Le temps chaud et humide réduit la production laitière des vaches et le taux de gain des animaux en croissance due à une baisse de la consommation alimentaire. Les bovins au pâturage bénéficient donc de la présence de zone d'ombre au moment le plus chaud de la journée.
- Car l'endroit est frais : « Les bovins se rafraîchissent le corps par le dessous du ventre. Elles se couchent donc à des endroits où le sol est frais et humide.
Presque comme nous, les vaches perdent leur appétit et souffrent quand elles sont exposées au soleil : « elles sont habillées en cuir, elles ne transpirent pas partout comme nous. Il faut trouver d'autres solutions », nous confie l'éleveur. « Elles s'agglutinent pour se retirer les mouches et se salissent.
Pas de panique : les vaches dégagent beaucoup de chaleur et ne souffrent pas du froid. À l'abri des courants d'air, dans une zone sèche, ces conditions de vie sont très bonnes. »
En effet, dès 20° de température extérieure, les vaches laitières peuvent souffrir de stress thermique. Cela a notamment un impact sur la production laitière. Pas besoin d'une alerte canicule pour que le troupeau souffre : à partir de 25°, la vache fait des efforts d'adaptation importants.
Les mères pleurent toute la journée et la nuit pour leurs bébés perdus, souvent pendant de nombreux jours. Les veaux femelles sont détenues séparément, parfois dans des bâtiments adjacents, elles appellent leurs mères en même temps, ce qui crée un bien triste refrain."
Leur confort thermique est différent du nôtre. Comme l'Humain, les bovins sont capables dans certaines limites de maintenir constante leur température corporelle (à ~38.5°C pour un bovin adulte), et ce indépendamment de la température extérieure.
Les vaches n'ont pas besoin de beaucoup de sommeil. Par jour, elles ne dorment qu'environ 30 minutes en sommeil profond qui est divisé en 6-10 courtes périodes. Néanmoins, elles sont couchées jusqu'à 10 heures par jour.
L'aire centrale en forme de strie de la rétine des bovins leurs permet de déceler des mouvements imperceptibles pour l'homme. De plus le fait de paître dans le même sens permet de garder un contact visuel avec le reste du troupeau, cela augmente la vitesse de réaction du troupeau face au danger. »
En hiver, lorsqu'il fait froid, les vaches sont rentrées à l'étable. Elles redoutent les basses températures mais aussi les courants d'air. L'éleveur veille donc à les en préserver avec une aération étudiée pour évacuer l'humidité de l'étable, mais sans créer de courants d'air.
Les bovins, comme les humains, ressentent la « température effective », c. -à-d. la température qui tient compte à la fois de la température de l'air et de l'effet du refroidissement éolien. Par temps froid, à température égale, l'animal perd sa chaleur beaucoup plus rapidement s'il vente que si l'air est stagnant.
Les vaches se mettent à boire plus, c'est le signe de stress thermique le plus notable. Elles vont aussi suer et haleter davantage. Les vaches ne suent qu'à 10 pour cents du taux de transpiration des humains. Elles ont donc du mal à évacuer la chaleur, ce qui les rend sensibles au stress thermique.
Prévoir des zones ombragées; une bonne ventilation et circulation de l'air sont aussi des façons très simples de réduire l'impact de la chaleur. Vous pouvez ensuite avoir recours à de l'eau pour rafraîchir le troupeau.
C'est un dicton qui dit que si les vaches s'allongent, c'est qu'elles anticipent une averse et qu'il va bientôt pleuvoir.
Le temps froid étant souvent associé à l'arrivée de la pluie, c'est probablement de là que viendrait le fameux dicton des vaches couchées annonciatrices de mauvais temps. "La prévision du 'stress thermique' est vitale pour garder les vaches en bonne santé et productives.
Même si elles sont souvent allongées, nous les voyons très souvent en train de ruminer. Les vaches ont sommeil, mais pendant de courte durée. En effet, elles dorment environ 8 heures par jour mais par petits fragments. Elles sont capables de dormir debout comme les chevaux, les éléphants ou les zèbres par exemple.
Ce qu'elle voit
La vision est le sens prédominant chez la vache. Celle-ci, tout comme le porc, a une vision panoramique de 300º, avec une zone de non-visibilité de seulement 60º (voir la figure 1). En comparaison, l'être humain a un champ de vision d'environ 180º.
Autre aspect, le léchage. Les bovins se lèchent beaucoup entre eux pour marquer leurs liens d'affinités. C'est également important pour l'hygiène et cela leur permet de ralentir leur rythme cardiaque (important lors de période de stress).
C'est donc principalement par les mouvements de la tête et du corps qu'ils s'échangent des informations [3]. Par leur posture, les vaches signalent leurs intentions aux autres : agressivité (tête penchée et cornes vers l'avant), soumission (cou et tête baissé), curiosité (tête haute, cou étiré et museau en avant), etc.
Une fin de vie à l'abattoir
Alors que les bovins ont une espérance de vie d'environ 20 ans d'après les observations en refuges, les vaches laitières « en production » sont généralement tuées au bout de 8 ans12. Certaines sont abattues alors même qu'elles attendent un petit.
La présence croissante de grands prédateurs, en particulier le loup, confronte les détenteurs de bétail en plein air à de nouvelles questions et de nouveaux enjeux.
La vache en début de chaleur qui monte les autres ne se laisse donc pas elle-même monter et n'est pas encore en période de réceptivité ; la vache qui monte peut être en chaleur ou peut ne pas être en chaleur.
Les chats et les chiens vivent ainsi entre 38,5° et 39°. Les oiseaux font plus fort, puisque leur température s'élève le plus souvent à 40°, à 41° ou 42° pour les mésanges, chez qui elle peut monter jusqu'à 44°.
En pratique, quand elles sont chauffées et que la température atteint 70-80 °C, les protéines s'agglutinent entre elles et remontent à la surface : c'est ce qui forme la fameuse peau du lait. Il suffit alors d'arrêter la cuisson pour que le lait ne déborde pas.