En conséquence, les roux sont tout de même minoritaires en Irlande, bien qu'en forte concentration au sein du pays. Une particularité qui s'explique génétiquement par un gène particulier, qui impacte directement la couleur de la peau ainsi que la couleur des cheveux.
La raison en est simplement que c'est la branche la plus septentrionale (les cheveux roux étant plus utiles aux hautes latitudes) et que les populations celtiques de Grande-Bretagne et d'Irlande ont conservé l'ascendance proto-celtique la plus pure (pourcentage extrêmement élevé de R1b).
Exit les clichés sur des irlandais tous majoritairement roux ! Cette couleur de cheveux est plutôt rare, et ne concernerait que 500 000 irlandais sur la totalité du pays ! Un chiffre qui place l'Irlande loin derrière l'Écosse : l'île d'Émeraude comptant 10% de roux, contre 13% en Écosse.
Les pays celtiques en tête de la rousseur…
C'est d'abord au Royaume-Uni que l'on trouve le plus de roux, et donc de femmes rousses, et particulièrement en Ecosse puisque 13% de sa population est rousse, puis en Irlande où 10% ont les cheveux roux, ainsi qu'au Pays de Galles.
La couleur rousse est causée par un variant du gène MC1R, le MelanoCortin 1 Receptor. Ce gène, qui se situe sur le chromosome 16, est responsable de la couleur de nos yeux et de nos cheveux. Tout le monde a le gène MC1R, mais il faut être porteur d'une mutation génétique spécifique du gène pour être roux.
Qu'on ne s'y trompe pas, rare sont les femmes naturellement blondes (1 femme sur 20 environ !). Et pour cause, le blond est lié à des gènes récessifs. C'est- à-dire qu'il en faut deux déterminant ce caractère, l'un venant du père, l'autre de la mère.
Des Vikings bruns
Elle révèle un flux de gènes des peuples d'Asie ou du sud de l'Europe vers la Scandinavie. Selon leur analyse, beaucoup de Vikings auraient une ascendance à la fois scandinave et étrangère.
Les rousses ont moins de cheveux que les autres
Eh bien c'est parce que la nature est bien faite : certes, les rouquines ont moins de cheveux sur le crâne que les blondes ou les brunes, mais elles ont un cheveu très épais, et qui résiste mieux à la casse et à la chute que les autres.
Pour résumer : Vous êtes tous les deux roux : vous transmettrez donc chacun un « allèle roux » à votre enfant. Votre bébé sera roux. Aucun des deux parents n'est roux mais vous êtes tous les deux porteurs de l' « allèle roux » : vous avez 25 % de chance d'avoir un enfant roux.
On se demande souvent pourquoi il y a moins de gens ayant des cheveux roux plutôt que bruns ou blonds. la réponse est assez simple :le gène des cheveux roux est un gène recessif.
Ils seraient entre 10 % et 30 % en Irlande, entre 10 % et 25 % en Écosse et entre 10 % et 15 % au Pays de Galles. Les chevelures rousses ne sont toutefois pas absentes sur le reste du globe puisqu'on en trouve notamment chez les Kabyles d'Algérie et les Ashkénazes (Source : Wikipedia / Rousseur).
Leur couleur de cheveux et leur peau blanche sont simplement dues au manque de soleil et de vitamine D. C'est pourquoi les roux sont plus nombreux dans certaines contrées du monde peu ensoleillées, comme l'Écosse.
La couleur de l'eumélanine va du brun au noir, tandis que celle de la phéomélanine va du rouge au rose. Dans leur organisme, les roux ont beaucoup plus de phéomélanine que d'eumélanine. C'est pourquoi ils ont les cheveux de cette couleur et la peau claire.
En fait, l'hérédité est un facteur de prédisposition des pikoù panez. Plus on est roux et plus on peut présenter des pikoù panez. Les Celtes sont les peuples les plus roux sur terre. Ainsi 13% des Écossais sont roux et 40% portent le gène récessif porteur de la rousseur.
Avoir les yeux bleus et les cheveux roux est la combinaison génétique la plus rare. Il se trouve que le gène responsable des yeux bleus est lui aussi récessif. La probabilité que les parents transmettent à la fois la rousseur et les yeux bleus à leurs enfants est extrêmement rare.
Les irlandais sont des gens plutôt sympas, ouverts, et ont le contact facile. Mieux encore : ils aiment les voyageurs et n'ont jamais peur d'aller à la rencontre d'un touriste pour lier conversation. Néanmoins, les irlandais, comme la plupart des autres pays, ont chacun leurs petites manies, leurs visions des choses…
Et surtout profiter de ce 12 janvier, déclaré « Kiss a ginger day » (journée « Embrassez un roux »), par des fans de la série South Park. Car c'est bien de la série-culte qu'est née cette journée spécial rouquins.
En revanche, si les parents sont porteurs d'allèles différents, l'allèle dominant (brun) s'imposera sur l'allèle récessif (roux). Enfin, deux personnes brunes peuvent avoir un bébé roux si chacune d'elle possède ce variant du gène MCR1, mais la probabilité sera plus mince (25 %).
Les roux ont plus de risque d'avoir des coups de soleil et de développer des mélanomes (une forme grave de cancer de la peau). Les parents de bébés roux doivent donc redoubler de vigilance dès les premiers rayons de soleil !
Le roux, l'ami des teints clairs
Il est une arme parfaite pour rajeunir un look s'il est en accord avec le teint. » Attention tout de même à l'intensité de ton et au style des reflets (rouge, clair, doré ou encore orange). Le moins flatteur ? Le roux trop rouge et trop uniforme, qui vieillit et durcit les traits.
Mais quand on a les cheveux roux, il faut généralement se contenter 90 000 follicules pileux (contre 150 000 pour les blonds). Les roux n'ont toutefois pas dit leur dernier mot car leur chevelure est souvent plus épaisse !
Inépuisables au lit, les rousses auraient une libido telle qu'aucun homme ne saurait les satisfaire. Ce préjugé, s'il nourrit la fantasme de bon nombre de ces messieurs, peut être parfois lourd à porter pour une femme rousse bien consciente de l'imaginaire qui lui colle aux cheveux…
Le désir et le sexe
Les connaissances sur la sexualité à l'Âge Viking sont limitées. Le mot en vieux norrois pour désigner le 'désir sexuel', munuth, est composé de mun ('amour') et de hugr ('pensée'). Dans les sagas, la référence la plus courante à l'acte sexuel est la "visite d'amour illicite".
Son influence a été sensiblement réduite par une forte “germanisation” de la Neustrie (Francs, mais surtout Saxons dans le Cotentin et Scandinaves avec les Vikings), que l'on note par la forte proportion de I1, se rajoutant aux groupes I2 et N, d'origine germano-scandinave.
Il implique une exposition moindre au soleil, une nourriture spécifique, qui peuvent influencer la physiologie et donc les gènes. En 2014 une étude de l'université de Stanford, en Californie, explique la blondeur des Scandinaves: une variation du gène KITLG déterminante pour obtenir cette teinte.