La plupart des femelles de mammifères – même les espèces végétariennes comme les vaches et autres ruminants – mangent le placenta après la mise-bas et après avoir léché leur petit. Ce comportement permettrait d'éviter d'attirer d'éventuels prédateurs.
On le sait, les animaux mammifères ingèrent leur placenta après la mise-bas. Il semblerait que cela permette d'atténuer les douleurs du post-partum et de renforcer les liens mère-petits.
Dans d'autres régions de la Chine, comme par exemple dans la ville de Jinan (est), les placentas atteignent un prix plus élevé: les vendeurs demandent pas moins de 300 yuans (37 euros) la pièce, la plupart provenant des hôpitaux selon la presse officielle.
Mise à part les dauphins et les baleines, les humains sont les seuls mammifères à ne pas ingérer leur placenta après la naissance. « Les femelles mangent leur placenta pour ne pas laisser de traces de l'accouchement, explique Nadia Teillon.
Après l'accouchement, le placenta n'a plus de raison d'exister. Dans les 30 minutes après la naissance du bébé, il est expulsé par des contractions naturelles et spontanées : le placenta se détache de l'utérus et les vaisseaux maternels se rompent. C'est ce qu'on appelle la délivrance.
Dans plusieurs pays, notamment en Chine, en Allemagne et aux États-Unis, il est tendance de consommer le placenta en raison des nutriments qu'il contient.
Elle peut aussi être partielle et, dans ce cas, un risque infectieux s'ajoute au risque hémorragique. C'est ce qui arrive lorsqu'un morceau de placenta reste collé à l'utérus et empêche sa rétraction. C'est pourquoi la sage-femme vérifie systématiquement qu'il est bien entier en examinant ses différentes faces.
Mais le goût du liquide amniotique change en fonction de ce que vous ingérez pendant la grossesse puisque les saveurs traversent le placenta. Il est donc déjà à même de distinguer le goût sucré, salé, amer, acide et unami. Il est également sensible aux émotions.
Le placenta serait très riche en vitamines et en minéraux (dont du fer) et en hormones. Il aurait ainsi des vertus pour diminuer les douleurs du post-accouchement, lutter contre la fatigue du post-partum, prévenir la dépression post-natale, stimuler la production de lait.
Le placenta se mange cru, en smoothies avec des fruits, ou cuisiné. Le Détecteur de rumeur a même vu des livres de recettes pour placenta ! Mais le plus souvent, les femmes le consomment sous forme de gélules fabriquées avec leur placenta déshydraté.
Les motivations qui expliquent cette volonté de conservation se concentrent principalement en deux catégories : 1) des croyances culturelles selon lesquelles un arbre planté sur le placenta s'en nourrira afin d'être porteur d'une nouvelle vie et ; 2) la placentophagie humaine, soit le fait de le consommer – cru, cuit, ...
La chatte mange généralement ces annexes (poches et placentas), et il est couramment admis que cet acte favorise l'involution de l'utérus (après la mise-bas, l'utérus se vidange et diminue de taille; une mauvaise vidange peut entraîner une infection) et la production de lait.
Certaines cultures associent le placenta à des rituels et à des croyances3 (p. ex. : mise en terre du placenta, utilisation d'un morceau de placenta ou de cordon ombilical comme un talisman, bébé lotus, etc.).
Un bébé lotus est un nouveau-né dont on n'a pas coupé le cordon ombilical à la naissance.
Un nombre croissant de mères américaines et britanniques, au moins 4000 en Angleterre depuis 2010 selon The Telegraph , se mettent à une pratique très spéciale et assez dérangeante : manger leur placenta après l'accouchement.
Dans ces conditions le poids moyen du placenta à terme est d'environ 500 g.
Même si on consomme le placenta en capsule dans la médecine chinoise, comme le rappelle cette autre bande dessinée sur le sujet, il n'existe pas de bénéfice connu pour l'être humain à cet acte pratiqué par de nombreuses espèces, comme le rat ou le singe.
Chez la plupart des espèces de mammifères (y compris herbivores), le placenta est toujours mangé par la mère.
L'encapsulation de placenta consiste à cuire le placenta à la vapeur, le déshydrater et l'écraser pour par la suite mettre la poudre obtenue dans des pilules ou des gélules prêtes à être consommées. Cette consommation est généralement effectuée par une mère après l'accouchement et serait très bénéfique pour la santé.
Dès le quatrième mois, votre bébé est sensible aux caresses extérieures, celles que vous exercez sur votre ventre : il en perçoit les vibrations, la sensation de chaleur, la légère pression… et adore cela !
Le fœtus apprend les émotions
Le fœtus fait aussi son apprentissage émotionnel dans le ventre de sa maman. Ses émotions se calquent sur celles de sa mère. Si elle rit, il sera heureux, si elle pleure, il ressentira sa détresse. Il ne faut pas oublier qu'un fœtus est beaucoup plus sensible qu'il n'y parait.
Votre bébé goûte tout ce que vous goûtez
Grâce au liquide amniotique, vous lui transmettez le goût des aliments que vous consommez.
hémorragie sévère (pour l'essentiel après l'accouchement); infections (habituellement après l'accouchement); hypertension durant la grossesse (prééclampsie et éclampsie);
La gestion active de la troisième phase de l'accouchement (GATPA) est reconnue par la communauté internationale scientifique comme étant une intervention clinique à haut impact de prévention de l'hémorragie du post- partum (HPP) et de réduction de la mortalité maternelle (Prendiville et al., 2000 ; Burke, 2010).
Généralement, quelques minutes après l'expulsion de bébé, le placenta sort spontanément. Or, dans certains cas, celui-ci ou un morceau de celui-ci reste à l'intérieur de l'utérus. C'est ce qu'on appelle la rétention placentaire.