunité, les pauvres le voient comme quelque chose qui doit être gagné.
Elles résultent d'une inégalité de distribution d'une multitude de déterminants sociaux tels que le genre, le pays de naissance, la composition familiale, le revenu, la scolarité, le métier, le soutien social mais aussi d'autres déterminants plus globaux, telles que les politiques sociales.
"Quand les riches volent les pauvres, on appelle ça les affaires. Quand les pauvres se défendent, on appelle ça de la violence."
À l'origine, l'expression «problème de riche» visait à souligner la tendance, voire l'indécence, qu'ont les privilégiés de ce monde de se plaindre de bagatelles en l'absence de véritables problèmes.
Les riches doivent-ils payer plus d'impôt ? A priori, oui, plus une personne est fortunée, plus elle sera redevable d'impôts français, puisque sa base imposable sera plus élevée. De plus, l'impôt sur le revenu suit un principe de proportionnalité : plus le revenu grimpe, plus le taux d'imposition est élevé.
De plus, comme le soulignait Barry Schwartz (communication personnelle), les bas revenus des pauvres permettent aux riches de d'orienter une proportion plus importante de leurs revenus vers l'épargne et l'investissement, afin d'alimenter la croissance économique.
John Rawls penche en faveur de la défense des droits de l'homme et des libertés fondamentales, et pour un devoir d'entraide : éthiquement, les États les plus riches devraient donc venir en aide aux plus pauvres, mais il ne s'agit pas selon lui d'un principe inscrit dans le droit.
C'est parce qu'ils sont plus grands, mieux coiffés, mieux habillés, porteurs de certains bijoux, d'une tenue du corps, qu'ils vivent dans de belles maisons qu'ils deviennent enviables – et, par ricochet, beaux. »
Modeste : Définition simple et facile du dictionnaire.
➙ indigent, mendiant. Les pauvres : les personnes sans ressources, qui ne possèdent rien.
Pauvrophobie, compris par tous
La misérophobie est celui qui n'aime pas la misère.
La cause principale de hausse des inégalités est le progrès technique. Les technologies numériques élèvent la productivité des travailleurs très qualifiés, bien moins celle des autres.
Les richesses sont très inégalement réparties dans le monde : 1 % de la population mondiale possède 50 % des richesses de la planète. Celles-ci se concentrent essentiellement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie de l'Est, tandis que la pauvreté est très forte en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Protéger nos services publics et nos retraites
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
Les gens riches sont moins tristes que les autres, mais pas nécessairement plus heureux, selon une récente étude de l'Université de Colombie-Britannique. Selon les chercheurs, les personnes aisées expérimentent moins de tristesse au quotidien, mais cela ne semble pas avoir d'impact sur le niveau de bonheur éprouvé.
➙ fortuné, opulent ; familier friqué, rupin.
Les personnes vraiment riches ne ressentent pas le besoin de l'étaler, de le montrer, d'en parler ou de le prouver. L'argent est ce qu'il est : un outil, un moyen, mais pas une fin en soi. En fait, il est difficile de dire qui est riche, car il se peut qu'il le cache. Alors comment rencontrer des riches ?