Un poilu, en 1917. Le terme poilus était le surnom des soldats français, durant la Première Guerre mondiale. On pense souvent qu'ils doivent ce surnom au peu de commodité de se raser dans les tranchées, et que leur moustache et leur barbe finissaient par pousser, de sorte qu'ils paraissaient tout poilus.
Mais pourquoi les appelle-t-on ainsi ? Le terme "poilu" est un sobriquet donné aux soldats français de la Première guerre mondiale.
Poilu est le surnom donné aux soldats de la Première Guerre mondiale qui étaient dans les tranchées. Ce surnom est typique de cette guerre et ne fut utilisé qu'en de rares et exceptionnels cas pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les poilus, c'est le surnom donné aux soldats qui ont combattu pendant la Première Guerre mondiale. On les appelait ainsi car ils étaient sales et mal rasés : ils faisaient la guerre dans des conditions extrêmement difficiles.
Quel âge avaient-ils ? Le plus jeune de nos poilus du canton d'Eymoutiers, morts pour la France, avait 19 ans, le plus vieux 49 ans. L'âge moyen de l'ensemble de nos poilus est de 25 ans. Le plus jeune poilu Français, mort pour la France, était Désiré BIANCO.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », sans doute parce qu'ils n'avaient ni le temps ni les moyens de se raser. Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux.
Aperçu de la « tambouille » des soldats de la Première Guerre mondiale. 700 g de pain souvent dur, entre 300 et 500 g de viande, 100 g de légumes secs et un bol de soupe. Dans l'armée française, chaque ration est calibrée pour apporter 1 200 calories par soldat. Les légumes frais se font rares.
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au sec.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
Le dernier poilu français vivait au Kremlin-Bicêtre et s'est éteint le 12 mars 2008 à l'âge de 110 ans.
Terme utilisé par les Français pour désigner les Allemands pendant la période conflictuelle entre les deux pays qui a débuté en 1870 et s'est terminée en 1945. Les Belges et les Québécois ont repris par la suite ce terme.
Fossé permettant au combat la circulation et le tir à couvert. (En cas de guerre de position, les tranchées sont équipées de postes d'observation et de commandement, d'abris et de boyaux les reliant à l'arrière ; elles deviennent alors de véritables positions fortifiées.)
En plus d'être le jour anniversaire de la signature de l'armistice de 1918 et de "commémoration de la victoire et de la paix", la loi du 28 février 2012 étend l'hommage à tous les "morts pour la France" des conflits anciens ou actuels.
14 juillet 1919. Le défilé militaire le plus impressionnant qui ait jamais existé consacre l'armée française victorieuse. Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France.
Pourquoi appelle-t-on les soldats de la Première Guerre mondiale « les poilus » ? Le terme « poilu » n'est en aucun cas une affaire de barbe mais découle d'expressions françaises nées à partir du XVIIe siècle pour désigner le courage, la bravoure des soldats qui partent au combat.
Rats, poux et épuisement
La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu.
Le singe était dans l'argot de poilus la viande du corned-beef et il était distribué en boites en forme de pyramides tronquées. Par analogie, les obus de mortiers furent affublés du même nom.
En 1916 la pénurie est telle que le marché noir se développe, les citoyens sont réduits à manger du pain noir. Les récoltes sont mauvaises et la pêche est interdite. Un Ministère du ravitaillement est créé au début de la seconde guerre mondiale fixant les conditions du rationnement pour l'alimentation et le charbon.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
Les tranchées sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Elles n'ont jamais été autant utilisées que lors de la Première Guerre mondiale, mais elles ne datent pas de cette époque.
Le 11 novembre 1918, à quelques minutes du cessez-le-feu, l'agent de liaison Augustin Trébuchon est tué alors qu'il porte un dernier message, devenant ainsi le dernier soldat français disparu pendant la Première Guerre mondiale...