Après avoir été un enjeu principalement idéologique pendant toute la période de la Guerre froide, la conquête spatiale est devenue aujourd'hui un enjeu scientifique. En effet, l'essor de ce secteur permet aux différents pays de démontrer leur puissance technologique et de la développer.
Sur le plan idéologique, la course à l'espace est la vitrine de la puissance politique et idéologique des nations en jeu, leur permettant ainsi de justifier aux yeux du monde la position dominante de chaque modèle politique et social. Cet aspect est particulièrement vrai pendant la guerre froide.
L'encombrement spatial, les débris et l'effet Kessler
La pollution lumineuse n'est pas la seule conséquence de la conquête spatiale. Au-delà des milliers de satellites actifs, la majorité des objets en orbite sont des débris et des déchets issus d'anciennes missions.
Grâce aux satellites, on peut suivre en temps réel l'évolution des niveaux de pollution ou l'impact de certaines catastrophes, comme les récents incendies en Australie. L'étude des autres planètes permet également de comprendre sous un autre angle la crise écologique que nous traversons.
Si les États-Unis sont toujours la première puissance spatiale, de nouvelles puissances s'affirment. Surtout, l'arrivée d'acteurs privés met fin au monopole des États, on va vers une privatisation du secteur spatial ou de nouvelles coopérations.
une prévision météo grandement améliorée grâce à une couverture complète et en quasi temps réelle des observations de la surface de la planète et de son atmosphère. le guidage automobile par GPS, et bientôt Galileo, GLONASS et Compass. les chaînes TV diffusées par satellites qui sont en orbite autour de la Terre.
États-Unis, Russie et Chine…
Après avoir exploré tout (ou presque) ce qu'il y avait à explorer sur notre planète, la suite logique était de se diriger vers l'Espace. Les êtres humains ont toujours eu la volonté d'explorer l'inconnu, découvrir de nouveaux mondes, repousser toutes les limites pour aller toujours plus loin.
La guerre froide impose le développement d'armes balistiques pour frapper directement un adversaire éloigné. La course à l'espace, conséquence de cette course à l'armement, devient alors un enjeu dans la guerre idéologique à laquelle se livrent Soviétiques et Américains.
On appelle « puissance spatiale » un État ou un groupe d'États ayant prouvé sa capacité à placer des satellites en orbite à l'aide de ses propres lanceurs et qui peut conduire en toute autonomie l'activité spatiale de son choix.
La conquête spatiale contribue à renforcer ce processus de mondialisation en accentuant la mise en relation des différentes parties du monde entre elles via la mise en orbite de nombreux satellites de télécommunications et le renforcement de la coopération scientifique.
Le cosmonaute Iouri Gagarine, à bord de la fusée Vostok, devient le premier homme à effectuer un vol dans l'espace. Ce succès confirme l'avance de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) dans le domaine de l'exploration spatiale.
Le 21 avril 1961, l'inimaginable se produisit, la science-fiction devin réalité. L'URSS a réussi à envoyer un homme dans l'espace : Youri Gagarine, fait majeur dans l'histoire de l'humanité.
Les États-Unis et l'URSS mettent au point les premières fusées en 1950. Mais, en 1957, les Soviétiques sont les premiers à lancer un satellite artificiel avec Spoutnik 1 et à emmener dans l'espace un être vivant, la chienne Laïka, à bord du Spoutnik 2.
Dix États ou associations d'États répondent aujourd'hui à cette définition. La Russie, en tant qu'héritière de l'URSS, est la première puissance spatiale de l'histoire. Elle maîtrise la gamme complète des missions, tant civiles que militaires, même si ses performances sont bien moindres que celles des États-Unis.
En théorie, l'exploration spatiale pourrait permettre de trouver de nouvelles ressources, utiles pour la Terre, et peut-être même pour la transition écologique. Potentiellement, l'industrie spatiale représente des pistes pour la recherche et l'innovation.
La France a été le premier pays européen à se lancer dans la course spatiale, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Depuis, elle fait course en tête, en Europe, grâce notamment à son secteur industriel puissant. Un tout nouveau type de satellite, signé Airbus, a d'ailleurs été lancé vendredi 30 juillet 2021.
En plus d'être un investissement rentable, l'exploration spatiale est donc un outil essentiel du progrès de la science, une source de nouvelles technologies, un levier de plus pour aider les pays en voie de développement, un instrument politique pour la sécurité comme pour la collaboration, un vecteur d'art et de ...
De 1957 à 1969, la conquête spatiale est un enjeu majeur de la guerre froide. Elle est le terrain d'une compétition technologique acharnée entre l'URSS et les États-Unis, où chacun tente de démontrer sa supériorité.
Depuis la fin de la guerre froide, les Etats-Unis font figure de leaders incontestés en matière de recherche et d'exploration de l'univers. Rappelons-nous : Etats-Unis et URSS s'étaient engagés dans une course acharnée à l'espace longue de vingt ans.
La conquête de l'espace a commencé grâce aux recherches en armement. En effet, des missiles propulsés par des fusées avaient été mis au point pendant la guerre. Ces missiles, les V-2, avaient une longue portée (350 kilomètres) et parcouraient cette distance à une vitesse d'environ 5000 km/h.
Les missions spatiales sont des missions consistants à explorer l'univers en envoyant des satellites, des sondes, des robots ou des vaisseaux commandés par des humains.
"Le space mining est un exemple très précis de la stratégie utilisée par les Etats-Unis pour intéresser les sociétés privées : il faut leur donner des droits de propriété", note Philippe Achilleas. Car avec le Space Act, les entreprises auront la propriété des ressources qu'elles extraient.