Par décision du pape François, sainte Marie-Madeleine est désormais fêtée par toute l'Eglise catholique le 22 juillet. « Marie-Madeleine est un exemple d'évangélisatrice vraie et authentique », rappelle-t-il. Une manière de mettre à l'honneur "l'apôtre des apôtres" et les femmes disciples de Jésus.
En l'appelant Marie, il fait le lien entre le Jésus de l'histoire et le Christ de la foi. Marie Madeleine a connu Jésus vivant, elle l'a accompagné, il l'a guérie, elle l'a aidé de ses biens, et l'on peut supposer qu'elle l'a aimé et qu'ils se sont appréciés.
Elle a été canonisée par le pape Clément IX le 22 avril 1669 . Elle est fêtée le 25 mai. Marie Madeleine Martinengo (1687-1737), religieuse capucine, stigmatisée, béatifiée en 1900, fêtée le 27 juillet.
Marie-Madeleine apparaît treize fois dans les Évangiles canoniques et fait partie du groupe de femmes qui suit les enseignements de Jésus. Elle est considérée comme le premier témoin de la résurrection du Christ.
Marie-Madeleine “ égale à” la Vierge Marie... Les deux femmes partagent symboliquement le même nom de “ Marie ” comme le chante la liturgie en usage au XIIIe siècle. Mais, pour les hommes médiévaux, l'une est encore la toute pure et la seconde est inversement la pécheresse.
Tous deux sont membres du « groupe des douze », appelé par la suite douze Apôtres. Dans les traditions chrétiennes, elle est aussi la demi-sœur de Marie, la mère de Jésus. Elle est parfois aussi appelée Salomé la Myrophore (du grec muron, « parfum liquide » et du verbe phoreo, « porter ».
Matthieu (27:55-56) énumère Marie Madeleine, Marie (mère de Jacques et de Joseph) et la mère anonyme des fils de Zébédée (qui peut être la femme que Marc appelle Salomé). Luc (23:49) mentionne un groupe de femmes qui assistent à la Crucifixion, mais sans donner leurs noms.
De fait, l'Évangile de Philippe fait référence à Myriam de Magdala (Marie-Madeleine) et la présente comme la compagne de Jésus.
Ce que confirme encore la mention de ses deux fils Ephraïm et Manassé, déjà mentionnés dans la Bible et cités par Jacobovici et Wilson comme les enfants de Jésus et Marie-Madeleine.
L'ensemble des fragments du corps de Marie-Madeleine a été dispersé durant des siècles. Le chef – le crâne du défunt – repose néanmoins dans un impressionnant reliquaire en or, dans la crypte de la Basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, au-dessus de son tombeau.
L'Évangile – Lc 7, 36-50
« Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus.
L'Évangile selon Jean donne le nom du village de Marie et Marthe, Béthanie (Jn 11:1). Marie apparaît lors de deux épisodes : lorsqu'elle oint les pieds de Jésus, et lors de la mort de son frère Lazare de Béthanie que Jésus ressuscite.
Mais Marie Madeleine est connue également comme « apôtre des apôtres » car elle fut la première à donner la nouvelle de la Résurrection aux autres apôtres de Jésus, et « évangéliste » en tant que porteuse de la Bonne Nouvelle.
Prière à sainte Marie-Madeleine
Sainte Marie-Madeleine, toi qui as été pardonnée par Jésus, toi qui as beaucoup aimé ; Montre-nous le chemin de la conversion véritable et de la pureté du cœur. Par amour, tu as suivi Jésus pour le servir ; Apprends-nous à livrer gratuitement notre vie pour nos frères.
Plusieurs noms la désignent : « Marie de Nazareth », « Sainte Vierge », « Vierge Marie », ou encore « Notre-Dame » ou « Mère de Dieu ». Ils vénèrent la Bienheureuse Marie, toujours Vierge, établie par le Christ comme Mère de tous les hommes.
Marie-Madeleine, qui n'apparaît pas dans le Coran, trouve chez un auteur ismaélien une place comparable à celle qu'elle occupe dans des écrits gnostiques et des évangiles apocryphes : elle est la dépositaire du sens secret et caché des Évangiles, et donc « l'épouse spirituelle » de Jésus.
Les pérégrinations de Thomas en Inde sont ponctuées d'apparitions de Jésus qui s'exprime par le biais de l'apôtre, son jumeau, pour défendre en particulier un ascétisme strict (encratisme) indispensable à quiconque souhaite obtenir la rédemption.
« La Magdaléenne ». C'est ainsi que Luc (8, 1-3) nomme, au détour d'une énumération des femmes accompagnant Jésus, celle que l'on connaîtra sous le nom de Marie-Madeleine. Marie de Magdala est ainsi identifiée par le nom d'une ville, sans doute un port de pêche du lac de Tibériade, en Galilée.
Non, la Vierge Marie n'a pas eu d'autres enfants en dehors de Jésus. Le terme « frère » dans la bible désigne non seulement des personnes issues du même père ou de la même mère, mais encore les membres de la même grande famille, du même clan, de la même tribu, voire du même peuple...
Entretien. Si de nombreuses incertitudes entourent le Jésus « historique », les textes les plus anciens indiquent qu'il avait des frères et des sœurs. Le Nouveau Testament en dénombre six au minimum : Jacques, Joset, Jude et Simon ; les sœurs, si elles sont mentionnées, ne sont jamais nommées.
Sources bibliques
La conception virginale du Christ par Marie s'appuie sur divers passages de l'Ancien et du Nouveau Testament : Mt 1, 18+ : « or avant qu'ils aient mené une vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l'Esprit Saint »
Marie (en araméen ܡܪܝܡ, Maryam ; en hébreu מרים, Myriam ; en grec Μαρία, María ou Μαριάμ, Mariám ; en arabe مريم, Maryam) ou Marie de Nazareth est une femme juive de la province romaine de Judée et la mère de Jésus de Nazareth.
Dans ce dernier, il est expliqué, nouvelles preuves à l'appui, que Jésus Christ s'est marié à Marie-Madeleine, et qu'ils ont eu deux enfants.
D'autres femmes portent le nom de Marie dans la Bible : Marie-Salomé et Marie-Jacobé, les femmes myrrhophores, témoins de la Résurrection du Christ, dont la légende raconte qu'elles ont fondé, avec Marie-Madeleine, les Saintes-Maries-de-la-Mer au Ier siècle, suite à leur exil de Palestine en Camargue.
Les Saintes Marie-Jacobé et Marie Salomé, proches parentes du Christ, auraient accostées sur les plages camarguaises avec d'autres disciples. Elles fuyaient alors la Palestine, accompagnées par Sainte Sara.