Une réduction de la production de pétrole L'augmentation des prix du carburant ce mois d'août s'explique par la volonté affichée des pays producteurs de pétrole, notamment l'Arabie Saoudite, de faire grimper leur prix.
Production, forte demande, raffinage… Plusieurs facteurs contribuent à tirer les prix à la pompe vers le haut. La demande de pétrole pourrait atteindre un record mondial en 2023, selon l'Agence internationale de l'énergie.
Au-delà des départs en vacances, la demande mondiale de pétrole bat ainsi des records actuellement: "En 2023, le monde va consommer plus de pétrole qu'il n'en a jamais consommé dans l'histoire, donc cela entraîne une forte augmentation de la demande et une pression haussière sur les prix."
La raison vient plutôt de la situation internationale. On n'a jamais consommé autant de pétrole dans le monde. Dans le même temps, les pays exportateurs réduisent leur production. C'est un cocktail très défavorable pour l'automobiliste qui fait le plein dans une station-service.
Cette décélération s'explique notamment par la baisse du prix du gaz et la multiplication des opérations de vente de carburant à prix coûtant dans les grandes et moyennes surfaces, encouragées par le gouvernement. Il y en aura "près de 120 000" dans le pays d'ici la fin de l'année.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Le surcoût français est aussi dû au fait que les Français consomment plus de SP95-E10 qui contient 8 à 9% de biocarburant dont le prix est monté en flèche ces derniers mois (jusqu'à dépasser la barre historique des 1 euro). "En France, on met entre 8 et 9% de biocarburant à la fois dans les essences et dans le gazole.
Après une forte hausse en 2022, en 2023 les tarifs ont évolué en dents de scie avec des hausses et des baisses. Mais en 2024, il ne faut pas s'attendre une chute du prix. Le contexte géopolitique et l'économie mondiale pèsent grandement sur le secteur, ce qui impacte lourdement le pouvoir d'achat.
L'ÉCO & YOU - Pourquoi le prix de l'essence baisse-t-il ? Le gazole et le Sans-Plomb 95 sont au-dessous d'1,80 euro le litre. Contrairement à la prévision donnée il y a quelque temps, le prix a donc baissé en cette fin d'année 2023, atteignant le niveau de prix de juillet 2023.
C'est une constante depuis ce début d'année 2024 : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter. C'est en tout cas ce qu'indique le point de situation partagé ce lundi 5 février par le ministère de la Transition écologique.
En cause, des marges assez basses pour elles sur l'essence.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
La France consomme davantage de biocarburant
Un carburant d'origine végétal dont le tarif a flambé en début d'année. "Avec la guerre en Ukraine, le prix des matières premières agricoles a explosé et reste élevé à ce jour", souligne Olivier Gantois, président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP).
En général, pour s'acheter un litre d'essence en Espagne le prix est de 1.61 €. Ce tarif étant une moyenne, il peut baisser jusqu'à 1.48 € et s'élever jusqu'à 1.9 € selon les endroits. Ce tarif pour 1 litre d'essence est moins cher que le prix constaté en France (de 13%).
Bonne nouvelle ! Après avoir frôlé dangereusement la barre des 2 euros le litre d'essence au mois de septembre 2023, le prix du carburant a enfin fini par se stabiliser. Autour de 1,76 euros pour le gazole, et 1,79 euros pour SP 95 E10 en ce début d'année 2024, selon les chiffres officiels du gouvernement.
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
Pourquoi cette pénurie de sans-plomb 98 ? Une pénurie de sans-plomb 98 qui s'explique par une « demande prioritaire pour (le) sans-plomb 95 », précise à BFM TV, le président de la branche stations-service et énergies nouvelles du syndicat professionnel Mobilians, Francis Pousse.
Des prix déjà en hausse
Des prévisions qui se confirment déjà en ce début de mois de juin 2023. En effet, selon le ministère de l'écologie, le prix de l'essence SP95 a augmenté de 2,2 centimes en une semaine, contre 1,2 centime pour le diesel.
Désormais, le litre du super et gasoil coûte respectivement 840 et 828 FCFA, soit une augmentation respectivement de 110 et 108 FCFA.
Avec plus de 800 € de taxes pour 1000 litres de sans-plomb, les Pays-Bas sont les premiers, loin devant l'Italie, la Finlande et la Grèce. La France n'arrive qu'en cinquième position.
L'amortisseur à la hausse a donc parfaitement fonctionné, avec une conséquence aujourd'hui : les automobilistes ne profitent pas de la baisse. D'un prix maintenu artificiellement bas, nous sommes revenus à un prix reflétant la réalité du marché. C'est le double effet de l'amortisseur. Les prix montent moins.
Pourquoi donc pas en France ? Tout d'abord parce que les pétroliers et les distributeurs auraient augmenté leurs marges, comme l'explique Jean-Yves Mano, président de l'association de consommateurs CLCV au micro d'Europe 1.
Supercarburant sans plomb : 1,80 €/L soit +0,05 € par rapport à février 2024 (1,75 €) ; Gazole routier : 1,77 €/L soit +0,10 € par rapport à février 2024 (1,67 €) ; Le prix de la bouteille de gaz (de 12,5 kg) est fixé à 26,12 €, soit +0,35 € par rapport à février 2024 (25,77 €).